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Pourquoi fichtre voter mesprovisions.com ?

Pourquoi voter mesprovisions.com, voici une question étonnante ! Pourquoi même se poser cette question ?

Le choix de voter mesprovisions.com

Nous avons depuis plusieurs années précisé que le secteur du commerce tarde à innover dans le domaine des nouvelles technologies. La concurrence des opérateurs américains… vous aurez reconnu Amazon évidemment, est en phase de bouleverser les cartes pour les années à venir pour le petit commerce…

Comment réagir ?

La première possibilité est simple, c’est la possibilité de ne rien faire et d’attendre que le train passe “encore un petit peu”, comme évoqué dans cet article savoureux dont nous vous recommandons la lecture. Un texte de Patrick Robin intitulé “Amazon Prime Now sera la pierre tombale de nombreux distributeurs français“. Cela revient à ne rien faire et attendre que ces entreprises puissent absorber totalement toutes nos libertés…

Une autre possibilité est celle d’agir. Et pour réagir, il faut des champions. Des champions susceptibles de contre-carrer les positions établies pour protéger nos libertés car, comme nous le disions à la fin de notre ouvrage “« attention à Madame la cliente, cette femme émotionnelle, instinctive et sensuelle qui, apparemment sans raison, déjoue les calculs les plus fins de nos grands techniciens. Prenons-y garde car, toute simple qu’elle soit, cette humble ménagère est, tout compte fait, la véritable patronne de nos immenses magasins et nos puissantes usines. C’est elle qui en dernier ressort décide de la fortune ou de la faillite des puissants qui croient la tenir à leur merci. Attention aussi à l’arrivée d’une nouvelle horde sauvage. Elle reviendra bien un jour – dans 10 ans, dans 20 ans – cette race d’hommes aux dents longues et aux estomacs creux qui, sans respect pour les usages, les techniques et les intérêts établis se battra à nouveau pour conquérir sa place au soleil. »*

Et les champions français chère Madame la cliente… je vous l’assure, ils ne sont pas légion… alors votons pour eux avec nos pieds, votons pour eux avec nos mains, pour que Madame la cliente puisse trouver des opérateurs nationaux. A notre connaissance il n’y en a qu’un. Alors votons dès à présent ici pour que mesprovisions.com puisse bénéficier de ce titre de “Formidable Ecommerçant 2016”. Au-delà de ce qui pourrait paraître une boutade, c’est le moyen de protéger les données des utilisateurs libres contre les plate-forme des commerçants comme Amazon, qui ont hâte d’absorber tous vos mouvements…

voter mesprovisions.com

* Courrier d’Etienne Thil adressé à M. Wellhoff, Cabinet Krief, du 9 décembre 1971. {FAET 1971}

L’activité des TPE en recule en 2015

La 20e édition de la grande étude annuelle « Activité et Tendances », réalisée par la FCGA, est parue. Ce document inédit dresse le bilan de l’activité des TPE en 2015 en matière économique. En recul de 1,7%, le chiffre d’affaires moyen des artisans, commerçants et prestataires de services s’améliore toutefois par rapport à l’année précédente (-3,2%).

Une activité des TPE fragile…

Moins grave, mais toujours inquiétant ! Voici l’appréciation qu’il convient d’apporter à ce panorama de l’activité économique des petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services en 2015.

En moyenne, toutes professions confondues, le chiffre d’affaires des TPE enregistre un recul de 1,7% (contre 3,2% l’année précédente). Même si l’on constate une tendance à l’amélioration relative des performances (réduction du volume des pertes), aucun des 8 secteurs analysés n’affiche un taux d’accroissement positif de son activité.

Par ailleurs, seules 2 des 26 professions présentent des chiffres d’affaires au-dessus de zéro. Il s’agit des détaillants en fruits et légumes (+2,5%) et des fleuristes (+0,4%).

Toutefois, 5 secteurs d’activité sur 8 améliorent relativement leurs performancespar rapport à 2014, tout en se maintenant néanmoins dans une tendance négative :

  • Artisanat du bâtiment : 2,7% (contre 7,5%)
  • Équipement de la maison : 0,2% (contre4,5%)
  • Café-hôtellerie-restauration : 0,8% (contre 1,3%)
  • Métiers de la santé : 1,0% (contre 1,3%)
  • Équipement de la personne : 3,4% (contre 3,8%)

D’autre part, 3 autres secteurs présentent un chiffre d’affaires en recul comparativement à celui réalisé un an plus tôt :

  • Vente et réparation automobile : 2,8% (contre 1,5%)
  • Commerce de détail alimentaire : 0,8% (contre +0,2%)
  • Beauté-esthétique : 0,4% (contre0,1%)

