Pour les commerces de proximité qui souhaitent de la mobilité d’encaissement, que vous souhaitiez réduire le coût de votre terminal de paiement… Le Crédit Agricole a mis en place le Smart TPE.
Le Smart TPE pour de nombreux usages
A partir de votre smartphone ou encore d’une tablette, vous pouvez dorénavant transformer ces outils en terminal de paiement électronique grâce à un dispositif léger et facilement transportable.
Le smartphone qui vous suit partout permet alors d’encaisser les règlement par carte bancaire, même au domicile de vos clients. La connection Bluetooth permet également d’éditer un ticket sur une imprimante portable. A défaut, le ticket peut être envoyé de manière dématérialisée et le tour est joué !
Grâce au Smart TPE et son application installée, vous pouvez faire le point à tout moment sur votre activité et bénéficiez de fonctionnalités pour gérer votre chiffre d’affaires : stockage des tickets carte bancaire, mise à disposition des rapports de télé collecte et des rapports d’activité.
Même pour les forces de vente et les livreurs
ce Smart TPE peut également être utilisé par une équipe de vendeurs : vous pouvez attribuer à chacun des identifiants, déléguer le suivi d’activité à un gestionnaire, et animer votre force de vente avec des reportings détaillés par vendeur.
Si votre activité est saisonnière, vous pouvez suspendre à tout moment votre forfait, sans frais et jusqu’à 3 fois par année civile…
Spécialisée dans les vêtements de qualité pour les femme, la boutique Tempo – également connue sous l’ancienne appellation Toutricot – envisageait de retravailler son aménagement vitrine et mieux montrer l’offre à sa clientèle féminine. C’est donc Myriam, la dirigeante de Tempo Nancy qui aura décidé de suivre une formation.
Tempo Nancy vers une nouvelle présentation de l’offre
Michel, l’époux de Myriam, précise : « les attentes de la clientèle changent et il nous est primordial de suivre ces attentes. Les femmes sont actives, exigeantes. Il nous fallait donc suivre cette tendance également pour nous-même et envisager de présenter l’offre de manière plus active et attractive. »
Myriam confirme ce choix : « je suis une fille de commerçants et nous avons repris cette boutique que nous avons décidé de totalement réaménager pour actualiser la présentation de notre offre de vêtements pour femmes. » Elle continue : « je souhaitais suivre cette formation qui permet de mettre en oeuvre directement ce que l’on apprend. La ‘théorie’, si l’on peut dire, est directement applicable et même le commerce voisin a bien vu qu’il y avait eu du changement pour notre clientèle ! »
Selon Myriam : « Je n’avais pas intégré à quel point la clientèle peut voir de côté notre boutique lorsqu’elle marche le long de la rue. Cette rue est devenue piétonne et il nous fallait réagir. C’était primordial ».
Tempo
4 bis rue des Ponts
54000 Nancy
Tél. : 03 83 35 09 40
Tempo Nancy avant la mise en oeuvre de la formation
C’est immédiat, la boutique augmente en lisibilité de l’offre dès l’application des principes de la formation. Des fonds de vitrine ont notamment été utilisés pour trancher avec la présentation sur mannequins avec des couleurs plus vives.
« La boutique donnait, c’est vrai, une impression de vide parfois et nous avions négligé l’impact de l’éclairage pour valoriser notre offre ou tout simplement aider notre aimable clientèle à se retrouver dans une gamme très large » selon Myriam.
C’est une multitude de réglages qu’il faut mettre en oeuvre, mais nous sommes sur la bonne voie en montrant mieux notre offre.
Depuis que nous avions refait notre boutique, le blanc dominait alors que nous avions beaucoup de vêtements de couleur qui n’étaient pas mis en avant.
La présentation est dorénavant plus attractive en appliquant des principes simples que nous avons vus pendant cette formation sur l’aménagement de boutique.
Le Conseil d’administration du Conseil du Commerce de France (CDCF) a décidé de rédiger une plate-forme de propositions du Commerce, dans la perspective des élections de 2017 (présidentielle, législatives et sénatoriales). Un lien parfaitement en phase avec un autre appel pour la TVA Sociale.
