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Sunday shopday : des milliers de magasins ouverts le dimanche 2 octobre

Ce dimanche, des milliers de magasins ouvriront leurs portes dans plus de 300 villes et communes à l’occasion du Sunday shopday, une journée entièrement placée sous le signe du shopping détente. Les villes et communes ainsi que leurs commerçants uniront leurs forces afin d’organiser de chouettes animations et d’offrir ainsi aux clients une agréable journée de shopping.

Sunday shopday troisième édition

Le Sunday shopday est une initiative de Comeos, la fédération du commerce et des services, en collaboration avec Worldline. L’objectif de cet événement, qui en est déjà à sa troisième édition, est de permettre aux visiteurs des différentes villes d’allier shopping et détente l’espace d’une journée. Les magasins de prêt-à-porter ne sont pas les seuls à prendre part à l’initiative : des jardineries, des parfumeries, des magasins de produits de beauté, d’électroménager, de décoration intérieure et de jouets ouvriront également leurs portes pour l’occasion. Ceux et celles qui voudront faire une pause pourront aussi compter sur les établissements horeca pour se désaltérer ou se restaurer, ou profiter d’une activité culturelle (musée, concert,…).

Qui participe ?

Les magasins participants sont facilement reconnaissables au logo du Sunday shopday – un rond jaune bien visible – affiché sur leur devanture. La liste des commerçants participants et des activités organisées dans chaque ville peut également être consultée sur www.sundayshopday.be.

En voici quelques-unes :

  • À Gand, les enfants pourront se défouler dans le cadre du festival « wildemannen woestewijven » pendant que leurs parents feront du lèche-vitrine.
  • Pour des conseils mode gratuits, assister à un défilé de mode, des concerts ou encore une course à talons hauts pour hommes et femmes, c’est à Deinze que vous devrez vous rendre.
  • À Turnhout, les étudiants de la haute école Thomas More assureront l’animation autour du thème « Chasse et Nature », à travers notamment un spectacle de rapaces et des jeux populaires.
  • La galerie Westland Shopping d’Anderlecht organise toutes sortes d’activités pour petits et grands : dégustation de grenadine, chute libre sur le parking, stand de maquillage, magicien, jeux de société géants, mini-karting, etc.
  • À Bruxelles, l’ambiance sera musicale cette année : plusieurs concerts seront organisés dans la Rue Neuve ainsi que dans les environs de la Grand-Place et de la Place Sainte-Catherine.
  • À Namur, entre deux magasins, vous pourrez déguster toutes sortes de mets délicieux à l’occasion du Wallonie Food Truck Festival. Vous pourrez par ailleurs vous garer gratuitement devant l’hôtel de ville.
  • Pour une dégustation de milk-shakes, nous vous donnons rendez-vous à la Médiacité de Liège. Un forfait de 5 euros vous sera offert à partir de 2 heures de parking. Vous pourrez également profiter d’une séance de maquillage gratuite ou aller faire un tour chez le coiffeur ou le barbier pour une coupe gratuite.
  • Neufchâteau gâtera ses visiteurs en leur proposant un apéritif gratuit, un défilé de mode et un atelier leur permettant de découvrir les commerces locaux.

Les commerçants qui ne sont pas encore inscrits peuvent le faire via le site web et y télécharger du matériel de promotion gratuit (affiches, autocollants, logo, etc.).

sunday-shopday-2016

 

Réduire l’attente augmente la fréquentation des magasins de 25 %

La question de la fréquentation des magasins… Une nouvelle étude menée par Epson Europe sur les tendances de consommation et portant sur cinq pays européens (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie et Espagne) souligne que 25% du volume des ventes serait perdu en magasin en raison des temps d’attente. On comprend mieux que de nombreuses enseignes ont besoin de formation pour développer les ventes !

La fréquentation des magasins comme point clé

29% des participants à travers l’Europe affirment qu’ils quittent souvent un magasin sans rien acheter car le temps d’attente est trop long. De plus, 25% des personnes interrogées déclarent se rendre souvent chez la marque concurrente pour acheter le même article si le temps d’attente est trop long dans le premier magasin. Enfin, 91 % d’entre elles ont indiqué que les transactions rapides et les temps d’attente réduits étaient un facteur essentiel ou important dans leur perception des marques.

« Les consommateurs savent que ces technologies existent et de ce fait, 20 % d’entre eux affirment clairement que les temps d’attente trop longs en magasin sont inacceptables de nos jours. Plusieurs marques en Europe ont déjà introduit avec succès des systèmes de paiement mobiles ou en libre-service afin d’accélérer les transactions, et nous prévoyons que ces technologies se développeront dans les années à venir » déclare Adrian Clark, Directeur Business Systems pour Epson Europe.

fréquentation des magasins

En termes de solutions technologiques, les consommateurs ont indiqué qu’ils souhaitaient voir plus de points de vente en libre-service, 77% d’entre eux déclarant que ces derniers sont essentiels ou importants pour une marque. 42% des personnes interrogées affirment vouloir bénéficier de solutions de paiement mobiles en magasin.