Détail des performances, secteur par secteur

EN AMÉLIORATION RELATIVE

L’équipement de la personne : -3,4%

C’est la quatrième année consécutive de repli pour ce secteur. Très sensible à la conjoncture, il améliore à peine ses ventes par rapport à l’année précédente (3,8%). A l’exception des boutiques de lingerie qui réduisent le niveau de leurs pertes (1,6%, contre 3,9%), toutes les autres activités affichent des chiffres d’affaires en net recul : 3,9% pour le prêt-à-porter, 2,7% pour les magasins de chaussures,3,4% pour l’horlogerie-bijouterie. Souvent tributaires de la météo et des évolutions du pouvoir d’achat des ménages, ces commerces traditionnels subissent aussi de plein fouet la triple concurrence des réseaux d’enseignes, des sites de vente en ligne et des nombreux concepts low-cost.

L’artisanat du bâtiment : -2,7%

L’activité des artisans du bâtiment regagne près de 5 points par rapport à 2014 (7,5%). Elle ne remonte pas encore au niveau de 2013 (+1,6%), mais retrouve peu à peu des couleurs. Toutes les professions du secteur, de la maçonnerie (-1,8%) à la plomberie (-1,5%) en passant par l’électricité (3,8%) ou encore la menuiserie (2,9%) reconquièrent 4 à 6 points de croissance par rapport à l’année précédente. Une tendance progressive à la reprise qui se confirme au premier trimestre 2016 (0,1%).

Métiers de la santé : -1,0%

Depuis 4 ans, l’activité des pharmaciens et des opticiens régresse sans interruption. En 2015, si les opticiens récupèrent deux points de chiffre d’affaires en passant de -3,2% à -1,1%. Les pharmaciens, quant à eux, ne regagnent même pas un demi-point (1,0%, contre 1,3% en 2014). Confrontées à de nouvelles contraintes réglementaires et à un mouvement de concentration qui fait la part belle aux grands réseaux, ces deux professions tentent péniblement de se réinventer un modèle économique.

Café-hôtellerie-restauration : -0,8%

En moyenne, le secteur améliore sa performance d’un demi-point (0,8%, contre 1,3%) comparativement à l’année précédente. Si les restaurants (0,6%) et les hôtels-restaurants (0,3%) affichent des taux encore moins négatifs que la tendance sectorielle, l’activité des cafés, en revanche, est en chute : 1,7% après +0,2% en 2014. Des chiffres qui s’inscrivent dans contexte de baisse générale de la fréquentation des établissements, notamment en raison de la raréfaction de la clientèle étrangère après les attentats de Paris.

L’équipement de la maison : -0,2%

Dynamisé par la relance des ventes dans les fleuristeries indépendantes (+0,4%, contre4,6%), le secteur réduit sensiblement le volume de ses pertes en 2015 : 0,2%, contre 4,5% un an plus tôt. De leur côté, les commerces spécialisés dans la vente d’électroménager, TV, Hifi affichent un chiffre d’affaires en baisse de 2,7%, finalement assez proche de celui enregistré en 2014 (3,3%). Ce sont surtout les équipements de télécommunications, le petit électroménager et les consommables qui stimulent les ventes.

Une activité des TPE en recul

Vente et réparation auto-moto : -2,8%

L’activité des garagistes indépendants se rétracte nettement en 2015 :2,8%, contre1,5% un an plus tôt. Ils ne bénéficient pas du spectaculaire redécollage des ventes de voiture neuves intervenu l’année dernière : +6,8%, la meilleure performance depuis 2009 avec plus de 1,9 millions d’unités commercialisées. La concurrence tarifaire des enseignes spécialisées et les offres packagées des concessionnaires, incluant l’entretien-réparation, grignotent les parts de marchés de ces réparateurs traditionnels.

Commerce de détail alimentaire : -0,8%

C’est une première depuis 5 ans. En 2015, l’activité des commerces de détail alimentaires passe en dessous de zéro. A l’exception des détaillants en fruits et légumes (+2,5%) et des pâtisseries artisanales (0,0%), toutes les professions du secteur affichent un chiffre d’affaires en recul : 1,2% pour la boulangerie-pâtisserie, 1,3% pour la boucherie-charcuterie, 0,1% pour la charcuterie, 1,5% pour l’alimentation générale.

