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Rebond dans le commerce de détail en décembre 2015 selon l’INSEE

En décembre 2015, selon les dernières informations de l’INSEE, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles se redresse nettement (+1,3%, après −0,6% en novembre). Selon les premières estimations, il serait quasi stable en janvier 2016 (+0,1%).

Le volume des ventes rebondit dans toutes les formes du commerce de détail : aussi bien les magasins spécialisés (+1,6%), les magasins non spécialisés (+0,9%) et le hors magasin (+1,0%). Au sein des magasins spécialisés, l’accélération provient notamment des autres magasins spécialisés (pharmacie, habillement, etc. : +1,8% après −1,0% en novembre) et des autres équipements du foyer (quincaillerie, peintures ; meubles, etc : +2,7% après −1,7% en novembre).

Au quatrième trimestre 2015, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles baisse par rapport au troisième trimestre 2015 (−0,4%, T/T-1). Toutefois, il progresse par rapport au quatrième trimestre 2014 (+2,2%, T/T-4).

En janvier 2016, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires se contracte toutefois

En janvier 2016, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires se replie (−0,7% après +2,1% en décembre). Alors que les ventes en valeur reculent pour les produits alimentaires (−1,1% après +1,7%) et les carburants (−3,0% après +1,3%), celles des produits non alimentaires se redressent nettement (+3,9% après −1,8%).

En novembre 2015, le volume des ventes diminue dans le commerce de détail

En novembre 2015, le volume des ventes baisse selon les données INSEE dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles (−0,7%) et dans l’hébergement et restauration (−1,5%). En revanche, il se redresse dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (+0,6%) et les services aux ménages (+1,0%).

Troisième mois consécutif de baisse dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles

En novembre 2015, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles baisse de nouveau (−0,7% après –0,5% en octobre et −0,2% en septembre). Selon les premières estimations, il se redresserait en décembre 2015 (+1,4%).

Le volume des ventes recule partout, que ce soit en magasins spécialisés (−0,8%), non spécialisés (−0,3%) ou hors magasin (−1,0%).

Au sein du commerce spécialisé, le volume des ventes diminue surtout dans les autres magasins spécialisés (pharmacie, habillement, etc. : −1,1%) et pour les autres équipements du foyer (−1,9%). En revanche, il progresse pour les carburants (+1,3%).

Le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles diminue sur les trois derniers mois (−0,5%, T/T-1) tandis qu’il progresse sur un an (+2,7%, T/T-4).

vomule des ventes dans le commerce detail janvier 2016

La médiation du commerce coopératif et associé (MCCA), un nouveau service pour les commerçants et les consommateurs

Dès le 1er janvier 2016, chaque commerçant devra garantir aux consommateurs un recours gratuit à un dispositif de médiation en cas de litige. Pour accompagner les commerçants dans la mise en place de cette obligation, la Fédération du Commerce Coopératif et Associé met à disposition de ses enseignes et de leurs consommateurs le site de la Médiation du Commerce Coopératif et Associé (MCCA), www.mcca-mediation.fr, opérationnel dès maintenant.

« Cette nouvelle obligation a pour méthode la « sagesse », l’art de l’écoute et permet de trouver à un accord amiable qui privilégie le consensus et l’échange. La médiation s’inscrit dans les gènes du Commerce Coopératif et Associé, et notre mobilisation pour mettre en place cet outil efficace et accessible était une évidence » explique Eric Plat, Président de la FCA.

La MCCA, une plateforme simple et gratuite, au service de tous

Lors d’un litige entre un consommateur et un commerçant adhérent à la Médiation du Commerce Coopératif et Associé, le client doit d’abord contacter le professionnel. S’il n’obtient pas satisfaction, le consommateur peut alors faire appel à la MCCA. Pour cela, il lui suffit de se rendre sur la plateforme dédiée : www.mcca-mediation.fr.

A la fois pédagogique et facile d’utilisation, le site de la Médiation du Commerce Coopératif et Associé lui explique la marche à suivre et oriente vers la bonne procédure. Le consommateur remplit le formulaire en ligne (ou l’envoie par voie postale) et l’accompagne des pièces justificatives nécessaires. Dès réception des documents, le Médiateur statue sur la recevabilité du dossier et informe les parties prenantes de l’ouverture ou non de la procédure. Si le commerçant accepte la médiation, le Médiateur dispose de 90 jours pour proposer une solution, en toute indépendance, que les deux parties sont libres d’accepter ou de refuser.