Le CDCF interpelle
Fruit d’un travail collaboratif de plusieurs mois entre les administrateurs issus des fédérations adhérentes, l’objectif de ce Manifeste est d’interpeller les candidats sur la nécessité d’accompagner la triple révolution technologique que vit actuellement le commerce (e-commerce, robotisation et numérisation des données) afin de préserver la dynamique d’emploi du secteur.
Ces propositions ont été présentées à la presse, le 14 février 2017 et feront l’objet d’une campagne de mobilisation (voir communiqué) dont le point d’orgue sera la 9e édition des États Généraux du Commerce, qui rassemblera plus de 350 acteurs du commerce le 21 mars 2017 à la Maison de la Chimie.
Les propositions s’articulent autour de 3 axes :
le développement équilibré de toutes les formes de commerce, grâce notamment à une équité fiscale entre les différents acteurs du commerce (remplacement de la fiscalité locale assise sur les surfaces de vente par une fiscalité assise sur la valeur ajoutée – via la CVAE, et/ou la vente, via la TVA), un allègement du droit de l’urbanisme commercial pour la rénovation du parc existant, la création d’un crédit d’impôt investissement numérique pour accompagner la digitalisation du commerce, la libéralisation de l’ouverture dominicale des commerces).
l’emploi et la formation en alternance, avec la réduction du coût du travail (exonération de charges pour les bas salaires, « barémisation » des allégements de charges, doublement de seuils sociaux), la valorisation de l’alternance (stabilisation du système de financement, exonération de charges sociales pour tous les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, l’extension du crédit d’impôt apprentissage au contrat de professionnalisation), et le soutien à la reprise d’entreprise par les salariés.
la simplification de la vie des commerçants, avec notamment la simplification du droit du travail (dont temps partiel, accords majoritaires, compte pénibilité…), l’obligation de réaliser des études d’impact avant l’adoption de nouvelles normes ou encore la valorisation des bonnes pratiques au travers d’une fiscalité incitative.
Le Conseil du Commerce de France (CdCF) pour mémoire
Créé en 1945, le Conseil interprofessionnel du commerce est devenu en 2000, le Conseil du Commerce de France. Regroupant une trentaine de fédérations professionnelles, il représente le commerce dans toute sa diversité et rassemble aussi bien les commerces indépendants ou franchisés, que le commerce associé ou la grande distribution intégrée, de tous secteurs : équipement de la personne, équipement de la maison, alimentation… Il est l’expression de toutes les formes de distribution : commerces de proximité, centres commerciaux, e-commerce… Il représente 70 % des emplois d’un secteur dans lequel travaillent 3,5 millions de femmes et d’hommes. Sa vocation est de défendre et promouvoir le commerce, secteur majeur de l’économie nationale auprès des pouvoirs publics français et européens. À ce titre, il assure notamment la première vice-présidence de la Commission de concertation du commerce (la 3C), instance présidée par le ministre en charge du commerce et qui a été officiellement installée le 11 avril 2016 par Martine Pinville.
Le e-Commerce a connu une forte croissance en 2016 (+13%) en comparaison avec le commerce traditionnel. L’année a été marquée par le développement rapide des ventes sur mobile et l’adoption massive des réseaux sociaux. Les PME estiment avoir des perspectives favorables en e-Commerce et le marché de l’emploi restera très dynamique en 2017.
Selon les résultats de la 10° édition de l’enquête sur le « Profil du e-Commerçant 2017 » menée par Oxatis, une entreprise sur deux a connu la croissance en 2016 grâce à la vente en ligne. Cette croissance ne se fait pas au détriment de la rentabilité puisqu’elles sont trois sur quatre à être rentables. De plus en plus de PME utilisent l’internet pour leur activité (15% en 2016 vs 10% en 2015). Leur développement est porté par l’adoption massive du mobile, l’essor du click & collect, l’impact croissant des réseaux sociaux et le développement à l’international. Selon les estimations de l’enquête, le marché reste dynamique en 2017 et les créations d’emploi dans le e-Commerce pourraient représenter plus de 30% des créations d’emplois marchands en France.
