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40% des petites entreprises disparaissent en 5 ans

S’adapter au changement, c’est vital pour les petites entreprises ! Dans un environnement en perpétuelle mutation, les TPE qui ne s’adaptent pas disparaissent. C’est l’une des multiples causes de défaillance bien identifiées. Ainsi, 40% des 138 000 entreprises créées en France au premier semestre 2010 (hors auto-entrepreneurs) n’existaient plus cinq ans après (Insee).

L’enjeu économique et social des petites entreprises est de taille…

Mais comment, sur le terrain, les commerçants, les artisans et les prestataires de services indépendants s’adaptent-ils concrètement à la nouvelle donne ? Quelle dynamique du changement caractérise ces petites entreprises ?

Pour répondre à ces questions, l’enquête menée par la FCGA s’est concentrée sur les changements intervenus au cours des cinq dernières années dans les petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services.

Des repreneurs expérimentés et agiles

L’expérience n’interdit pas l’esprit d’initiative. Plus des trois quarts des dirigeants de TPE questionnés (76,1%) sont à la tête d’une entreprise qu’ils ont reprise. Moins d’un tiers (30,4%) dirigent une structure qu’ils ont eux-mêmes créée. La majorité des répondants (29%) exploitent leur affaire depuis plus de 20 ans et une part plus importante des sondés (59%) depuis plus de 10 ans. Il s’agit donc, pour la plupart d’entre elles, d’entreprises bien installées. Sachez enfin que, sur la totalité des dirigeants questionnés, la part des dirigeants de moins de 30 ans est majoritaire (32,9%).

Beaucoup de changements côté clients, peu de nouveautés côté employés

Le contraste entre la sphère commerciale et la dimension sociale est saisissant. Parmi les changements « importants » ou « assez importants » cités par les dirigeants de petites entreprises, on retiendra ceux qui concernent l’activité même de l’entreprise (32% au total), ses clients (40,9%) ou encore sa stratégie de communication (27,5%).

Si la vie économique des TPE a connu des transformations significatives au cours des cinq dernières années, on notera en revanche la grande stabilité (pas ou peu de changement dans 85% des cas en moyenne) de tous les volets liés à la dynamique sociale : management, recrutement, licenciement, rémunération…

Surtout pour s’adapter à la conjoncture et à la concurrence

Quels sont les principaux motifs qui conduisent au changement dans une TPE ? La conjoncture (45,2%) et la concurrence (32%) répondent d’abord les chefs d’entreprise questionnés. Ce qui signifie que les changements sont, la plupart du temps, induits par des facteurs extérieurs à l’entreprise.

Mais il faut noter que c’est la volonté du dirigeant et sa capacité d’anticipation qui sont à l’origine des changements dans 27,5% des cas. Deux autres facteurs relativement importants sont également cités par les entrepreneurs : les nouvelles dispositions réglementaires (26,2%) et les clients (25,4%).

Des clients enthousiastes, des salariés sceptiques et des proches incrédules…

Stop aux idées reçues ! Pour une majorité de dirigeants de TPE (49,1%), ce sont les clients qui accueillent le mieux les changements apportés à l’organisation de l’entreprise. Politique tarifaire, stratégie commerciale, communication, gamme de produits, services… : les habitués seraient relativement compréhensifs en ce qui concerne tous ces aspects qui les affectent directement. En interne, le personnel est moins souple : seulement 35% des répondants déclarent que les salariés valideraient les changements décidés.

Enfin et contre toute attente, un quart seulement des chefs d’entreprise à la tête d’une exploitation familiale affirment que leurs décisions sont bien accueillies par leurs proches… En cela, la formation peut également être un atout.

Alexis GOVCIYAN, Directeur de l’Institut supérieur des métiers, précise : « Les dirigeants de TPE sont conduits, dans un contexte de concurrence et de performance, à s’appuyer plus que jamais sur leur dynamique interne et l’implication de leurs salariés, car il est évident que le management de la ressource humaine est un élément clé du développement économique ».