Parmi ces personnes, 71% citent « la rapidité des transactions » et 67% « la réduction du temps d’attente » comme raisons principales. Parmi les personnes ne souhaitant pas avoir recours aux systèmes de paiement mobiles, 59% d’entre elles citent « la sécurité » comme principale inquiétude et 40 % affirment qu’elles préfèrent payer en espèces afin de mieux gérer leur budget.

* Au sujet de l’étude Epson « State of European Retailing »

L’objectif de cette étude était d’identifier les tendances, les défis et les progrès technologiques majeurs auxquels seront confrontées les enseignes sur cinq marchés européens clés : la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Il s’agit d’une étude de grande envergure portant sur différents aspects d’ordre commercial et technologique. L’étude a été réalisée par Coleman Parks au nom d’Epson Europe. 5002 consommateurs ont pris part à cette étude sur la fréquentation des magasins : 1000 pour le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne, 1002 pour l’Italie. Des consommateurs appartenant à différentes tranches d’âge ont été interrogés afin de livrer une représentation fidèle de la population concernée par les achats et la technologie. Des commentaires en fonction de l’âge viennent étoffés les données lorsque cela s’avère nécessaire.

Les différentes tranches de revenu sont également représentées en fonction des spécificités de chaque pays et région à l’intérieur d’un pays afin de fournir un contexte géographique pour les défis et tendances identifiés. Cette approche assure également que l’échantillon interrogé soit représentatif de la population de chaque pays.

Le dilemme du commerçant : vendre à un client toujours plus intelligent

L’#OmnishopperGuide de MasterCard révèle que les consommateurs font davantage de recherches en ligne et réalisent leurs achats dans un nombre plus restreint de magasins en raison de l’omniprésence de la technologie.

Le commerçant et la technologie

La technologie concerne presque toutes les transactions commerciales. Selon un rapport diffusé par MasterCard, ce phénomène engendre un vaste changement de l’expérience d’achat, que ce soit pour les commerçants ou pour les clients. Dans le monde, huit décisions d’achat sur dix sont impulsées par un appareil numérique. Les consommateurs déclarent être devenus des clients intelligents et tirent davantage de valeur ajoutée de leurs achats qu’auparavant. Cependant, les ventes réalisées en magasins physiques représentent toujours les 9/10e des dépenses totales du secteur de la distribution. Il en résulte que les consommateurs habitués aux magasins physiques réalisent leurs achats dans un nombre plus limité de magasins qu’au cours des dernières années.

« Une compréhension judicieuse des attentes des clients intelligents est fondamentale pour la réussite des commerçants ; toutefois les clients font constamment part de leur frustration de voir les commerçants ne pas avoir saisi cet aspect », explique Mathieu Loury, Senior Vice-president de Merchant Solutions pour MasterCard Advisors, la branche de services professionnels de MasterCard. « La bonne nouvelle est que des solutions existent pour à la fois analyser et répondre à ces attentes. Il faut rencontrer les « omni-consommateurs » à chaque étape de leur parcours avisé et créer un éco-système qui les fasse avancer. »

Le Retail CMO’s Guide to the Omnishopper de MasterCard rassemble les données de milliers de consommateurs dans le monde entier dont les tendances se basent sur les transactions enregistrées par MasterCard. Le rapport dévoile un certain nombre de conclusions majeures :

  • L’utilisation de la technologie pendant ses achats est quasi-universel : 80% des consommateurs déclarent utiliser la technologie durant le processus d’achat : les applications sur smartphone pour vérifier les prix, les services « click and collect » pour acheter en ligne et retirer son produit en magasin, les technologies disponibles sur le point de vente pour chercher ou commander un produit. De plus, six consommateurs sur dix font plus de recherches en ligne aujourd’hui qu’il y a deux ans.
  • Les « points de vente physiques » demeurent importants : les « omni-consommateurs » font le choix des magasins physiques pour un meilleur service client et une expérience d’achat plus sociale. Ceci contribue probablement à la croissance relativement faible de la part du e-commerce proportionnellement aux ventes globales du secteur de la distribution (7,5% mondialement).
  • Les consommateurs veulent du stock et une expérience homogène pour y accéder : les consommateurs d’aujourd’hui savent exactement ce qu’ils veulent. Citée par 73% des personnes interrogées, la frustration principale est la rupture de stock, ce qui souligne l’importance de la gestion des stocks par les commerçants.
  • Les consommateurs se sentent plus intelligents et obtiennent plus de valeur ajoutée : 80% des consommateurs dans le monde déclarent obtenir davantage de valeur ajoutée de leurs achats, à la fois en magasin et en ligne.
  • Les commerçants sont prêts pour la fidélité des « omni-consommateurs » : malgré un choix infini accessible en un simple clic, seuls 26% des consommateurs aiment essayer de nouveaux commerces. Il s’agit là d’un défi à relever pour les commerçants qui souhaitent s’attirer de nouveaux clients. 20% des consommateurs seulement déclarent enfin que la technologie les a amenés à choisir un nouveau commerçant.

“En observant les consommateurs du monde entier, les Brésiliens sont ceux qui effectuent les recherches les plus poussées. Sur des marchés développés tels le Royaume-Uni ou les Etats-unis, plus les consommateurs font de recherches en ligne, moins ils fréquentent les magasins dans le monde physique », détaille Ted Iacobuzio, Vice-président de Global Insights, MasterCard.