La MCCA, un service indépendant et impartial

La plateforme de Médiation du Commerce Coopératif et Associé fait appel à un Médiateur indépendant, expert en droit de la consommation et aguerri aux techniques et outils de médiation. Nommé pour trois ans par les membres du Conseil d’Administration de la FCA, il est la meilleure garantie pour trouver des solutions équitables pour tous, définies en toute indépendance.

Une campagne de communication nationale pour sensibiliser commerçants et consommateurs

Afin de renseigner au mieux le consommateur et les commerçants sur les principes et fonctionnement de la Médiation du Commerce Coopératif et Associé, la FCA met en place dès aujourd’hui des outils de communication :

  • Des macarons reprenant le logo de la plateforme et apposés sur les vitrines des commerçants permettront d’identifier les commerces proposant le service
  • Une vidéo en motion design (ci-dessus) permet également aux réseaux adhérents de proposer un outil pédagogique et accessible sur leur site Internet et réseaux sociaux
  • Des flyers et affiches reprenant les explications de la vidéo sont distribués au sein des réseaux

« Cette disposition réglementaire nous permet, nous commerçants, d’être au plus proche de nos clients et de renforcer la confiance en nos enseignes en leur proposant une solution gratuite, souple et efficace en cas de différend. La mise en place de ce service par la FCA reflète en tous points nos valeurs et notre mode de fonctionnement basés avant tout sur l’humain » déclare Eric Plat.

La Médiation du Commerce Coopératif et Associé est un service en cours d’agrément auprès de la Commission d’Évaluation et de Contrôle de la Médiation de la Consommation, dont le rôle est de s’assurer de la conformité du service par rapport la législation en vigueur.

En savoir plus : www.mcca-mediation.fr

mediation du commerce

Mise en place du Comité de suivi du régime social des indépendants (RSI)

L’amélioration de la qualité de la protection sociale des 6 millions de travailleurs indépendants affiliés au RSI (artisans, commerçants et professions libérales) est depuis 2012 une préoccupation constante du Gouvernement. Elle le demeurera en 2016.

Cette démarche se matérialise par les mesures concrètes et opérationnelles déployées depuis plus de trois ans : une baisse sans précédent des cotisations sociales des travailleurs indépendants aux revenus modestes ; une amélioration continue des droits sociaux, notamment en matière de retraite ; la simplification des procédures de recouvrement et l’amélioration de la qualité de service.

Dans ce domaine, il s’agit de satisfaire concrètement des exigences simples : lisibilité, simplicité, accessibilité, équité. Les travailleurs indépendants doivent pouvoir comprendre leur système de protection sociale, savoir pourquoi et à quoi ils contribuent par leurs cotisations. Ils ont le droit de savoir quels sont les droits sociaux dont ils bénéficient. Ils ont le droit de pouvoir contacter leur organisme et d’obtenir des réponses fiables en tant que de besoin, sur l’état de leur compte, ou sur des démarches à accomplir. Ils ont le droit de disposer d’outils simples pour choisir d’étaler leurs paiements en cas de difficulté, pour faire connaître un changement de situation personnelle ou professionnelle, ou encore pour bénéficier d’un accompagnement ou d’une aide sociale. Ils ont enfin droit à un régime de protection sociale qui fonctionne, qui soit adapté à leurs besoins et qui soit à leur écoute.

Être à l’écoute des besoins des assurés, de leurs attentes et de leurs remarques, c’est l’objet de ce comité de suivi du RSI, proposé par le rapport des députés Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier. Cette démarche innovante crée une instance de dialogue directe entre les assurés, les parlementaires, les administrations et les organismes gestionnaires du régime. C’est dans un esprit d’ouverture, d’objectivité et d’efficacité que nous installons ce comité.

Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes

Christian ECKERT, secrétaire d’État chargé du Budget

Martine PINVILLE, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire

Un comité de suivi : pourquoi, comment ?

Le comité de suivi des actions et engagements pour améliorer les relations entre les indépendants et le RSI a été installé le 15 décembre par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du budget et Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire.

Une nouvelle instance pour garantir le suivi et la transparence des engagements pris pour améliorer les relations entre le RSI et ses assurés

Sa mise en place fait suite au rapport de Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier, députés, remis le 21 septembre au Premier ministre. Le comité de suivi a vocation à être un lieu de travail et de partage d’information entre les parlementaires, les organisations représentatives des assurés, les administrations et les assurés. Il doit associer pleinement l’ensemble des parties prenantes qui ont collaboré au suivi et aux efforts déployés depuis plus de 3 ans par le RSI pour permettre la normalisation d’une situation qui était fortement dégradée.