Méthodologie de l’Observatoire

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

formation des petites entreprises

La Parfumerie A l’Essentielle souhaitait développer ses ventes

La Parfumerie A l’Essentielle, sur Arpajon (Essonne), offre aussi bien pour les femmes que pour les hommes un choix de parfums et de nombreux produits de soin tout en proposant également une activité d’institut de beauté. C’est Julie Robinot, la dirigeante de l’entreprise qui a décidé de suivre une FormationduCommerçant spécialisée sur la thématique Développer ses ventes.

Parfumerie A l’Essentielle, un commerce de proximité tourné vers la satisfaction de la clientèle

Julie Robinot, comme l’ensemble du personnel de sa boutique, est à l’écoute des besoins de sa clientèle.

La gérante précise : “il est important que le commerce local puisse se distinguer avec ses atouts face aux grandes chaînes de parfumeries impersonnelles. Nous avons des particularismes en centre-ville que nous pouvons mettre en avant. C’est pourquoi, nous avons décidé de donner plus de visibilité à notre boutique et faciliter le cheminent sur notre surface de vente grâce à la mise en application de cette formation réalisée sur trois jours.

Depuis la mise en oeuvre de ce que nous avons appris, nous avons eu des félicitations de la part des commerciaux des marques avec lesquelles nous travaillons. C’est important car cela permet à notre clientèle d’avoir l’assurance de trouver les produits qu’elle attend.

Les décisions que nous avons mises en oeuvre ont également été remarquées par notre clientèle qui nous a fait de très bons retours. Nous pensons d’ailleurs continuer notre démarche pour mieux valoriser notre activité d’institut de beauté prochainement.”

Parfumerie A l'Essentielle Arpajon Parfumerie A l'Essentielle arpajon essonne

30% des e-commerçants avec Facebook augmentent leur chiffre d’affaires

En janvier dernier Oxatis, numéro 1 en Europe des solutions pour e-Commerce, dévoilait en exclusivité les résultats de sa dernière étude sur le profil du e-Commerçant. Aujourd’hui, le leader européen qui accompagne plus de 10 000 entreprises en France et à l’étranger, présente les résultats concernant les réseaux sociaux et leur impact sur le chiffre d’affaires des e-Commerçants. En 2017, ils sont 83% à utiliser les réseaux sociaux à des fins commerciales.

L’impact positif de Facebook sur l’activité des e-Commerçants

L’année 2016 marque un tournant avec le développement des ventes sur smartphones et l’impact des réseaux sociaux sur l’activité des e-Commerçants français. L’étude Oxatis/KPMG menée auprès de 2 100 e-Commerçants confirme l’utilisation massive de Facebook. 79% des marchands déclarent l’utiliser à des fins commerciales contre 76% en 2015.

Facebook est devenu un acteur intournable du e-Commerce avec 31% des marchands qui mesurent un impact positif sur leur trafic ou directement sur leur chiffre d’affaires (cela représente à minima 5% de leur chiffre d’affaires).

Contrairement à Facebook, Twitter peine à trouver un positionnement efficace car, même s’ils sont 20% au total à l’utiliser à des fins commerciales, uniquement 0,5% d’e-Commerçants observe une influence positive de Twitter sur la croissance de leur chiffre d’affaires.

Youtube et Instagram, l’image prend toujours plus de place

Deux autres tendances se démarquent : il s’agit d’une percée remarquable de YouTube et d’Instagram, utilisés respectivement par 12% et 11% d’e-Marchands. Le phénomène des photos et vidéos se renforce et représente un moyen simple mais très efficace d’augmenter ses ventes en ligne.

L’utilisation des deux réseaux sociaux s’avère bénéfique pour 4% d’e-Commerçants qui mesurent un impact positif d’au moins 5% sur leur chiffre d’affaires. Le grand perdant dévoilé par l’enquête est Google+ qui perd près de la moitié de ses utilisateurs e-Commerçants par rapport à 2015 (13,5% en 2016 comparant aux 22% en 2015).