Profil du e-Commerçant : que comprendre de cette étude ?
Les faits marquants à retenir de l’enquête sont la croissance du e-Commerce et le fait qu’il réussisse à convaincre les acteurs traditionnels (28% en 2016 vs 23% en 2013). La transformation numérique des entreprises se concrétise également par la baisse de la part des pure-players (37% en 2016 vs 45% en 2013). Par ailleurs la part des entreprises de plus de cinq employés qui vendent en ligne a augmenté de 10% en 2015 à 15% en 2016. On note que les e-Commerçants s’installent de plus en plus dans les communes rurales de moins de 20 000 habitants (81% en 2016 vs 76% en 2015) au détriment des grandes villes (19% en 2016 vs 23% en 2015). Cela nous permet de constater que les petits e-commerçants grandissent, et que les PME sont de plus en plus nombreuses à adopter le e-Commerce.
L’étude menée par Oxatis démontre également que les e-Commerçants qui vendent aux particuliers (B2C) développent pleinement leur potentiel en proposant des ventes aux professionnels (B2B) : 48% des marchands interrogés affirment pratiquer ce type de commerce.
La réussite du e-Commerce et le succès des réseaux sociaux
On note que 2016 marque une rupture dans les usages qui portent le e-Commerce avec le développement des ventes sur smartphones, en cross-canal et sur les réseaux sociaux.
80% des entreprises interrogées disposent d’une version mobile de leur site e-Commerce. Un chiffre stable à mettre en rapport avec l’explosion de ventes sur smartphones. Le nombre de sites réalisant plus de 10% de leur chiffre d’affaires sur mobile a été multiplié par deux et demi en un an : ils ne représentaient que 19% en 2015 alors qu’ils étaient 52% en 2016. Un succès du m-Commerce qui concerne tous les secteurs d’activité.
L’enquête révèle aussi l’essor du click & collect (commande en ligne et retrait en magasin). Un mode de « livraison » adopté par un e-Commerçant sur trois en 2016. Une stratégie qui permet de générer du trafic en magasin pour les 28% d’entreprises qui vendent en ligne et disposent de boutiques physiques. 40% d’entre-elles constatent une augmentation de leur chiffre d’affaires en magasin grâce à leur site e-Commerce (contre 29% en 2014).
Les e-Commerçants interrogés soulignent également l’importance des réseaux sociaux dans le développement des ventes sur Internet. Le pourcentage des marchands utilisant les réseaux sociaux dans un but professionnel reste stable depuis 2015 à 83%. On note que Facebook renforce sa position de leader (avec 79% d’e-Commerçants qui déclarent l’utiliser à des fins commerciales contre 76% en 2015), loin devant Twitter (20%) ou LinkedIn (10%). De son côté, Google+ perd près de la moitié de ses utilisateurs e-Commerçants par rapport à 2015 (13.5% en 2016 vs 22% en 2016).
e-Commerce : générateur d’emplois et accélérateur du business à l’international
Le e-Commerce est un secteur très dynamique pour l’emploi : 17% des entreprises qui vendent sur Internet ont embauché au moins un salarié en 2016 contre 4.4% des entreprises dans le commerce traditionnel (Source INSEE). Une croissance de quatre points par rapport à l’année dernière. On peut estimer que sur l’ensemble des sites e-Commerce recensés en France (environ 200 000 selon la FEVAD) cela représente 34 000 emplois créés en 2016. 26% des e-marchands annoncent vouloir embaucher au moins une personne l’année prochaine. Ces intentions d’embauche représentent 52 000 emplois à créer en 2017, soit plus de 30% des créations d’emplois marchands en France en 2017 selon l’INSEE.
Le e-Commerce facilite également le développement des entreprises à l’international : 55% des e-Commerçants exportent déjà leurs produits contre seulement 12% de la totalité des entreprises françaises selon les derniers chiffres de la Direction Générale des Entreprises (DGE).