Une représentation transpartisane, qui associera également les assurés du RSI

Le comité de suivi comprend en premier lieu les parlementaires qui ont travaillé depuis 2012 dans le sens du redressement du régime : Fabrice Verdier, présidera le comité. Sylviane Bulteau, co-auteure du rapport remis en septembre 2015 ainsi que les sénateurs Jean-Pierre Godefroy et Jean-Noël Cardoux, qui ont également remis un rapport en 2014 sur le recouvrement des cotisations des travailleurs indépendants, en seront également membres. Le comité rassemblera des représentants des deux assemblées et sera transpartisan.

Le comité comprendra également des représentants des organisations professionnelles concernées : l’union des professions artisanales (UPA), la confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), l’union nationale des professions libérales (UNAPL) et le mouvement des entreprises de France (Medef), dont certaines sont représentées au RSI, et qui sont des relais essentiels dans les relations avec les chefs d’entreprise.

Enfin, lors de sa première réunion, le comité a décidé qu’il serait élargi à un panel représentatif de travailleurs indépendants affiliés au RSI : artisans, commerçants, professions libérales, dont des micro-entrepreneurs. Ces travailleurs indépendants seront sélectionnés par un prestataire externe de manière à garantir une parfaite représentativité et une totale indépendance de jugement.

Une évaluation au minimum tous les semestres se concluant par un avis public

La vingtaine de membres de ce comité se réunira sur convocation de son président au moins tous les six mois.

Le comité aura pour rôle d’effectuer un suivi et une évaluation de la mise en place des 20 mesures en faveur des assurés du RSI, ainsi que des engagements de service de ce régime et des mesures à plus long termes entreprises par le Gouvernement. Les services du RSI et les administrations rendront compte de leur avancement.

Il pourra également organiser des groupes de travail sur des thèmes nécessitant des approfondissements, demander aux services du RSI et aux administrations des éclaircissements ou des évaluations sur certains points précis et prendre des décisions relatives au suivi des mesures. Il pourra également faire des propositions ou recommandations dans la continuité des mesures issues des rapports parlementaires.

Au terme de chaque séance, le comité rend un avis sur l’état d’avancement des mesures, avis qui sera publié. Cet avis permettra aux assurés et cotisants du RSI de prendre connaissance en toute transparence des améliorations et progrès accomplis par le régime.

Le comité de suivi a décidé de son rôle et de ses modalités de fonctionnement

Le comité de suivi a décidé que des travailleurs indépendants, assurés du RSI, seront pleinement associés à ses travaux. Afin de garantir une parfaite neutralité, ils seront sélectionnés sur une base volontaire après tirage aléatoire réalisé par un organisme indépendant. Ils participeront à toutes les réunions du comité de suivi.

Le comité a décidé qu’il rendrait un avis sur le suivi des mesures au terme de ses séances, qui sera rendu public.

Sur proposition de son président, le comité de suivi se réunira au début de l’année 2016 dans sa configuration définitive.

Ce qui va changer à partir de 2016

Informer des cotisations dues dès la déclaration des revenus en ligne (cf. action 2)

L’intégration du simulateur de calcul des cotisations sera disponible en mars 2016 pour la campagne de déclaration des revenus de l’année 2015. Les assurés connaîtront le montant de leur régularisation (remboursement à recevoir ou complément à verser) dès qu’ils déclareront leurs revenus.

Offrir dès le début de l’année 2016 un mécanisme sécurisé et dématérialisé de paiement des cotisations: le télé-règlement (cf. action 5)

Le télé-règlement, mode de paiement plus rapide et plus sécurisé que le chèque, sera mis à disposition des travailleurs indépendants à compter de la mi-janvier 2016.

Développer de nouveaux services personnalisés en ligne (cf. action 6)

De nouveaux services en ligne seront mis à disposition pour un million de travailleurs indépendants disposant d’un compte selon le calendrier suivant :

  • Espace personnalisé sur les remboursements en matière de santé : à compter de janvier 2016 ;
  • Attestation d’affiliation ou de radiation : à compter de janvier 2016 ;
  • Prise de rendez-vous sur internet : 1er trimestre 2016 ;
  • Information sur les démarches de demande de retraite : 1er semestre 2016 ;
  • information sur les trimestres et points acquis suite au paiement des cotisations: à partir second semestre 2016.