Méthodologie : Le Retail CMO’s Guide to the Omnishopper de MasterCard combine des informations basées sur les transactions enregistrées par MasterCard et une étude exclusive en ligne portant sur les « omni-consommateurs » conduite en juillet 2015 dans neuf pays : le Brésil, la Chine, l’Allemagne, Hong Kong, l’Indonésie, la Pologne, les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis et le Royaume Uni.

Mastercard commerçant

Les TPE françaises accélèrent leur transition numérique !

Elles sont de plus en plus nombreuses à intégrer le Web dans l’organisation de leur activité et leur stratégie de développement commercial. C’est ce que démontre une étude inédite de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) sur les usages numériques des TPE.

Coup d’accélérateur des petites entreprises françaises sur l’autoroute du numérique ! Après des années de lente évolution, les dirigeants de TPE accentuent leur mutation digitale. Aujourd’hui, plus d’un entrepreneur sur deux (55%) déclare être présent sur Internet.

C’est 6 points de plus que le taux enregistré lors de la dernière enquête menée par la FCGA sur le même thème en 2014 (49%).

Ces deux dernières années, incontestablement, les dirigeants de TPE ont accéléré leur transition numérique. Même s’il reste toujours une énorme proportion d’artisans, de commerçants et de prestataires de services totalement déconnectés du Web (45%). Et parmi ces réfractaires, ils sont une minorité (20%) à annoncer leur arrivée prochaine sur Internet. Plus préoccupant : une grosse majorité d’entre eux (80%) affirment qu’ils ne seront jamais présents sur le réseau mondial.

Le boom des sites professionnels !

La plupart des dirigeants de TPE questionnés (69,9%) sont présents sur Internet par le biais de leur propre site.

C’est pratiquement 15 points de plus qu’en 2014 (55,5%). Ceci est l’illustration la plus spectaculaire de l’accélération numérique qui gagne aujourd’hui les TPE.

Pour valoriser leurs produits et services, ils sont également nombreux à faire confiance aux sites des groupements professionnels (55,1%), aux réseaux sociaux (54,4%), aux sites collectifs (52%) ou encore aux blogs professionnels (51,1%). Quelle que soit l’option choisie, la présence sur le Web est clairement perçue comme un atout stratégique pour le développement de l’activité de l’entreprise.

La transition numérique d’abord la gestion des comptes bancaires à distance

77,2 % des dirigeants de TPE affirment ne jamais utiliser les sites Internet de leurs partenaires.

Parmi le petit quart d’entrepreneurs qui surfent sur les pages de leurs interlocuteurs professionnels, la plupart se connectent en priorité au site de leur banque (77,4%).

Gestion des comptes à distance, suivi de la trésorerie, planification des virements, vérification des opérations au débit et au crédit… : les diverses fonctionnalités des sites bancaires facilitent considérablement le pilotage financier de l’exploitation. Dans le même esprit, les sites de l’administration rencontrent également un certain succès. Jadis boudés par les TPE, ils attirent aujourd’hui une proportion non négligeable de visiteurs occasionnels (51,7%). Une tendance qui devrait s’accroître avec la généralisation progressive des télé-déclarations obligatoires.

Une proportion similaire de patrons de TPE (51,1%) déclare se rendre aussi, de temps en temps, sur les pages Web de leurs fournisseurs. Citons enfin la montée en puissance des sites des centres de gestion agréés (CGA) qui rassemblent un peu moins d’un chef de petite entreprise sur deux (49 %).

La messagerie électronique de plus en plus populaire

Après des années de résistance acharnée, les entrepreneurs apprivoisent peu à peu les multiples atouts de la messagerie électronique : facturation, prospection, fidélisation, relations avec les fournisseurs, les clients, l’administration, les partenaires….

Ils sont désormais 63% à reconnaître l’utiliser régulièrement dans le cadre de leurs activités professionnelles. C’est 9 points de plus qu’en 2014 (54%).

Néanmoins, un chef de petite entreprise sur cinq (20%) n’utilise le courrier électronique que de manière « occasionnelle », tandis que 17% des sondés prétendent ne jamais y recourir…

Selon Axelle LEMAIRE, Secrétaire d’Etat au Numérique : « Pour aller plus loin, le Conseil National du Numérique a été saisi pour identifier des actions très concrètes d’accompagnement à mettre en œuvre d’ici la fin de l’année 2016, notamment pour l’e-commerce et l’e-export. J’ai déjà ma petite idée, notamment grâce aux projets observés dans d’autres pays comme en Irlande ou au Royaume-Uni ».

Méthodologie

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

fcga transition numérique

Pourquoi fichtre voter mesprovisions.com ?

Pourquoi voter mesprovisions.com, voici une question étonnante ! Pourquoi même se poser cette question ?

Le choix de voter mesprovisions.com

Nous avons depuis plusieurs années précisé que le secteur du commerce tarde à innover dans le domaine des nouvelles technologies. La concurrence des opérateurs américains… vous aurez reconnu Amazon évidemment, est en phase de bouleverser les cartes pour les années à venir pour le petit commerce…

Comment réagir ?