Méthodologie :
Enquête menée par Oxatis pour la 10ème année consécutive, du 16 novembre 2016 au 23 décembre 2016, sur plus de 2 100 e-Commerçants dont 430 répondants en France.
La méthodologie, le processus de collecte et de traitement des informations ainsi que les résultats chiffrés ont été audités et validés par KPMG en janvier 2017.
Connaissance de leurs droits rattachés au régime obligatoire, perception de la qualité de leur couverture de base, souscription de contrats complémentaires, demande de services supplémentaires… Une enquête inédite de la FCGA passe en revue les attentes des dirigeants de TPE matière de protection sociale.
Les dirigeants de TPE en question
Le régime obligatoire, kézako ? Missions de l’organisme, nature des droits ouverts, mode de calcul des cotisations, droits annexes ou encore versement des prestations : tous ces sujets demeurent bien flous dans l’esprit de la majorité des artisans et commerçants questionnés.
La plupart d’entre eux (67,2%) déclare être mal informés sur leur couverture d’assurance maladie obligatoire. Qu’il s’agisse de créateurs récemment affiliés ou de dirigeants rattachés depuis longtemps au régime de protection sociale des indépendants…
Pharmacie, optique, dentaire : priorité aux frais de santé !
Pour améliorer les garanties offertes par le régime de base en matière de maladie, invalidité ou retraite, la majorité des entrepreneurs sondés déclare avoir souscrit un contrat complémentaire.
Dans la plupart des cas (63,4%), ils souhaitent d’abord bénéficier d’une meilleure couverture des frais de santé : pharmacie, optique, dentaire… Ils sont moins nombreux à penser aux conséquences d’un arrêt de travail sur le niveau de leurs revenus en cas de maladie ou d’accident (56,5%). Enfin, malgré une fiscalité avantageuse, ils ne sont que 56,7% à avoir opté pour un dispositif de retraite complémentaire.
Régime des indépendants vs régime des salariés ?
Lorsqu’on leur demande s’ils estiment que leur couverture maladie obligatoire est comparable à celle dont bénéficient les salariés, les dirigeants de petites entreprises interrogés répondent massivement par la négative.
Pourtant, en réalité, la protection est quasiment identique dans les deux cas. Ainsi, ils ne sont que 18,9% à affirmer que la prise en charge d’un arrêt de travail pour maternité est comparable, que l’on soit salarié ou indépendant. Ils sont encore moins nombreux (12%) à penser qu’un arrêt de travail en cas d’accident ou maladie ouvre droit aux mêmes prestations.
Des téléconseillers pas toujours faciles à joindre…
Temps d’attente trop long, faible disponibilité des téléconseillers, horaires d’ouverture du service trop restreints… Les dirigeants de TPE (30,47%) souhaiteraient pouvoir joindre plus facilement leur organisme conventionné par téléphone. Plus d’un quart d’entre eux (25,95%) réclament un meilleur accueil de proximité, avec des structures locales dédiées pour y effectuer leurs démarches. Dans une proportion similaire (24,12%), les dirigeants de TPE apprécieraient également de pouvoir accomplir leurs formalités en ligne.
AVIS D’EXPERT
Bruno LIONEL-MARIE
Bruno LIONEL-MARIE, Responsable national du développement de la Ram, 1er organisme conventionné du Régime social des indépendants (RSI)
« … Le professionnel indépendant bénéfice d’une couverture de base sensiblement équivalente à celle du salarié, mais il doit bâtir une protection sociale complémentaire en fonction de sa situation professionnelle et personnelle. »
« … Il est fréquent d’entendre que les salariés bénéficient d’une meilleure couverture que les indépendants, alors que la couverture de base est quasiment identique en ce qui concerne la maladie tant en prestations en espèces qu’en nature. »
« … On constate que les chefs d’entreprise recherchent, avant toutes choses, des services leur permettant de simplifier et de faciliter la gestion quotidienne de leur assurance maladie. »
Méthodologie de l’Observatoire
Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17.000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2.000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.
