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Les commerçants se retroussent les manches en Belgique pour plus de propreté

On le voit régulièrement, le commerce en Belgique cherche à innover. Cette semaine, 1 300 magasins participeront à l’opération Retail Clean Up Days, une action de ramassage des déchets de grande envergure organisée à l’initiative de Comeos, la fédération du commerce et des services en Belgique. Les commerçants de plus de 300 villes et communes nettoieront une surface équivalente à 1 337 terrains de football au total aux alentours de leurs points de vente.

La propreté comme facteur de lien avec la population

Chaque magasin s’engage à ramasser les déchets dans un périmètre de 25 mètres autour du point de vente. Dominique Michel, CEO de Comeos : « C’est déjà la deuxième année consécutive que nous organisons avec tous les commerçants l’une des plus grandes actions de ramassage des déchets du pays. Vivre et faire ses courses dans un quartier propre est agréable pour tous. Nous nous engageons, nous aussi, à y contribuer. »

Le ministre de l’Environnement soutient  l’opération en Belgique

Le ministre de l’Environnement Carlo Di Antonio précise qu’il soutient « vivement l’opération Retail Clean Up Days ! Elle implique et sensibilise directement les employés de la grande distribution, mais aussi, par effet d’entrainement, les citoyens. Elle s’inscrit dans la droite ligne du Plan pour une Wallonie Plus Propre que j’ai porté en 2015 et des politiques que je défends en matière de Déchets-Ressources. Retail Clean Up Days fait également écho au Grand Nettoyage de Printemps que nous organisons depuis 3 ans et qui mobilise plusieurs dizaines de milliers de personnes pour donner un coup d’éclat à notre Région.»

Ici comme à la maison

À l’occasion de cette seconde édition, les commerçants souhaitent également impliquer activement les clients dans le maintien de la propreté publique. Sous le slogan Faites partout comme à la maison, jetez vos déchets à la poubelle, plusieurs promo-teams se chargeront de les sensibiliser.

Ils seront présents sur 10 parkings en Flandre et en Wallonie et ils vont interpeller les clients par rapport à la propreté publique. En Wallonie, ils vont distribuer des poubelles de voiture à cette occasion.

L’opération Retail Clean Up Days est organisée en collaboration avec Mooimakers en Flandre et Be WaPP, pour une Wallonie Plus Propre dans la partie francophone du pays.

La Cellule Be WaPP, pour une Wallonie Plus Propre est issue d’un accord de partenariat signé le 1er février 2016 entre la Wallonie et les entreprises qui commercialisent des produits emballés sur le marché belge, représentées par Fost Plus, Comeos et Fevia et est chargée de la mise en œuvre du Plan wallon en faveur de la propreté publique.

Comeos fédération du commerce et des services en Belgique

Le tabac bientôt interdit en dehors des bureaux de tabac en Belgique ?

Le Conseil supérieur de la Santé belge recommande de ne plus autoriser la vente de produits du tabac que dans les librairies et bureaux de tabac. Pour Comeos, la fédération du commerce et des services, cette mesure va trop loin : l’endroit où les fumeurs achètent leur tabac en Belgique n’a aucune influence sur le tabagisme ou sur la santé.

Le tabac en Belgique

À la demande de la ministre de la Santé publique, le Conseil supérieur de la Santé publie un avis sur la vente et l’utilisation des cigarettes électroniques et des produits du tabac. Le Conseil recommande notamment d’interdire en Belgique toute publicité pour le tabac, de vendre les cigarettes et le tabac à rouler dans des paquets « neutres » et de relever l’âge minimum de seize à dix-huit ans.

C’est qu’en Belgique, la grande distribution peut vendre du tabac…

« Il est naturellement du ressort du Conseil supérieur de la Santé d’étudier les conséquences du tabagisme et de protéger la santé de tous », indique Dominique Michel, CEO de Comeos. « Après quoi il revient au ministre de poser en conséquence les bons actes politiques. Nous pouvons nous rallier dans les grandes lignes aux recommandations formulées. Par contre, la limitation des points de vente nous pose vraiment problème. »

« L’endroit et le moment où un fumeur achète son tabac ne jouent en effet aucun rôle. Le Conseil veut limiter la vente aux bureaux de tabac et aux librairies – et donc l’interdire dans les night shops, les supermarchés, les magasins de proximité ou les stations-services. Les distributeurs automatiques dans les établissements horeca disparaîtraient aussi. Nous ne pouvons l’accepter. L’utilité d’une telle mesure nous échappe totalement », souligne D. Michel.

« Nous espérons dès lors que la ministre responsable comprendra qu’une telle discrimination ne tient pas la route », conclut D. Michel.

Comeos tabac en Belgique

 

Le gouvernement Belge encourage les achats transfrontaliers ; la perte s’élève déjà à 2,5 milliards d’euros par an

Nous avons obtenu plus de détails concernant le tax shift présenté par le gouvernement belge ce week-end. Comeos, la fédération du commerce et des services belge, met en garde contre la hausse des accises qui encouragera encore davantage les achats transfrontaliers, réduisant ainsi les revenus des supermarchés belges.

Les accises sur les boissons sucrées, les sirops, le thé et le café sont multipliées par deux. Par conséquent, le prix d’une canette de boisson rafraichissante de 33cl augmentera de 0,01 € et celui du litre, de 0,03 €. « Ce montant peut paraître insignifiant », déclare Dominique Michel, CEO de Comeos. « Mais il ne faut pas perdre de vue qu’il s’ajoute aux autres taxes, telles que celle sur les emballages, qui représente 330 millions d’euros sur base annuelle ou 0,09 euros le litre. Ces taxes n’existent pas dans les pays voisins comme la France. »

2,5 milliards d’euros par an achats transfrontaliers

La fédération belge craint que cette hausse des accises n’encourage le consommateur à passer plus souvent la frontière pour effectuer ses achats en France, au Luxembourg ou aux Pays-Bas par exemple. « Un Belge sur deux réside en effet à moins de 50 km d’une de nos frontières et nous battons tous les records en matière de voitures de société, neutralisant les coûts de déplacement. Ces achats transfrontaliers nous coûtent déjà  2,5 milliards d’euros par an. Sans compter les achats en ligne », explique D. Michel. « La hausse des accises aura pour effet d’aggraver la situation. En outre, les perceptions ne se limiteront pas à 50 millions d’euros : cette mesure doit rapporter 250 millions à l’horizon 2020. »

Hausse dès le 1er novembre ? Surréaliste

« Le gouvernement veut mettre en œuvre la hausse des accises sur l’alcool dès le 1er novembre. Il est impossible pour les commerçants d’adapter leur prix en si  peu de temps. Par ailleurs, toute la campagne et les prospectus pour les fêtes de fin d’année sont déjà prêts », affirme Michel. « Le gouvernement prétend encourager la simplification administrative mais nous confronte maintenant avec un cauchemar administratif ».

Promesse de consultation restée lettre morte

« Fin juillet, le gouvernement avait promis que ces mesures seraient élaborées en concertation avec les secteurs concernés. Il n’a pas tenu sa promesse : cette hausse des accises n’a fait l’objet d’aucune consultation sérieuse. À l’avenir, le gouvernement prévoit également une taxe santé. Nous aimerions une nouvelle fois insister sur notre présence à la table des négociations », conclut D. Michel.

Comeos achats transfrontaliers