La première possibilité est simple, c’est la possibilité de ne rien faire et d’attendre que le train passe « encore un petit peu », comme évoqué dans cet article savoureux dont nous vous recommandons la lecture. Un texte de Patrick Robin intitulé « Amazon Prime Now sera la pierre tombale de nombreux distributeurs français« . Cela revient à ne rien faire et attendre que ces entreprises puissent absorber totalement toutes nos libertés…

Une autre possibilité est celle d’agir. Et pour réagir, il faut des champions. Des champions susceptibles de contre-carrer les positions établies pour protéger nos libertés car, comme nous le disions à la fin de notre ouvrage « « attention à Madame la cliente, cette femme émotionnelle, instinctive et sensuelle qui, apparemment sans raison, déjoue les calculs les plus fins de nos grands techniciens. Prenons-y garde car, toute simple qu’elle soit, cette humble ménagère est, tout compte fait, la véritable patronne de nos immenses magasins et nos puissantes usines. C’est elle qui en dernier ressort décide de la fortune ou de la faillite des puissants qui croient la tenir à leur merci. Attention aussi à l’arrivée d’une nouvelle horde sauvage. Elle reviendra bien un jour – dans 10 ans, dans 20 ans – cette race d’hommes aux dents longues et aux estomacs creux qui, sans respect pour les usages, les techniques et les intérêts établis se battra à nouveau pour conquérir sa place au soleil. »*

Et les champions français chère Madame la cliente… je vous l’assure, ils ne sont pas légion… alors votons pour eux avec nos pieds, votons pour eux avec nos mains, pour que Madame la cliente puisse trouver des opérateurs nationaux. A notre connaissance il n’y en a qu’un. Alors votons dès à présent ici pour que mesprovisions.com puisse bénéficier de ce titre de « Formidable Ecommerçant 2016 ». Au-delà de ce qui pourrait paraître une boutade, c’est le moyen de protéger les données des utilisateurs libres contre les plate-forme des commerçants comme Amazon, qui ont hâte d’absorber tous vos mouvements…

voter mesprovisions.com

* Courrier d’Etienne Thil adressé à M. Wellhoff, Cabinet Krief, du 9 décembre 1971. {FAET 1971}

L’activité des TPE en recule en 2015

La 20e édition de la grande étude annuelle « Activité et Tendances », réalisée par la FCGA, est parue. Ce document inédit dresse le bilan de l’activité des TPE en 2015 en matière économique. En recul de 1,7%, le chiffre d’affaires moyen des artisans, commerçants et prestataires de services s’améliore toutefois par rapport à l’année précédente (-3,2%).

Une activité des TPE fragile…

Moins grave, mais toujours inquiétant ! Voici l’appréciation qu’il convient d’apporter à ce panorama de l’activité économique des petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services en 2015.

En moyenne, toutes professions confondues, le chiffre d’affaires des TPE enregistre un recul de 1,7% (contre 3,2% l’année précédente). Même si l’on constate une tendance à l’amélioration relative des performances (réduction du volume des pertes), aucun des 8 secteurs analysés n’affiche un taux d’accroissement positif de son activité.

Par ailleurs, seules 2 des 26 professions présentent des chiffres d’affaires au-dessus de zéro. Il s’agit des détaillants en fruits et légumes (+2,5%) et des fleuristes (+0,4%).

Toutefois, 5 secteurs d’activité sur 8 améliorent relativement leurs performancespar rapport à 2014, tout en se maintenant néanmoins dans une tendance négative :

  • Artisanat du bâtiment : 2,7% (contre 7,5%)
  • Équipement de la maison : 0,2% (contre4,5%)
  • Café-hôtellerie-restauration : 0,8% (contre 1,3%)
  • Métiers de la santé : 1,0% (contre 1,3%)
  • Équipement de la personne : 3,4% (contre 3,8%)

D’autre part, 3 autres secteurs présentent un chiffre d’affaires en recul comparativement à celui réalisé un an plus tôt :

  • Vente et réparation automobile : 2,8% (contre 1,5%)
  • Commerce de détail alimentaire : 0,8% (contre +0,2%)
  • Beauté-esthétique : 0,4% (contre0,1%)

Détail des performances, secteur par secteur

EN AMÉLIORATION RELATIVE

L’équipement de la personne : -3,4%

C’est la quatrième année consécutive de repli pour ce secteur. Très sensible à la conjoncture, il améliore à peine ses ventes par rapport à l’année précédente (3,8%). A l’exception des boutiques de lingerie qui réduisent le niveau de leurs pertes (1,6%, contre 3,9%), toutes les autres activités affichent des chiffres d’affaires en net recul : 3,9% pour le prêt-à-porter, 2,7% pour les magasins de chaussures,3,4% pour l’horlogerie-bijouterie. Souvent tributaires de la météo et des évolutions du pouvoir d’achat des ménages, ces commerces traditionnels subissent aussi de plein fouet la triple concurrence des réseaux d’enseignes, des sites de vente en ligne et des nombreux concepts low-cost.