Cap Vital Santé Égly, une entreprise spécialisée dans le matériel médical et le maintien à domicile, n’avait pas repensé a son espace de vente ouvert sur Égly (Essonne) depuis plusieurs années. « C’est Céline Féron, la responsable du magasin qui nous a alerté » précise Sébastien Mallet, l’un des gérants.
Sébastien Mallet et Jérôme Gladkowski, co-dirigeant de cette entreprise, commercialisent des produits pour les professionnels de santé et les particuliers. Ils ont eu la volonté de se former pour réaménager le magasin.
Jérôme Gladkowski : « C’est vrai qu’après l’application des principes de la formation, notre boutique reprend vie. Fini l’esprit entrepôt que nous avions parfois. La clientèle bénéficie de plus d’espace pour circuler, c’est surtout important car nous accueillons régulièrement des personnes à mobilité réduite et nous devons garder notamment une surface au sol conséquente pour leur permettre d’essayer certains matériels comme les fauteuils roulants. Nous avons également clarifié la présentation de notre offre aujourd’hui et je vous invite à découvrir tout cela, même si nous devons finaliser notre nouvel affichage, en venant au 3 rue Molière. Notre boutique est sur Égly, prêt de l’Intermarché. »
De g. à d. : Jérôme Gladkowski, Céline Féron et Sébastien Mallet
L’espace d’origine
La clarification de l’offre tout en multipliant les propositions au public
Un espace de vente encombré qui ne facilitait pas le choix pour la clientèle
« Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose » pour mieux accompagner la clientèle
Un choix qui est là mais dont la disposition nécessitait une présentation
La simplification de la présentation permet de mieux désigner les espaces et libère la clientèle
La préférence des Français pour le marketing au point de vente, média du dernier mètre, se renforce en 2016. Selon la dernière enquête POPAI France réalisée par Harris Interactive, le marketing au point de vente est la forme de publicité la plus plébiscitée par les Français. Parmi les supports proposés en magasin, 71% d’entre eux considèrent que le présentoir est l’outil le plus efficace pour déclencher l’acte d’achat.
Le point de vente comme premier média
Même si la tendance est à la digitalisation des points de vente, la publicité physique est la plus à même de faire basculer le consommateur vers l’achat.
Les présentoirs et testeurs sont pour les deux tiers des Français, les formes les plus efficaces pour provoquer l’acte d’achat loin devant les dispositifs vidéo et digitaux.
Concernant le contenu, les promotions et les prix pratiqués, en général, sont des insights importants. La maîtrise du pouvoir d’achat reste primodrial pour les Français.
« Cette étude révèle une fois de plus que les outils marketing déployés en point de vente influencent le comportement du client et sont bien, voire très bien perçus. Ils créent un affect entre la marque et le consommateur. […] Ce baromètre montre le dynamisme de notre secteur et fait écho à notre dernière étude Marché POPAI/Harris. Elle donne un chiffre d’affaires de la PLV en France en nette croissance avec +3,5% alors que les dépenses en communication sont en recul constant depuis plusieurs années » selon Philippe Ecran, Président de POPAI France.
Evidemment, reprendre une entreprise n’est pas un sujet anodin. Nous sommes en train d’achever une année 2016 qui a vu au moins deux surprises politiques et économiques importantes : le Brexit et l’élection de Donald Trump, mais qui est également marquée par une économie mondiale plus incertaine, avec un ralentissement de la croissance. En France, 2017 verra également les élections présidentielles et, donc une période d’incertitude.
Est-il raisonnable de reprendre une entreprise aujourd’hui ?
L’Europe risque d’être confrontée à la fin de « l’alignement des planètes » (baisse de l’euro, prix de l’énergie faible et demande mondiale soutenue). Il semble qu’une ère économique nouvelle va s’ouvrir. « C’était mieux avant », cela est bien connu mais soyons un peu anglo-saxons et considérons que, dans le changement, résident également des opportunités, d’autant plus que les PME françaises ne sont pas dénuées de qualités.