Enquête menée par Oxatis pour la 10e année consécutive, du 16 novembre 2016 au 23 décembre 2016, sur plus de 2 100 e-Commerçants dont 430 répondants en France.

e-commerçants

Commerçants et artisans : qui sont vos vrais concurrents ?

C’est LA révélation de cette nouvelle étude de la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA) consacrée à l’analyse de l’environnement commercial des petites entreprises. A la question « Quels sont vos principaux concurrents ? », 58,8% des dirigeants commerçants et artisans interrogés ont répondu sans hésitation : « Les magasins d’usines ».

Une réponse déroutante qui intervient au moment même où la vente en ligne semblait constituer la première menace pour le commerce de détail traditionnel et l’artisanat.

Les magasins d’usines en tête !

En 2014, ils n’étaient que 23,1% à citer ces spécialistes de la vente à prix cassé qui figuraient alors seulement à la 6e position de ce même classement. Aujourd’hui, la plupart des commerçants et des artisans les désignent comme leurs premiers concurrents. Comment expliquer un tel choc statistique ? Pour Philippe Bloch, spécialiste de la relation client, auteur et conférencier de renom, c’est tout simplement incompréhensible. « C’est une vraie surprise… Surtout à l’heure de l’explosion des ventes sur Internet et du développement des pratiques de consommation en ligne. La dématérialisation du commerce est, à mes yeux, la véritable menace pour les détaillants ».

La vogue des villages de marques

Conséquence de la crise ou tendance de fond, l’engouement des Français pour les magasins d’usines est bien réel. En pleine expansion, les 26 plus grands magasins d’usines (rebaptisés « villages de marques » ou « outlets ») représentent, à eux seuls, 3% du parc commercial français et génèrent un chiffre d’affaires estimé de 1,2 milliard d’euros. Leur secret ? Vendre des articles de grandes marques (invendus, surplus, retours…), principalement vestimentaires, à des prix défiant toute concurrence. Une recette gagnante qui séduit un nombre toujours plus important de consommateurs en quête de bonnes affaires.

Les grandes surfaces avant internet !

Les autres circuits de distribution (42,1%) et les grandes surfaces (40,8%) figurent en 2e et 3e position sur la liste des principaux concurrents des TPE.

À la surprise générale, Internet n’arrive qu’à la 4e place (34,4%) ! Avant les autres artisans (29,2%) et les autres commerçants ou prestataires (28,8%). Cette minoration de la menace que représentent les sites de vente en ligne pour les petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services contraste nettement avec les derniers chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD).

Selon cette dernière, sur les trois premiers mois de l’année 2017, les ventes sur internet ont progressé de 14,2% par rapport au 1er trimestre 2016 pour atteindre 20 milliards d’euros soit 2,5 milliards de plus que l’an dernier. Cette croissance est tirée par une forte augmentation du nombre de transactions (+ 20,5% sur la période), soit 290 millions de transactions sur le trimestre. Conséquence : dans le commerce de détail, plus d’un tiers des exploitants (36,2%) annoncent que le panier moyen de la clientèle a diminué depuis 2014. Tandis que 32,1% constatent sa stabilité et 6,3% son augmentation. Moins exposés à la concurrence du Web, les artisans déclarent (32,3%) que le niveau de leur carnet de commandes est globalement resté stable au cours des trois dernières années. Ils sont près d’un quart à déplorer sa baisse et un peu moins de 10%, à l’inverse, à se réjouir de sa hausse.

Quelles stratégies pour retenir la clientèle pour les commerçants et artisans ?

Pour conserver leurs clients (assez fidèles pour 56% des répondants) et mieux satisfaire leurs exigences (toujours plus grandes selon 43,4% des sondés), les dirigeants de TPE adaptent d’abord leur offre en modifiant leurs gammes de produits ou de services (17%).

Très réactifs aux transformations de leur environnement commercial, les dirigeants de TPE (15,7%) n’hésitent également pas à proposer de nouvelles prestations à leurs clients. 3e levier actionné prioritairement par les artisans et les commerçants (15,3%) pour préserver leurs chiffres d’affaires : la fidélisation de la clientèle et la communication (notamment sur les réseaux sociaux). Ils ne sont enfin que 14,5% à revoir d’abord leurs prix de vente pour tenter d’enrayer la baisse des ventes.