Garantir la continuité et la personnalisation dans le suivi des demandes (cf. action 10)

Le déploiement d’un outil de gestion de la relation client, actuellement en phase pilote dans deux caisses (Ile-de-France et Champagne-Ardenne) est prévu pour se dérouler entre janvier et mars 2016. Cela permettra d’assurer la continuité du traitement du dossier et d’éviter que le travailleur indépendant n’ait à réexpliquer sa situation à chaque contact.

Personnaliser la prise de contact (cf. action 11)

Il s’agit d’éviter aux assurés de se déplacer en leur offrant les réponses attendues en lien avec le développement des télé-services. Cette offre est déjà disponible sur certaines caisses et sera généralisée à compter de mars 2016.

Privilégier un contact par téléphone dans le cadre du recouvrement amiable (cf. action 14)

Il s’agit de privilégier le contact téléphonique et de regrouper sur un même courrier les mises en demeure et contraintes. Cette action est en phase pilote dans les caisses du Nord-Pas-de-Calais et Centre-Val-de-Loire.

Privilégier la signification des actes de recouvrement par lettre recommandée avec accusé de réception plutôt que par huissier (cf. action 16)

À compter de mars 2016, 80 000 contraintes d’huissier seront notifiées par lettre recommandée avec accusé de réception.

Mieux détecter en amont les assurés en situation de fragilité économique et agir avec les partenaires en soutien des chefs d’entreprises en difficulté (cf. action 17)

Le repérage des situations sensibles, articulé avec l’action de recouvrement, les offres d’action sociale et les partenariats sur le terrain, sera déployé courant 2016.

Le comité de suivi se veut garant de la bonne exécution de ces mesures :

  • Le bilan des mesures sera présenté de manière régulière devant le comité par les services du RSI et les administrations, qui feront un suivi en continu de la progression des indicateurs et l’atteinte des objectifs.
  • Les résultats des enquêtes de satisfaction portant sur la qualité de service ressentie par les assurés, réalisées de manière indépendante et selon une méthodologie objective par prestataire externe, lui seront présentés régulièrement.

La convention d’objectifs et de gestion qui sera conclue prochainement entre l’Etat et le RSI pour la période 2016-2019 permettra de formaliser à horizon 2019, l’engagement du régime à consolider et à développer les services de base et améliorer la qualité des relations avec les assurés et leurs ayants droit.

La réussite de cette démarche pourra s’appuyer sur la pleine mobilisation de l’ensemble des quelques 5 000 agents du RSI et de son réseau, qui s’investissent chaque jour pour améliorer la qualité du service rendu.

Afin de poursuivre au-delà de 2016 ces améliorations, des travaux seront menés (mission de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances) afin d’étudier les voies et moyens de simplifications nouvelles du calcul des cotisations sociales et des modalités déclaratives.

Depuis 2012, une démarche orientée vers une protection sociale plus juste

Le Gouvernement est mobilisé depuis 2012 pour allier une amélioration des droits sociaux des travailleurs indépendants et le renforcement de l’équité de leurs prélèvements, notamment par le biais de réduction des cotisations dues par les professions libérales dont les revenus sont les plus faibles.

Une réduction sans précédent des cotisations payées et une amélioration des droits pour mieux prendre en compte le travail des travailleurs indépendants les plus modestes

La loi de financement pour la sécurité sociale pour 2013, puis la loi pour l’artisanat, le commerce et les très petites entreprises (ACTPE) en 2014, ont d’abord permis de diviser par quatre le montant de la cotisation minimale d’assurance maladie et maternité des travailleurs indépendants dans le revenu est faible voire nul, qui est ainsi passée de 980 à 247 euros.

Dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité, le Gouvernement a également réduit dès 2015 les prélèvements sociaux en baissant de 3,1 points les cotisations d’allocations familiales dues sur les revenus inférieurs à 41 800 € et en mettant en place une cotisation progressive jusqu’au revenu de 53 000 €. Cette mesure a constitué un effort d’un milliard d’euros en faveur des travailleurs indépendants, et notamment de ceux aux revenus modestes.

En conséquence, depuis 2012, les travailleurs indépendants à bas revenus ou qui commencent une activité et dont le revenu annuel est inférieur à 3 000 euros par an, ont vu leurs cotisations diminuer de plus de 40%. Ceux dont les revenus sont proches de 10 000 euros par an ont vu leurs prélèvements sociaux baisser en quatre ans de 5%, tout en bénéficiant d’un renforcement de leurs droits sociaux.