Il est également permis d’espérer que certaines réformes devraient soutenir la compétitivité de nos entreprises.
Il n’y a donc pas lieu de se détourner de l’investissement dans les PME
Il faut ensuite se poser la question suivante : quelles entreprises tireront le mieux leur épingle du jeu ? Et, là, nos convictions n’ont pas changé : clairement, ce sont celles qui s’adapteront, par leur positionnement commercial (stratégies de niches, présence à l’international, position forte sur leur marché), par leur innovation, et par la qualité de leur management.
Enfin, il faudra optimiser le déroulement de l’opération de reprise afin de la sécuriser. Et les sujets clés d’une transmission restent classiques :
Quelle implication pour le cédant dans l’opération de reprise ? Cette question pourrait paraître saugrenue mais il faut avoir à l’esprit qu’une petite entreprise ou même une PME diffère d’une grande entreprise en ce qu’elle est humainement moins structurée et que le dirigeant y joue souvent un rôle clé, y compris auprès des clients. La transition est donc d’autant plus délicate. Cela est encore plus vrai dans un environnement économique très exigeant où toute erreur se paie cash et peut mettre en péril l’entreprise. Ses partenaires (clients, fournisseurs, banquiers, investisseurs le cas échéant) ont donc besoin d’être rassurés.
Bien sûr, le premier élément de sécurisation réside dans une valorisation de l’entreprise cohérente avec ses performances et dans un plan de financement raisonnable. Mais, au-delà de ces fondamentaux, le cédant peut aider le repreneur et peut y avoir intérêt, c’est-à-dire y trouver un véritable bénéfice. Le premier bénéfice consiste à éviter que le repreneur, connaissant des difficultés post-reprise, n’en vienne à rechercher tous les moyens d’actionner le contrat de garantie, ce qui est toujours désagréable pour le cédant et parfois coûteux. Le second bénéfice réside dans la possibilité pour le cédant de retirer de l’opération des flux financiers supplémentaires.
Le business plan La coopération concrète entre le cédant et le repreneur doit commencer avec la préparation du business plan destiné aux partenaires financiers de la reprise.
Le cédant doit aider le repreneur à formuler des hypothèses d’exploitation réalistes, à traduire le potentiel de l’entreprise et à éviter, quelques mois après la reprise, le constat d’une contre-performance. Le savoir du cédant est ici précieux. La qualité du business plan issu de la collaboration de ces deux dirigeants sera un gage de crédibilité pour les partenaires et une assurance pour l’avenir.
La période d’accompagnement Pratiquement toute cession est assortie d’une clause d’accompagnement de quelques mois. Cette période est importante pour le succès de la transmission. Elle ne se déroulera de manière profitable pour l’entreprise et pour chacun que si le repreneur et le cédant font ensemble preuve d’intelligence et de respect mutuel. Il est évidemment plus facile de trouver des sujets de frustration et de discorde que de construire ensemble. Il s’agit là d’un véritable challenge humain.
Au-delà de la période d’accompagnement, certaines transmissions peuvent prévoir un contrat de collaboration plus durable entre le cédant et le repreneur. Là, tout dépend des personnes, de l’organisation, etc… Cette option paraît limitée à un petit nombre de situations particulières car il s’avère souvent difficile pour un cédant et un repreneur de collaborer longtemps sur le plan opérationnel, leur positionnement respectif étant difficile.
Crédit vendeur ou co-investissement ?
Les avis sont souvent assez tranchés sur l’opportunité que le cédant participe financièrement à l’opération de reprise. Or cette implication a une vertu importante : elle montre la confiance du cédant dans l’entreprise, dans le repreneur, dans la valeur et dans le montage retenu. Si cette option est validée, faut-il choisir le crédit-vendeur ou bien l’investissement dans la holding de reprise (par apport de titres ou de cash) ?