Avis d’expert

Philippe Bloch, spécialiste de la relation client, conférencier et auteur « Aujourd’hui, tout le transactionnel est en train de basculer dans le numérique. Le magasin doit se démarquer des acteurs du Web en proposant de l’émotionnel, de l’expérience client, de l’empathie, de la formation, du partage d’expérience, du service supplémentaire… »

Avis FormationduCommerçant.fr

Il est toujours intéressant de mettre en parallèle, la vision clientèle au regard des résultats de la société Nielsen, qui chiffre les parts de marché des différents canaux de vente. L’hypermarché représente 32% des ventes, ensuite vient les supermarchés, le hard discount (que l’on appelle à présent supermarchés à dominante marques propres)…

Méthodologie de l’observatoire

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

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Faut-il reprendre une entreprise en 2017 ?

Evidemment, reprendre une entreprise n’est pas un sujet anodin. Nous sommes en train d’achever une année 2016 qui a vu au moins deux surprises politiques et économiques importantes : le Brexit et l’élection de Donald Trump, mais qui est également marquée par une économie mondiale plus incertaine, avec un ralentissement de la croissance. En France, 2017 verra également les élections présidentielles et, donc une période d’incertitude.

Est-il raisonnable de reprendre une entreprise aujourd’hui ?

L’Europe risque d’être confrontée à la fin de « l’alignement des planètes » (baisse de l’euro, prix de l’énergie faible et demande mondiale soutenue). Il semble qu’une ère économique nouvelle va s’ouvrir. « C’était mieux avant », cela est bien connu mais soyons un peu anglo-saxons et considérons que, dans le changement, résident également des opportunités, d’autant plus que les PME françaises ne sont pas dénuées de qualités.

Il est également permis d’espérer que certaines réformes devraient soutenir la compétitivité de nos entreprises.

Il n’y a donc pas lieu de se détourner de l’investissement dans les PME

Il faut ensuite se poser la question suivante : quelles entreprises tireront le mieux leur épingle du jeu ? Et, là, nos convictions n’ont pas changé : clairement, ce sont celles qui s’adapteront, par leur positionnement commercial (stratégies de niches, présence à l’international, position forte sur leur marché), par leur innovation, et par la qualité de leur management.

Enfin, il faudra optimiser le déroulement de l’opération de reprise afin de la sécuriser. Et les sujets clés d’une transmission restent classiques :

  • Quelle implication pour le cédant dans l’opération de reprise ?
    Cette question pourrait paraître saugrenue mais il faut avoir à l’esprit qu’une petite entreprise ou même une PME diffère d’une grande entreprise en ce qu’elle est humainement moins structurée et que le dirigeant y joue souvent un rôle clé, y compris auprès des clients. La transition est donc d’autant plus délicate. Cela est encore plus vrai dans un environnement économique très exigeant où toute erreur se paie cash et peut mettre en péril l’entreprise. Ses partenaires (clients, fournisseurs, banquiers, investisseurs le cas échéant) ont donc besoin d’être rassurés.
    Bien sûr, le premier élément de sécurisation réside dans une valorisation de l’entreprise cohérente avec ses performances et dans un plan de financement raisonnable. Mais, au-delà de ces fondamentaux, le cédant peut aider le repreneur et peut y avoir intérêt, c’est-à-dire y trouver un véritable bénéfice. Le premier bénéfice consiste à éviter que le repreneur, connaissant des difficultés post-reprise, n’en vienne à rechercher tous les moyens d’actionner le contrat de garantie, ce qui est toujours désagréable pour le cédant et parfois coûteux. Le second bénéfice réside dans la possibilité pour le cédant de retirer de l’opération des flux financiers supplémentaires.
  • Le business plan
    La coopération concrète entre le cédant et le repreneur doit commencer avec la préparation du business plan destiné aux partenaires financiers de la reprise.
    Le cédant doit aider le repreneur à formuler des hypothèses d’exploitation réalistes, à traduire le potentiel de l’entreprise et à éviter, quelques mois après la reprise, le constat d’une contre-performance. Le savoir du cédant est ici précieux. La qualité du business plan issu de la collaboration de ces deux dirigeants sera un gage de crédibilité pour les partenaires et une assurance pour l’avenir.
  • La période d’accompagnement
    Pratiquement toute cession est assortie d’une clause d’accompagnement de quelques mois. Cette période est importante pour le succès de la transmission. Elle ne se déroulera de manière profitable pour l’entreprise et pour chacun que si le repreneur et le cédant font ensemble preuve d’intelligence et de respect mutuel. Il est évidemment plus facile de trouver des sujets de frustration et de discorde que de construire ensemble. Il s’agit là d’un véritable challenge humain.
    Au-delà de la période d’accompagnement, certaines transmissions peuvent prévoir un contrat de collaboration plus durable entre le cédant et le repreneur. Là, tout dépend des personnes, de l’organisation, etc… Cette option paraît limitée à un petit nombre de situations particulières car il s’avère souvent difficile pour un cédant et un repreneur de collaborer longtemps sur le plan opérationnel, leur positionnement respectif étant difficile.