L’artisanat du bâtiment : -2,7%

L’activité des artisans du bâtiment regagne près de 5 points par rapport à 2014 (7,5%). Elle ne remonte pas encore au niveau de 2013 (+1,6%), mais retrouve peu à peu des couleurs. Toutes les professions du secteur, de la maçonnerie (-1,8%) à la plomberie (-1,5%) en passant par l’électricité (3,8%) ou encore la menuiserie (2,9%) reconquièrent 4 à 6 points de croissance par rapport à l’année précédente. Une tendance progressive à la reprise qui se confirme au premier trimestre 2016 (0,1%).

Métiers de la santé : -1,0%

Depuis 4 ans, l’activité des pharmaciens et des opticiens régresse sans interruption. En 2015, si les opticiens récupèrent deux points de chiffre d’affaires en passant de -3,2% à -1,1%. Les pharmaciens, quant à eux, ne regagnent même pas un demi-point (1,0%, contre 1,3% en 2014). Confrontées à de nouvelles contraintes réglementaires et à un mouvement de concentration qui fait la part belle aux grands réseaux, ces deux professions tentent péniblement de se réinventer un modèle économique.

Café-hôtellerie-restauration : -0,8%

En moyenne, le secteur améliore sa performance d’un demi-point (0,8%, contre 1,3%) comparativement à l’année précédente. Si les restaurants (0,6%) et les hôtels-restaurants (0,3%) affichent des taux encore moins négatifs que la tendance sectorielle, l’activité des cafés, en revanche, est en chute : 1,7% après +0,2% en 2014. Des chiffres qui s’inscrivent dans contexte de baisse générale de la fréquentation des établissements, notamment en raison de la raréfaction de la clientèle étrangère après les attentats de Paris.

L’équipement de la maison : -0,2%

Dynamisé par la relance des ventes dans les fleuristeries indépendantes (+0,4%, contre4,6%), le secteur réduit sensiblement le volume de ses pertes en 2015 : 0,2%, contre 4,5% un an plus tôt. De leur côté, les commerces spécialisés dans la vente d’électroménager, TV, Hifi affichent un chiffre d’affaires en baisse de 2,7%, finalement assez proche de celui enregistré en 2014 (3,3%). Ce sont surtout les équipements de télécommunications, le petit électroménager et les consommables qui stimulent les ventes.

Une activité des TPE en recul

Vente et réparation auto-moto : -2,8%

L’activité des garagistes indépendants se rétracte nettement en 2015 :2,8%, contre1,5% un an plus tôt. Ils ne bénéficient pas du spectaculaire redécollage des ventes de voiture neuves intervenu l’année dernière : +6,8%, la meilleure performance depuis 2009 avec plus de 1,9 millions d’unités commercialisées. La concurrence tarifaire des enseignes spécialisées et les offres packagées des concessionnaires, incluant l’entretien-réparation, grignotent les parts de marchés de ces réparateurs traditionnels.

Commerce de détail alimentaire : -0,8%

C’est une première depuis 5 ans. En 2015, l’activité des commerces de détail alimentaires passe en dessous de zéro. A l’exception des détaillants en fruits et légumes (+2,5%) et des pâtisseries artisanales (0,0%), toutes les professions du secteur affichent un chiffre d’affaires en recul : 1,2% pour la boulangerie-pâtisserie, 1,3% pour la boucherie-charcuterie, 0,1% pour la charcuterie, 1,5% pour l’alimentation générale.

Métiers de la beauté et de l’esthétique : -0,4%

Moins de visites, une demande de prestations basiques, peu d’achats de produits complémentaires… Voici les trois principaux facteurs qui expliquent la baisse d’activité dans les salons de coiffure (0,5%) et les instituts spécialisés dans les soins esthétiques à la personne (0,2%). Il faut aussi ajouter la féroce concurrence des enseignes qui cassent les prix et celle, pas toujours loyale, de prestataires indépendants à domicile.

Méthodologie de l’étude « Activité et Tendances »

Cette dernière édition du recueil « Activité et Tendances » analyse l’évolution du chiffre d’affaires en 2015, de 26 professions issues de 8 grands secteurs d’activité. Les chiffres clés d’un échantillon représentatif de 17 000 TPE ont été finement étudiés pour les besoins de cette étude. Ces petites entreprises, en majorité individuelles, sont toutes membres d’un centre de gestion agréé. 70 CGA appartenant à notre réseau ont participé activement à la collecte des données.

fcga activité des TPE

 

La différenciation du commerce à Paris

Comme ailleurs, le commerce à Paris doit faire preuve d’imagination, de créativité et avoir une énergie débordante pour se différencier. Grégory Vissac, opticien visagiste depuis 8 ans dans la très touristique rue des Martyrs revient sur ses trucs et astuces pour réussir à se développer.

Les principaux critères de différenciation du petit commerce à Paris

Être artisan commerçant c’est être capable de positionner son point de vente dans l’appareil commercial. Il faut penser la forme de commerce du point de vente et caractériser la situation de celui-ci en fonction des  principaux critères  de différenciation (la spécialisation, la dimension de la surface de vente, la situation géographique…).

Si bien sûr, l’emplacement est un paramètre important du succès d’un petit commerce, il ne se suffit pas … loin s’en faut.