Le crédit vendeur peut paraître plus simple et plus rassurant qu’un réinvestissement car il est assorti d’un plan de remboursement déterminé et rapporte des intérêts. L’inconvénient, s’il s’amortit sur la même période que la dette LBO, est qu’il se juxtapose à celle-ci. Les banquiers vont donc, à juste titre, l’incorporer dans l’analyse comme étant une dette supplémentaire qui vient en concurrence avec la leur. Dans ce cas, il n’améliore donc pas suffisamment le montage de reprise.
Pour que le crédit vendeur soit totalement efficace, il faut qu’il se rembourse après la dette LBO ou, au moins, après une période de franchise de plusieurs années. Dans ce cas, c’est un véritable atout pour l’opération de reprise. Notons néanmoins que cette durée importante peut paraître risquée au cédant. Accessoirement, le cédant peut se demander si la rémunération de ce crédit est à la hauteur du risque. La réponse doit être apportée au cas par cas.
L’investissement dans la holding de reprise est généralement plus intéressant car il s’ajoute aux fonds propres du repreneur, permettant ainsi de limiter la dette. De plus, si l’opération se déroule bien, après une période de 4/5 ans, la plus-value à la revente des titres de la holding peut être très significative, sous le double effet du remboursement de la dette LBO et du développement de l’entreprise qui vient augmenter sa valeur. Le cédant est alors véritablement intéressé au succès de l’opération. Bien évidemment, cette participation devra faire l’objet de plusieurs précautions : elle devra tout d’abord être assortie d’un pacte d’associés précisant les règles de fonctionnement de la société ainsi que les dates et conditions de rachat. Il conviendra également de vérifier les impacts fiscaux pour le cédant qui bénéficierait d’un régime d’exonération spécifique.
Nous l’entrevoyons donc ici, la collaboration entre cédant et repreneur peut s’avérer un atout non négligeable pour reprendre une entreprise, en particulier dans un environnement économique particulièrement exigeant.
Article d’Eric Gambino,
Directeur de Mission In Extenso Finance & Transmission
En 2014, 108 000 commerces créés en France. Une majorité des entreprises l’ont été sous le régime d’auto-entrepreneur. Parmi les 51 000 autres entreprises, dénommées classiques, les deux tiers se sont constituées en sociétés.
Des commerces créés surtout au sud
Rapportées à la population, ces nouvelles entreprises classiques s’implantent plus souvent dans le sud du pays, les zones urbaines et les agglomérations de taille moyenne. 39 % d’entre elles disposent à leur lancement d’un site internet et 16 % d’un site de vente en ligne. Si les montants financiers accordés à ces projets sont plus importants dans le commerce, la pérennité à trois ans est la plus basse de tous les secteurs.
Par ailleurs, 57 000 entrepreneurs ont choisi le régime d’auto-entrepreneur, mais, parmi les immatriculations du premier semestre, seule la moitié a effectivement débuté son activité avant la fin de l’année. Plus jeunes que les créateurs d’entreprises classiques, les auto-entrepreneurs du commerce investissent en outre des sommes très inférieures pour le lancement de leurs projets.
La start-up WITS accompagne les commerces indépendants dans leur modernisation et leur transition numérique. Pour faire le commerce de demain, WITS propose une vitrine m-commerce de leurs produits et différents modes de retraits via son application myWITS pour une expérience d’achat digitale dans l’ère du temps.
WITS, nouvel outil d’aide à la vente des artisans-commerçants
Fervent défenseur des commerces de bouche, WITS est le nouvel outil d’aide à la vente des commerçants indépendants. Parti du constat que les commerçants sont conscients de leur nécessaire évolution numérique, Florian Delpierre, fils de commerçant, a créé la start-up WITS (pour Walking In The Street) en 2014 pour faire revivre les commerces de quartier en les digitalisant.
Canal de distribution inédit, WITS permet d’offrir aux commerçants les « mêmes armes » que la grande distribution. « Il est devenu incontournable pour les petits commerçants de prendre le virage digital pour s’adapter aux nouveaux modes de consommations. C’est d’autant plus vrai au regard des stratégies de proximité lancées par la grande distribution pour leur prendre des parts de marché » explique Florian Delpierre.