Parallèlement, avec les réformes des retraites de 2012 et de 2014, le Gouvernement s’est inscrit dans une logique de meilleure garantie des droits à retraite des travailleurs indépendants, notamment pour ceux à bas revenus. C’est ainsi que, depuis 2015, les travailleurs indépendants valident a minima deux trimestres de retraite annuellement au lieu d’un seul auparavant, même s‘ils connaissent une année déficitaire.

Avec la nouvelle étape accomplie en 2016, les cotisations payées par les travailleurs indépendants les plus modestes auront été divisées par deux, en contrepartie de droits accrus

Dans la continuité de ce double objectif de renforcement de droits et de renforcement de l’équité des prélèvements sociaux, le Gouvernement a proposé en loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 un ensemble de mesures structurelles pour rendre la protection sociale des indépendants plus juste et plus lisible.

En cohérence avec les propositions du rapport parlementaire des députés Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier, du 8 juin 2015, en vue d’améliorer le fonctionnement et la qualité de service du RSI, il s’agit de renforcer les droits apportés par le régime à des travailleurs qui peuvent avoir la perception de ne pas bénéficier de droits suffisants au regard de leur niveau des cotisations.

Aussi, la LFSS pour 2016, et ses décrets d’application qui ont été présentés en conseil d’administration du RSI le 8 décembre dernier, réforme substantiellement le barème des cotisations minimales : les cotisations minimales d’assurance maladie et maternité (247 €) et de retraite complémentaires sont supprimées, tandis que la cotisation minimale d’assurance vieillesse de base est relevée pour garantir aux travailleurs indépendants la validation de trois trimestres de retraite par an. Au global, il en résultera une nouvelle baisse des cotisations minimales.

Cotisations et contributions sociales au titre de l’année d’activité

Revenu net 2012 2015 2016 Variation 2016/2012
Nul ou déficit 1 827 € 1 208 € 1 026 € -44%
3 050 € 2 510 € 1 615 € 1 520 € -39%
5 050 € 2 568 € 2 432 € 2 399 € -7%
10 250 € 5 016 € 4 739 € 4 767 € -5%
50 000 € 21 123 € 21 355 € 21 459 € 2%
100 000 € 31 549 € 31 700 € 31 804 € 1%

gouvernement

La Chambre de Commerce et d’Industrie Pau Béarn recrute un Directeur de la Formation

Fort d’une carrière internationale dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et du développement, le professeur Philippe Marcel Frossard arrive de l’université Nazarbayev,  l’université-phare du Kazakhstan, où il était vice-recteur fondateur à la recherche, pour mettre son expérience au service de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la région Pau-Béarn en tant que Directeur de la Formation du Groupe CCI Pau Béarn.

Un nouveau directeur de formation pour la Chambre de Commerce et d’Industrie

Philippe Marcel Frossard Chambre de Commerce et d'Industrie
Philippe Marcel Frossard

Sous la responsabilité de Valérie Duboué, Secrétaire Générale de la CCI Pau Béarn, Philippe Marcel Frossard se voit confier trois grandes missions. D’abord, il conseille le Président de la CCI Pau Béarn et la Direction sur toutes les questions relatives à l’enseignement supérieur au sein du Groupe CCI. Ensuite, il participe à la conception des formations et à la stratégie des services d’enseignement supérieur du groupe. Enfin, il doit être facteur de succès dans l’obtention des diverses accréditations des établissements du Groupe CCI Pau Béarn.

« Je suis particulièrement attaché à assurer l’encadrement, la montée en compétences et la valorisation du personnel du Groupe, et des étudiants bien entendu» précise Philippe Marcel Frossard. « C’est une façon de cultiver la créativité et le sens de l’innovation de chacun… Des  qualités incontournables que doivent développer les leaders de demain que nous formons. Nous les préparons à devenir des entrepreneurs ouverts au monde, et par là-même susceptibles de contribuer à insuffler une dynamique au développement économique environnant. En ce sens, une gestion optimale des relations extérieures et la mise en place de partenariats entre les secteurs publics et privés sont aujourd’hui la clé du succès de toute institution d’enseignement supérieur ».

Philippe Marcel Frossard a débuté son parcours professionnel au cœur de la Silicon Valley, aux États-Unis, en contribuant à l’essor de la société de biotechnologie California Biotechnology, Inc. et à son entrée en bourse, puis a successivement occupé les fonctions de chercheur, de professeur des universités, de directeur de département, de doyen, de recteur et de vice-président au sein de diverses institutions publiques et privées aux États-Unis, dans le Golfe, en Asie du Sud et au Moyen-Orient. Il a également collaboré avec des organismes, institutions et sociétés en Europe, au Japon, en Australie et en République Populaire de Chine.

Titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire et cellulaire et d’un HDR (Habilitation à diriger des recherches) de l’Université Louis Pasteur, Strasbourg, il a publié plus de 200 articles de recherche scientifique, ainsi que 7 livres et chapitres, et possède trois brevets d’invention américains sur l’utilisation des marqueurs génétiques dans le dépistage des maladies cardio-vasculaires, domaine d’étude dont il a été l’un des précurseurs, et dans lequel il reste étroitement impliqué. Il a obtenu de nombreux fonds de recherche de la part d’organismes tels que NIH, Wellcome Trust, British Heart Foundation et Union Européenne.

Gestionnaire de haut niveau avec un sens aigu de l’organisation et du leadership, capable de planifier de manière stratégique, il a la conviction que tout programme d’enseignement supérieur doit être mené par une culture de recherche. Son aptitude à animer et à motiver des équipes à fournir le meilleur d’elles-mêmes dans des contextes variés, lui ont permis de gérer, piloter et évaluer des programmes innovants et transdisciplinaires à l’échelle mondiale.

Sur le plan personnel, Philippe Frossard est amateur de gastronomie et d’œnologie. Il a pratiqué des sports à haut-niveau depuis son enfance, ce qui lui a enseigné rigueur, discipline et concentration. Ancien champion de France de kayak, nageur et skieur de compétition, ceinture noire de karaté, il a aussi pratiqué le rugby dans la région. Il possède une grande aisance relationnelle, un esprit d’équipe et un enthousiasme communicatif.

Récompensé par l’UNESCO World’s Young Scientist Award dès 1971 (conféré à Göteborg, Suède, en avant du premier Sommet de la Terre, tenu à Stockholm en 1972), il a été fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite par le Président Jacques Chirac en 2003.

Bruno Le Maire parle du RSI : « Le régime spoliateur des indépendants »

Le #RSI est en réalité devenu le régime spoliateur des indépendants ! Je pense notamment à ces 2,8 millions d’indépendants, de commerçants et d’artisans qui ont travaillé dur toute leur vie, qui ont toujours respecté les lois, qui ont toujours payé leurs impôts et à qui on envoie des huissiers pour leur réclamer plusieurs années plus tard des cotisations sans la moindre explication ou qui ne peuvent pas toucher leur retraite avant plusieurs mois ! Pour leur apporter des réponses concrètes, nous avons déposé avec Julien Aubert une proposition de loi que nous avons défendue ce matin à l’Assemblée nationale.

https://www.brunolemaire.fr/actualites/550-ma-proposition-de-loi-pour-reformer-le-rsi.html

Bruno Le Maire RSI

impots.gouv.fr : création d’un compte pour les entreprises redevables de la CFE-IFER

Cotisation foncière des entreprises et imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (CFE-IFER) 2015 – Paiement en ligne et dématérialisation des avis : Redevables soumis au régime micro BIC et BNC

Toutes les entreprises redevables de la CFE-IFER doivent créer un compte dans leur espace professionnel à partir du site impots.gouv.fr pour prendre connaissance de leur avis d’imposition, préalablement à toute échéance de paiement.

Les auto-entrepreneurs et redevables soumis au régime micro BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et micro BNC (bénéfices non commerciaux) sont également concernés par cette disposition.

L’accès aux services du site impots.gouv.fr est simple et sécurisé. Pour l’échéance de paiement du 15 décembre prochain, les avis d’imposition sont déjà en ligne. Chaque redevable est donc invité à en prendre connaissance dans son espace professionnel.Pour en savoir plus sur la création de l’espace professionnel et la consultation des avis en ligne, rendez-vous sur www.impots.gouv.fr > Pavé « Professionnels »>  « Créer/Activer mon espace » et consulter la fiche pratique sur la page d’accueil « Consulter un avis de CFE-IFER ». Pour en savoir plus sur les obligations en matière de CFE et d’IFER, rendez-vous sur le site impots.gouv.fr, rubrique professionnels.

Les entreprises peuvent aussi s’adresser à leur service des impôts des entreprises ou au centre prélèvement service.