C’est l’offre complète qui doit être travaillée et actualisée régulièrement. Il faut sans cesse penser à tous les critères objectifs qui pourront avoir une influence : la clientèle, la gamme, les services, le mode d’approvisionnement mais aussi des paramètres plus subjectifs comme la décoration ou l’animation (événements…).

« En 8 ans, j’ai refait totalement toute la décoration de ma boutique passant du look coloré branché au style industriel mêlé de vintage. C’est un vrai investissement personnel ! »

L’objectif : attirer le regard du passant et donner envie d’entrer

Passé la porte c’est ensuite le professionnalisme et la qualité du service qui priment. Notre ADN : proposer une lunette de créateur adaptée à la personnalité et au physique du client. L’Artisan du Regard est avant tout un lieu où l’on trouvera un produit différenciant, une offre sur mesure… loin de l’esprit des chaînes de franchise.

« Dans le quartier de Montmartre, l’esprit de famille est un vrai atout. Habitants et commerçants sont attachés au commerce de proximité et nous faisons tout pour entretenir et animer notre rue. Par exemple, deux fois par an, les commerçants organisent un vide grenier. »

Face  à la concurrence des grandes surfaces et du e-commerce, le plus grand atout des commerces de proximité est la relation humaine. Nos petits commerces contribuent au charme de Paris …

A propos de L’Artisan du Regard

L’Artisan Du Regard a été créé par Grégory Vissac, opticien et passionné de l’objet « lunette ». Chineur de nouvelles tendances, Grégory Vissac propose dans sa boutique au cœur du très en vue IX arrondissement de Paris, une sélection de créateurs avant-gardes et exclusifs pour les amoureux des lunettes uniques. Souvent comparé au Colette des lunettes, L’Artisan Du Regard est un concept store dédié aux lunettes.

  • Une vingtaine de marques de créateurs : Anne et Valentin, Lunor, Masunaga, Rolf, Jean-Philippe Joly, Joël Lesca…
  • L’Artisan Du Regard : 35, rue des Martyrs, 75009 Paris – Opticien depuis 1942
  • Site web : www.artisanduregard-opticien.com

artisans du regard petit commerce à Paris

TPE : les tops et les flops en 2015 !

Secteur par secteur, profession par profession, tour d’horizon des « tops » et des « flops » des TPE, les petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services en 2015. Une enquête exclusive de la FCGA, réalisée en partenariat avec Banque Populaire.

Les tops

  1. Les magasins de meubles: + 3,7 %
  2. Les agences immobilières: + 3,4 %
  3. Les cavistes: + 2,8 %

Les flops

  1. Les studios photo: – 7,8 %
  2. Les entreprises de carrelage-faïence: – 5,2 %
  3. Les entreprises de plâtrerie-staff-décoration: – 4,7 %

Quelques signes de convalescence, mais toujours dans un état critique !

Tel pourrait être le bulletin de santé 2015 des petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services.

Avec un indice moyen d’activité en recul de 1,7 % (contre 3,2 % un an plus tôt), la situation économique des petites entreprises reste globalement fragile, malgré les tendances encourageantes observées dans certaines professions.

Sur les 11 familles professionnelles dont les revenus ont été passés au crible par les statisticiens de la FCGA, 5 enregistrent un chiffre d’affaires à la baisse, tandis que 6 améliorent relativement leurs performances en se contentant, toutefois, de diminuer le volume de leurs pertes.

Quatre enseignements à retenir

  • Tous les secteurs analysés affichent des taux d’activité négatifs entre 0,2 % (Equipement de la maison) et 3,4 % (Equipement de la personne) qui traduisent soit des reculs nets, soit des mouvements d’amélioration relative par rapport à l’année précédente. Pas un seul taux sectoriel positif cette année.
  • L’artisanat du bâtiment, locomotive économique des TPE, se redresse difficilement (-2,7 % contre – 7,5 % en 2014). Presque toutes les professions du secteur améliorent relativement leur chiffre d’affaires sans pour autant renouer véritablement avec la croissance.
  • Le commerce de détail alimentaire est le secteur qui concentre le plus grand nombre de professions qui présentent un chiffre d’affaires positif. 4 sur 9 affichent un taux d’activité au-dessus de zéro : vins et spiritueux (+ 2,8 %), fruits et légumes (+ 2,5 %), poissonnerie-primeurs (+ 1,4 %) et crémerie-fromagerie (+ 0,4 %). Dans ce dernier cas, la tendance réelle est toutefois moindre comparativement à celle de l’année précédente (2,4 %).
  • Aucun des 11 secteurs sondés ne peut se prévaloir d’une véritable progression d’activité en 2015. Même s’ils font relativement « mieux » qu’en 2014, pour la plupart d’entre eux, ils ne parviennent pas à rompre, pour autant, avec la tendance négative qui bride le développement de leur chiffre d’affaires.