Avec son application myWITS, la plateforme mobile permet aux petits commerçants de proposer leurs produits frais sur internet, sans supporter les coûts d’un site e-commerce. Pour le consommateur les bénéfices sont clairs : repérer les commerçants de leur quartier (bouchers, poissonniers, boulangers, fromagers…) et accéder en un rien de temps à leurs produits de qualité pour remplir leur frigo au quotidien ou pour des occasions ponctuelles.
Plusieurs fédérations soutiennent le service: La Confédération des Commerçants de France, la Confédération Nationale des Poissonniers et Écaillers de France, la Fédération Nationale de l’Epicerie, Caviste et Spécialiste en produits Bio, et l’Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs. Mais aussi, les institutions telles que la CCI, la CGPME et bien sûr les élus des villes où la marque est implantée.
Offrir le web aux commerces de proximité
De leur côté, les artisans-commerçants gardent la maîtrise de leur commerce en mettant eux-mêmes leurs catalogues de produits sur l’application. Rien de plus simple pour les commerçants qui souhaitent se digitaliser en douceur et s’adapter aux nouveaux modes de consommation.
Une fois les commandes enregistrées, plusieurs options de livraison sont proposées :
passer directement chercher son panier de produits frais chez le ou les commerçants, le 1er click & collect et sans faire la queue
être livré dans un rayon de 3.5 km par la société Stuart avec laquelle travaille WITS (en 1h30, frais à 6€60 pour Paris)
profiter d’un service après les horaires d’ouverture des commerçants via le réseau Bluedistrib pour récupérer sa commande au sein de bornes autolib’.
« Sans abonnement ni engagement de la part des commerçants, WITS s’est commissionnée à hauteur de 0,40% HT sur le CA réalisé via l’application pendant l’année 2016 afin de promouvoir cette dernière. Forte de son succès et de sa notoriété, myWITS passera à 7% du CA HT dès janvier 2017 pour un minimum de commande à 8 euros » précise Florian Delpierre.
Les commerçants peuvent ainsi s’inscrire dans la tendance numérique du marché et redevenir l’acteur majeur de la consommation. Les opportunités sont multiples : développer un CA additionnel sans ressources supplémentaires, installer la notoriété de leurs enseignes en dehors de leur point de vente physique mais également créer de l’emploi et de la richesse sociale.
Un réseau en pleine expansion
Pas moins de 200 commerçants franciliens sont d’ores et déjà présents dans le réseau WITS, soit un catalogue de plus de 5 000 produits.
Les consommateurs peuvent notamment profiter des produits de grandes maisons de références : des Fromageries Beillevaire en passant par La Ferme de Longchamp, les Boucheries Roger, le Marché Poncelet-Bayen, le caviste Au Carreau de Neuilly mais également la Maison Landemaine et les Caves Nysa qui ont récemment étendu la digitalisation de leurs différentes boutiques.
Les Caves Nysa qui avaient déjà commencé à digitaliser sur myWITS toutes leurs boutiques (Montorgueil, Bretagne, Saint Antoine, Cler, rue Martyrs, Voltaire, Aligre, Lévis, Av. de Versailles, Poncelet, Bourguignons, Belleville) continuent de s’agrandir en ouvrant trois nouvelles boutiques, également ajoutées sur l’application myWITS (Auteuil, Clichy et Pyrénées). C’est également le cas de la Maison Landemaine qui, satisfaite des résultats de la digitalisation de sa boulangerie à Asnières sur Seine, continue d’ouvrir sur l’application 8 nouvelles boulangeries (Monge, Clichy, Martyrs, Voltaire, Roquette, Oberkampf, Beaumarchais et Gambetta).
Pionnière en la matière, WITS continue d’accompagner toujours plus d’artisans-commerçants de quartier qui entendent redevenir le n°1 de la consommation. Un succès prometteur pour la start-up qui table sur la présence de 890 commerçants d’ici fin 2017 dans les 10 plus grandes villes de France.