Pensez à créer votre espace professionnel sur impots.gouv.fr pour accéder à vos avis puis directement au service de paiement.

impots.gouv CFE-IFER

Panel Procos d’octobre 2015 : le commerce spécialisé se ressaisit à +3,7%

procos activite commerce 10-2015

L’activité du commerce de détail spécialisé finit le mois d’octobre 2015 en hausse, à +3,7%, par rapport à octobre 2014, à périmètre comparable, selon l’enquête de panel mensuel de Procos (50 enseignes interrogées sur leurs performances dans 50 pôles de référence, situés dans 15 agglomérations).

Cette évolution se réfère à un historique défavorable : le mois d’octobre 2014 avait fini à -4,0%, celui de 2013 à -0,4 %.

procos activite commerce octobre 2015Les décalages calendaires ont en partie joué : octobre 2015 comptait le même nombre de jours ouvrables qu’octobre 2014, mais avec un samedi de plus. Les conditions climatiques ont également influé : le mois d’octobre 2015 est resté très proche des normales saisonnières, alors que le mois d’octobre 2014 a été l’un des plus chauds depuis un siècle.

Le rebond d’activité profite à tous les lieux de commerce. Le commerce de centre-ville finit le mois à +3,7% (+2,8% pour les boutiques de rez-de-chaussée et + 5,0 % pour les boutiques en galerie marchande). Le commerce de périphérie termine également le mois à +3,7% (+1,0% pour les formats de moyennes surfaces et 6,4 % pour les boutiques en galerie marchande).

Tous les secteurs d’activités sont bien orientés, à l’exception de la restauration, qui fi nit le mois en négatif.

Sur l’année 2015, l’activité du commerce spécialisé s’établie à +0,5%, en cumul à 10 mois.

procos logo

La santé des entreprises en France et en Île-de-France

Si depuis l’entrée dans la crise en France, les ouvertures de procédures se situent de manière récurrente à leur niveau de 1993 au plan national, la situation est tout autre pour l’Île-de-France, traduisant ainsi la situation spécifique de la région. En effet, ces ouvertures s’établissent à 4% en dessous du niveau de 2009 et à 26% en dessous du pic historique de 1993 ; néanmoins, on note une réduction sensible de l’écart (4 points) en raison de l’augmentation continue des ouvertures de procédures dans la région capitale.

Les ouvertures de procédures collectives en France et en Île-de-France

Ceci précisé, le nombre des ouvertures de procédures recule très légèrement au plan national (-0,9%, en glissement annuel au 1er octobre 2015). En Île-de-France, la situation se dégrade de nouveau, les procédures étant orientées à la hausse depuis avril 2015 (+3,9%, en glissement annuel au 1er octobre 2015).

Évolution des ouvertures de procédures collectives en France et en Île-de-France depuis janvier 1998 (sur 12 mois glissants, base 100 – décembre 1993)

Liquidations-judiciaires-et-procedures-dobservation

Les ouvertures de procédures en Île-de-France au 1er octobre 2015

Les ouvertures de procedures en ile-de-france au 1er octobre 2015
Sources : OCED, BODACC et Tribunaux de commerce de Paris, Meaux, Melun, Versailles, Évry, Nanterre, Bobigny, Créteil et Pontoise.

Sur un an, en glissement annuel au 1er octobre 2015 :

  • Les liquidations judiciaires[1] continuent à augmenter, mais à un rythme plus élevé que les mois précédents : + 4 %.
  • Le nombre des procédures d’observation (sauvegarde[2] et redressement judiciaire), orienté à la hausse depuis un an, s’accroît sous la pression des redressements judiciaires, les sauvegardes enregistrant un recul pour le troisième mois consécutif : + 7 %.
  • Le recours aux procédures amiables (mandat ad hoc et conciliation) s’amplifie de nouveau, en lien avec l’actuelle poussée des conciliations : + 14 %.
  • Dans le cadre de l’alerte du président du tribunal de commerce, le nombre des entretiens augmente toujours fortement : + 19 %.

En conclusion et d’un point de vue général : En Île-de-France, les liquidations judiciaires augmentent de nouveau à un rythme élevé, il en va de même pour les redressements judiciaires alors que les sauvegardes reculent et que les conciliations ont repris leur franche ascension. Ces mouvements différentiés indiquent que les entreprises franciliennes peinent encore, la reprise se faisant désespérément attendre en Île-de-France : acquis de croissance du PIB national supérieur aux prévisions ; croissance confirmée dans la zone euro ; progression de la consommation des ménages au troisième trimestre ; reprise des crédits aux sociétés non financières ; anticipation d’une légère hausse des investissements en 2016 dans l’industrie ; accroissement du volume des ventes dans le commerce et les services aux ménages ; climat des affaires dans l’industrie manufacturière au-dessus de sa moyenne de long terme ; climat des affaires à son plus haut depuis 7 ans dans le commerce de détail ; bonne tenue des indicateurs de recouvrement URSSAF ; nouvelle augmentation de l’emploi marchand… Mais, affaiblissement du chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière ; recul des ventes dans le commerce de gros, l’hébergement et la restauration ; climat conjoncturel encore dégradé dans le bâtiment ; baisse de la confiance des ménages ; taux de chômage toujours à son plus haut niveau.