Le palmarès des secteurs des TPE

6 secteurs améliorent relativement leurs performances

  • L’équipement de la maison : – 0,2 % (contre 4,5 % en 2014)
  • Les services : – 0,4 % (contre 3,7 % en 2014)
  • Les cafés, hôtels et restaurants : – 0,8 % (contre 1,3 % en 2014)
  • Les métiers de la santé : – 1,0 % (contre 1,3 % en 2014)
  • L’artisanat du bâtiment : – 2,7 % (contre 7,5 % en 2014)
  • L’équipement de la personne : -3,4 % (contre 3,8 % en 2014)

5 secteurs enregistrent un chiffre d’affaire en recul

  • La vente et la réparation auto : – 2,8 % (contre 1,5 % en 2014)
  • Les transports : – 2,6 % (contre + 0,3 % en 2014)
  • La culture et les loisirs : – 2, 1% (contre 1,9 % en 2014)
  • Le commerce de détail alimentaire : – 0,8 % (contre + 0,2 % en 2014)
  • La beauté-esthétique : – 0,4 % (contre 0,1 % en 2014)

Le hit-parade des professions TPE

LES TOPS TPE

Sur le podium

  1. Les magasins de meubles : + 3,7 %

Les commerces indépendants spécialisés dans la vente de meubles domestiques tirent clairement profit du redémarrage inattendu de ce marché. Selon une note de conjoncture de la Fédération française du négoce de l’ameublement et de l’équipement de la maison (FNAEM), 2015 est l’année de la reprise pour les professionnels du meuble. Après trois exercices de recul consécutifs ( 3,0 % en 2012, 2,9 % en 2013 et 1,5 % en 2014), le secteur retrouve enfin le chemin de la croissance et voit ses ventes progresser de 2,4 % sur l’ensemble de l’exercice pour atteindre les 9,34 milliards d’euros TTC.

  1. Les agences immobilières: + 3,4 %

Portée par la hausse des transactions, l’activité des agences immobilières s’envole en 2015. Après une stabilité au 1er semestre (entre 695 000 et 700 000 sur 12 mois glissants), le volume des transactions a augmenté de façon continue et rapide depuis le mois de juin selon la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). Jusqu’à atteindre et peut-être même dépasser les 800 000 ventes en 2015, ce qui équivaut à une hausse de 15,6 %. Une aubaine pour les professionnels du secteur dont le chiffre d’affaires progresse de 3,4 % (contre 9,4 % un an plus tôt).

  1. Les cavistes: + 2,8 %

C’est la plus forte hausse d’activité du commerce de détail alimentaire en 2015. Les cavistes réalisent une bonne performance (+ 2,8 %, contre 1,9 % un an plus tôt) dans un contexte pourtant marqué par une baisse constante du nombre de buveurs réguliers de vin. C’est ce que démontre une récente étude de FranceAgrimer sur la consommation de cette boisson profondément liée à l’identité culturelle française. Majoritaires (51 %) en 1980, les « buveurs réguliers » ne représentent plus que 16 % des consommateurs en 2015. Une population plutôt âgée et masculine.

Et aussi…

Les commerces de fruits et légumes (+2,5 %, contre 2,1 % en 2014), les poissonniers primeurs (+ 1,4 %, contre + 0,0 % en 2014), les fleuristes (+ 0,4 %, contre 4,6 % en 2014).

LES FLOPS TPE

Dans le rouge

  1. Les studios photo: – 7,8 %

L’avenir s’assombrit pour les studios photo traditionnels… La profession figure, pour la seconde fois consécutive, dans les trois premiers flops de l’année ( 7,8 %, contre 8,9 % en 2014). Les particuliers, qui disposent aujourd’hui d’outils numériques parfaitement fiables, réalisent eux-mêmes leurs travaux (retouches, montages, tirages éventuels…) et prises de vue (événements familiaux, fêtes…) et font donc de moins en moins appel aux services des professionnels. Ces derniers tentent de se repositionner sur de nouveaux concepts, plus attractifs : livres cadeaux, objets de communication, restauration et numérisation de photos anciennes…

  1. Les entreprises de carrelage-faïence: – 5,2 %

Même si la profession améliore relativement son activité en 2015 ( 5,2 % contre 12,1 % en 2014), elle apparaît néanmoins – et pour la troisième fois consécutive – parmi les pires résultats de l’année. Deux facteurs peuvent expliquer cette contre-performance : le manque de chantiers dans le neuf et l’essoufflement du marché de l’entretien-rénovation dans l’ancien. Une double menace qui affaiblit, d’ailleurs, la plupart des autres corps de métiers de l’artisanat du bâtiment.

  1. Les entreprises de plâtrerie-staff-décoration: – 4,7 %

La situation se détériore encore en 2015 dans ces entreprises artisanales du bâtiment : 4,7% contre – 2,1 % l’année précédente. A l’instar des carreleurs, ces professionnels subissent directement les effets de la raréfaction des chantiers sur le marché du neuf comme dans l’ancien. Toutes les professions du bâtiment, malgré les améliorations relatives constatées chez certaines d’entre elles, souffrent de ce déficit chronique de commandes.

Et aussi…

L’électricité ( 3,8 %, contre 8,7 % en 2014), le commerce de cycles et scooters ( 3,8 % contre + 1,4 % en 2014), l’horlogerie-bijouterie ( 3,4 % contre 3,9 % en 2014), le terrassement-travaux publics (3,6 % contre 6,6 % en 2014), la peinture(2,9 %, contre 7,9 % en 2014), la chaussure ( 2,7 % contre 2,4 % en 2014).