Crédit vendeur ou co-investissement ?

Les avis sont souvent assez tranchés sur l’opportunité que le cédant participe financièrement à l’opération de reprise. Or cette implication a une vertu importante : elle montre la confiance du cédant dans l’entreprise, dans le repreneur, dans la valeur et dans le montage retenu. Si cette option est validée, faut-il choisir le crédit-vendeur ou bien l’investissement dans la holding de reprise (par apport de titres ou de cash) ?

Le crédit vendeur peut paraître plus simple et plus rassurant qu’un réinvestissement car il est assorti d’un plan de remboursement déterminé et rapporte des intérêts. L’inconvénient, s’il s’amortit sur la même période que la dette LBO, est qu’il se juxtapose à celle-ci. Les banquiers vont donc, à juste titre, l’incorporer dans l’analyse comme étant une dette supplémentaire qui vient en concurrence avec la leur. Dans ce cas, il n’améliore donc pas suffisamment le montage de reprise.

Pour que le crédit vendeur soit totalement efficace, il faut qu’il se rembourse après la dette LBO ou, au moins, après une période de franchise de plusieurs années. Dans ce cas, c’est un véritable atout pour l’opération de reprise. Notons néanmoins que cette durée importante peut paraître risquée au cédant. Accessoirement, le cédant peut se demander si la rémunération de ce crédit est à la hauteur du risque. La réponse doit être apportée au cas par cas.

L’investissement dans la holding de reprise est généralement plus intéressant car il s’ajoute aux fonds propres du repreneur, permettant ainsi de limiter la dette. De plus, si l’opération se déroule bien, après une période de 4/5 ans, la plus-value à la revente des titres de la holding peut être très significative, sous le double effet du remboursement de la dette LBO et du développement de l’entreprise qui vient augmenter sa valeur. Le cédant est alors véritablement intéressé au succès de l’opération. Bien évidemment, cette participation devra faire l’objet de plusieurs précautions : elle devra tout d’abord être assortie d’un pacte d’associés précisant les règles de fonctionnement de la société ainsi que les dates et conditions de rachat. Il conviendra également de vérifier les impacts fiscaux pour le cédant qui bénéficierait d’un régime d’exonération spécifique.

Nous l’entrevoyons donc ici, la collaboration entre cédant et repreneur peut s’avérer un atout non négligeable pour reprendre une entreprise, en particulier dans un environnement économique particulièrement exigeant.

Article d’Eric Gambino,
Directeur de Mission In Extenso Finance & Transmission

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2e édition du concours “Le formidable e-commerçant”

WiziShop, Packlink et Nosto lancaient la deuxième édition du concoursLe formidable e-commerçant” 2015 et partent à la recherche du meilleur Ecommerçant de France. Les 3 grands gagnants seront récompensés avec des dotations d’une valeur totale de plus de 87.000 euros.


pour voir l’édition 2016


Wizishop relance son concours et le co-organise cette année avec Nosto et Packlink. Nous sommes pourtant loin du site mesprovisions.com qui avait retenu toute notre attention.