[1] Depuis le 1er juillet 2014, date d’entrée en vigueur de l’ordonnance 2014-326 du 12 mars 2014 portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives, 79 jugements de clôture de procédure de rétablissement professionnel ont été prononcés en France dont 14 en Île-de-France (10 par le TGI de Paris, 1 par le Tribunal de commerce de Nanterre et 3 par le Tribunal de commerce de Créteil).

[2] Depuis cette même date, 2 sauvegardes accélérées et 5 SFA ont été ouvertes, uniquement dans les ressorts des Tribunaux de commerce de Paris et de Nanterre.

Liquidations judiciaires et procédures d’observation – sauvegardes et redressements judiciaires – en Île-de-France depuis janvier 2011 (sur 12 mois glissants)

  • Focus sur l’impact social des procédures amiables et judiciaires : une évolution différenciée en fonction des procédures en cause.

– Le nombre des emplois concernés pour les entreprises en procédure amiable (mandat ad hoc et conciliation) diminue toujours très fortement (- 44 %), suivant le mouvement initié depuis de nombreux mois, pour atteindre 35 000 salariés en cumul annuel pour les ressorts des Tribunaux de commerce de Paris et de Nanterre.

– Pour les entreprises bénéficiant d’une procédure judiciaire d’observation (sauvegarde ou redressement) qui est susceptible de leur permettre de se redresser, les effectifs salariés concernés augmentent de manière brutale après 6 mois de réduction (+ 8 %), soit plus de 20 000 salariés pour les ressorts des Tribunaux de commerce de Paris, Nanterre, Bobigny et Créteil ; ces quatre Tribunaux représentant 70 % des ouvertures de procédures en Île-de-France.

– Un peu plus de 8 000 salariés ont perdu immédiatement leur emploi du fait de la liquidation judiciaire de l’entreprise, pour les ressorts des Tribunaux de commerce de Paris, Nanterre, Bobigny et Créteil ; ce chiffre, toujours important, poursuit son mouvement descendant entamé il y a 9 mois (- 12 % en glissement annuel).

Pour en savoir plus sur les diverses procédures mises à la disposition des entreprises en difficulté :

  • La liquidation judiciaire entraîne la fermeture de l’entreprise.
  • Les procédures judiciaires d’observation – sauvegarde et redressement judiciaire – vont permettre aux entreprises de trouver des solutions à leurs difficultés.
  • Les procédures amiables – mandat ad hoc et conciliation – sont utilisées en amont des procédures judiciaires. Ce sont des procédures confidentielles.
  • L’alerte du Président, également procédure confidentielle, est située plus en amont encore.

OCED

11e édition des Rendez-vous du commerce

11e édition des Rendez-vous du commerce : « Dynamiser le commerce, ils l’ont fait ! » lundi 30 novembre 2015 à 14h15 à Bercy, Secrétaire d’état chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, ouvrira la 11e édition des Rendez-vous du Commerce, qui se tiendra lundi 30 novembre 2015 à Bercy.

Programme des Rendez-vous du commerce

Organisée par la Direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec le Conseil du Commerce de France (CdCF), cette édition « Dynamiser le commerce, ils l’ont fait ! » sera consacrée au thème de la revitalisation et du développement des commerces en centre-ville.

Les débats s’articuleront sur la base notamment du Guide publié par le Conseil du Commerce de France, autour de la valorisation des bonnes pratiques entre l’Etat et ses opérateurs, les collectivités et les associations de commerçants ; et s’inscriront dans une démarche prospective. Ce sera l’occasion pour la Secrétaire d’Etat de rappeler la mobilisation du gouvernement pour la revitalisation commerciale, notamment par les dispositifs issus de la loi Artisanat-Commerce-Très petites entreprises de juin 2014 (#loiACTPE). Elle précisera également le cadre d’une mission conjointe avec le Ministère du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité.

Rendez-vous du commerce