AVIS D’EXPERT

Yves MARMONT, Président de la FCGA, précise : « Même si l’indice moyen d’activité s’améliore en 2015 (- 1,7 %, contre – 3,2 % en 2014), la situation économique des petites entreprises du commerce et de l’artisanat reste extrêmement fragile. La timide croissance de l’économie française et l’absence de véritable reprise, malgré une certaine résistance de la consommation des ménages, n’ont pas permis un vrai redémarrage de l’activité dans les TPE ».

fcga banque populaire tpe

Commerce de détail : hausse des ventes en janvier

En janvier 2016, le volume des ventes croît dans l’ensemble du commerce de détail et les services aux ménages

En janvier 2016, le volume des ventes rebondit nettement dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (+4,6%). Il progresse de nouveau dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles (+1,0%), les services aux ménages (+1,0%) et, très légèrement, dans l’hébergement et restauration (+0,2%).

Nouvelle hausse dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles

En janvier, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles progresse de nouveau (+1,0%, après +1,1% en décembre). Selon les premières estimations, il croîtrait de nouveau en février 2016 (+0,6%).

La hausse de janvier provient du commerce hors magasin (+2,7%) et en magasins spécialisés (+1,3%), alors que le volume des ventes est quasi stable dans les magasins non spécialisés. Dans le commerce spécialisé, les ventes en volume s’accroissent surtout pour les autres équipements du foyer (électroménager ; meubles, etc. : +3,2%) et les autres magasins spécialisés (habillement, parfumerie, etc. : +0,8%), comme en décembre.

Le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles augmente légèrement sur les trois derniers mois (+0,3%, T/T-1) et nettement sur un an (+3,2%, T/T-4).

Fort rebond dans le commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles

En janvier, le volume des ventes rebondit vigoureusement dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (+4,6%, après −2,1% en décembre). Ce rebond est porté par le commerce de véhicules automobiles (+4,2%) et par le celui d’équipements automobiles (+6,7%).

Le volume des ventes de l’ensemble du secteur augmente sur les trois derniers mois (+0,8%) et vigoureusement sur un an (+5,3%).

Légère hausse dans l’hébergement et restauration

Dans le secteur de l’hébergement et restauration, le volume des ventes ralentit nettement en janvier (+0,2%), après une hausse en décembre (+1,5%). Il se redresse dans l’hébergement (+0,9%, après −0,1% en décembre) tandis qu’il se stabilise dans la restauration (0,0%, après +2,0% en décembre).

Le volume des ventes de l’ensemble du secteur augmente sur les trois derniers mois (+0,7%) et sur un an (+2,9%).

Nouvelle hausse dans les services aux ménages

En janvier, le volume des ventes des services aux ménages continue d’augmenter (+1,0%), un peu moins vite toutefois qu’en décembre (+2,1%). Les activités sportives, récréatives et de loisirs (+6,4%) et les activités créatives, artistiques et de spectacle (+4,1%) contribuent largement à la hausse d’ensemble. À l’opposé, le volume des ventes baisse encore dans l’organisation de jeux de hasard et d’argent (−2,7%) et se replie dans la réparation d’ordinateurs et d’équipements d’ordinateurs (−1,1%) et les autres services personnels (−0,5%).

Le volume des ventes des services aux ménages augmente sur les trois derniers mois (+2,1%) et sur un an (+4,6%).

Révisions : des séries entièrement recalculées selon une nouvelle méthodologie

Les révisions sont plus importantes qu’à l’accoutumée. Elles s’expliquent par le changement de méthodologie adopté (cf. avertissement). Ainsi, l’évolution du volume des ventes en décembre 2015 est rehaussée de 0,7 point dans l’hébergement et restauration et de 1,5 point dans les services aux ménages. À l’inverse, elle est abaissée de 0,2 point dans le commerce de détail et de 1,3 point dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles.

En février, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires se redresse

En février 2016, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires rebondit (+1,2% après −0,7% en janvier). La hausse est générale quel que soit le type de produits : alimentaires (+1,1%), non alimentaires (+1,7%) ou carburants (+1,6%).

insee

Locaux commerciaux recevant du public : êtes-vous aux normes ?

Si vous êtes propriétaire d’un « établissement recevant du public » (ERP), vous avez dû – depuis le 27 septembre 2015 – le mettre aux normes pour sa sécurité incendie et son accessibilité. Cela concerne tous les locaux commerciaux comme les magasins et bureaux, cafés, restaurants, hôtels, mais aussi les établissements flottants (péniches) et les structures fixes ou provisoires (chapiteaux ou structures gonflables).
En situation d’acquisition ou de reprise d’un ERP, vous devez également vérifier que le local où vous projetez de vous installer est compatible avec l’activité commerciale ou artisanale que vous envisagez.

La FCGA, Fédération des centres de gestion agréés vient à cet effet de mettre en ligne un article de synthèse de vos obligations : Lire l’article (PDF).

Locaux commerciaux