Ces entreprises de renom ont souhaité rassembler au maximum l’ecosystème pour créer le plus grand concours e-commerce jamais organisé. Une vision plus web face aux actions de terrain que nous menons habituellement avec des commerçants de centre-ville.

Un jury composé de 6 personnalités majeures du secteur et 24 partenaires experts ont rejoint l’opération afin de trouver le meilleur e-commerçant de France.

“L’année passée, le concours a été un incroyable succès. L’engouement des e-commercants et du public nous a motivé à organiser une seconde édition encore plus ambitieuse. Nous nous adressons à tous les e-commerçants de France et recherchons les boutiques et projets les plus innovants et créatifs afin de trouver le lauréat qui représentera notre toile e-commerce cette année”, explique Cédric Piazza, Co-fondateur de WiziShop.

L’édition 2014 a récolté près de 800 participants motivés à l’idée de pouvoir présenter et mettre en avant leur projet ou leur boutique e-commerce. Les internautes français se sont grandement mobilisés afin de soutenir leurs e-commerçants favoris. Plus de 44.000 votes ont été comptabilisés en deux mois. Autant de succès qui prouve que ce type de concours manquait au paysage e-commerce Français.
Pour cette nouvelle édition aux ambitions encore plus fortes, les organisateurs ont pour objectif d’atteindre les 2 000 e-commerçants inscrits.

Comment devenir un formidable e-commerçant ?

Les e-commerçants pourront déposer leur candidature à partir du 27 mai et jusqu’au 31 Juillet. Cette aventure est ouverte à tous, il n’y a pas de chiffre d’affaires imposé, d’ancienneté ni de taille minimum requises.

La première étape est axée sur les 25 plus grandes villes de France.
La recherche des meilleurs e-commerçants de France débutera dans les 25 plus grandes villes de notre continent. Le 17 Août, à l’issue d’une première sélection, 25 lauréats seront annoncées et pourront concourir au niveau national.

L’étape nationale se déroulera en deux temps :

  • A partir du 24 août et pendant près d’un mois, le public pourra se mobiliser et voter en ligne pour soutenir son e-commerçant préféré parmi les 25 lauréats.
  • A partir du 1er Octobre, le jury examinera les 10 e-commercants favoris du public et annoncera :
    – Le Formidable E-commerçant de l’année, récompensé pour son expertise, son professionnalisme, son influence et la qualité de son site.
    – Le Formidable Espoir du e-commerce, élu pour l’originalité de son offre et la qualité de sa stratégie de lancement.
    – Le Formidable Projet e-commerce, primé pour l’originalité de son projet, sa capacité à le développer ainsi que le parcours et la motivation du porteur de projet.

Un jury et des partenaires prestigieux !

Le jury et des partenaires de renom, experts en e-commerce, se sont engagés dans ce concours et offrent des dotations d’excellence pour accompagner et aider le développement des 3 lauréats.

Le Jury

Audrey LIEUTAUD Créatrice du site e-commerce monpetitbikini.com et Lauréate 2014 Olivier SAUVAGEFondateur de Wexperience et du blog Capitaine Commerce Bruno SANLAVILLEDirecteur e-commerce et Solutions Marché chez TNT France
Grégory PALAYERFondateur de l’agence UpMyBiz et président de l’association La Cuisine du Web Olivier RICARDFondateur de Full performance et membre fondateur de French Tech Côte d’Azur Entrepreneurs Guilhem GLEIZESFondateur de l’agence CibleWeb et du gestionnaire de flux Iziflux

Ces experts du e-commerce se sont associés pour offrir plus de 87 000 euros de lots à nos lauréats. Autant de services et produits e-commerce qui leur permettront de développer leur activité. Découvrez le détail des dotations ici.

Les participants ont jusqu’au 31 Juillet pour déposer leur dossier sur le site : http://www.formidable-ecommercant.com

formidable ecommercant