Au cours de l’été le vol en magasin se multiplie. Les commerces ne sont pas épargnés bien évidemment. Les chefs d’entreprise sont bien souvent démunis et les textes de loi actuels ne leur permettent pas toujours, même en cas de flagrant délit, de voir sanctionner les voleurs. Dans ce contexte, la CPME propose quelques mesures simples de nature à améliorer les choses.
Les mesures contres le vol en magasin
Tout d’abord, pour ce qui est du vol en magasin, aussi vol à l’étalage, la Confédération des PME souhaite “décriminaliser” le vol simple et mettre en place une amende forfaitaire. En effet, le témoignage du commerçant, de l’agent de sécurité ou l’enregistrement vidéo sont aujourd’hui irrecevables face à un voleur qui nie les faits, pourtant bien réels. Il conviendrait également d’accréditer les agents de sécurité et les matériels de surveillance pour donner leur valeur probatoire. Mieux vaut une sanction moindre mais systématiquement appliquée qu’une sanction en apparence plus forte mais en réalité inappliquée.
Par ailleurs, pour lutter contre les vols sur chantiers, la CPME propose d’inclure les chantiers situés en zones sensibles dans les patrouilles de surveillance des forces de l’ordre et de connecter les matériels de surveillance directement au réseau local de policier ou de gendarme.
Enfin, les liens entre les “référents sûreté” départementaux et les chefs d’entreprise doivent être renforcés.
Une autre vision contre le vol en magasin
Nous recommandons dans le cadre de nos formations de développement des ventes que la marchandise reste accessible. Pas de mise sous clé, sauf pour des marchandises de forte valeur. Le problème n’étant pas en soi le vol lui-même pour le professionnel mais l’importance que ce vol représente dans son compte d’exploitation. Si l’importance est très forte, elle peut mettre en péril la situation économique de l’entreprise si la différence entre les charges et les recettes sont trop faibles.
En effet, à vouloir tout mettre sous clé dans le but de protéger la marchandise, les vitrines deviennent les cercueils des magasins. et alors le chiffre d’affaires s’effondre. Autrement dit, la marchandise n’est plus vendue suffisamment, ce qui avait pour fonction de réduire le vol finalement devient pire que le mal lui-même.