Métiers de la beauté et de l’esthétique : -0,4%

Moins de visites, une demande de prestations basiques, peu d’achats de produits complémentaires… Voici les trois principaux facteurs qui expliquent la baisse d’activité dans les salons de coiffure (0,5%) et les instituts spécialisés dans les soins esthétiques à la personne (0,2%). Il faut aussi ajouter la féroce concurrence des enseignes qui cassent les prix et celle, pas toujours loyale, de prestataires indépendants à domicile.

Méthodologie de l’étude « Activité et Tendances »

Cette dernière édition du recueil « Activité et Tendances » analyse l’évolution du chiffre d’affaires en 2015, de 26 professions issues de 8 grands secteurs d’activité. Les chiffres clés d’un échantillon représentatif de 17 000 TPE ont été finement étudiés pour les besoins de cette étude. Ces petites entreprises, en majorité individuelles, sont toutes membres d’un centre de gestion agréé. 70 CGA appartenant à notre réseau ont participé activement à la collecte des données.

fcga activité des TPE

 

La différenciation du commerce à Paris

Comme ailleurs, le commerce à Paris doit faire preuve d’imagination, de créativité et avoir une énergie débordante pour se différencier. Grégory Vissac, opticien visagiste depuis 8 ans dans la très touristique rue des Martyrs revient sur ses trucs et astuces pour réussir à se développer.

Les principaux critères de différenciation du petit commerce à Paris

Être artisan commerçant c’est être capable de positionner son point de vente dans l’appareil commercial. Il faut penser la forme de commerce du point de vente et caractériser la situation de celui-ci en fonction des  principaux critères  de différenciation (la spécialisation, la dimension de la surface de vente, la situation géographique…).

Si bien sûr, l’emplacement est un paramètre important du succès d’un petit commerce, il ne se suffit pas … loin s’en faut.

C’est l’offre complète qui doit être travaillée et actualisée régulièrement. Il faut sans cesse penser à tous les critères objectifs qui pourront avoir une influence : la clientèle, la gamme, les services, le mode d’approvisionnement mais aussi des paramètres plus subjectifs comme la décoration ou l’animation (événements…).

« En 8 ans, j’ai refait totalement toute la décoration de ma boutique passant du look coloré branché au style industriel mêlé de vintage. C’est un vrai investissement personnel ! »

L’objectif : attirer le regard du passant et donner envie d’entrer

Passé la porte c’est ensuite le professionnalisme et la qualité du service qui priment. Notre ADN : proposer une lunette de créateur adaptée à la personnalité et au physique du client. L’Artisan du Regard est avant tout un lieu où l’on trouvera un produit différenciant, une offre sur mesure… loin de l’esprit des chaînes de franchise.

« Dans le quartier de Montmartre, l’esprit de famille est un vrai atout. Habitants et commerçants sont attachés au commerce de proximité et nous faisons tout pour entretenir et animer notre rue. Par exemple, deux fois par an, les commerçants organisent un vide grenier. »

Face  à la concurrence des grandes surfaces et du e-commerce, le plus grand atout des commerces de proximité est la relation humaine. Nos petits commerces contribuent au charme de Paris …

A propos de L’Artisan du Regard

L’Artisan Du Regard a été créé par Grégory Vissac, opticien et passionné de l’objet « lunette ». Chineur de nouvelles tendances, Grégory Vissac propose dans sa boutique au cœur du très en vue IX arrondissement de Paris, une sélection de créateurs avant-gardes et exclusifs pour les amoureux des lunettes uniques. Souvent comparé au Colette des lunettes, L’Artisan Du Regard est un concept store dédié aux lunettes.

  • Une vingtaine de marques de créateurs : Anne et Valentin, Lunor, Masunaga, Rolf, Jean-Philippe Joly, Joël Lesca…
  • L’Artisan Du Regard : 35, rue des Martyrs, 75009 Paris – Opticien depuis 1942
  • Site web : www.artisanduregard-opticien.com

artisans du regard petit commerce à Paris

TPE : les tops et les flops en 2015 !

Secteur par secteur, profession par profession, tour d’horizon des « tops » et des « flops » des TPE, les petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services en 2015. Une enquête exclusive de la FCGA, réalisée en partenariat avec Banque Populaire.

Les tops

  1. Les magasins de meubles: + 3,7 %
  2. Les agences immobilières: + 3,4 %
  3. Les cavistes: + 2,8 %

Les flops

  1. Les studios photo: – 7,8 %
  2. Les entreprises de carrelage-faïence: – 5,2 %
  3. Les entreprises de plâtrerie-staff-décoration: – 4,7 %

Quelques signes de convalescence, mais toujours dans un état critique !

Tel pourrait être le bulletin de santé 2015 des petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services.

Avec un indice moyen d’activité en recul de 1,7 % (contre 3,2 % un an plus tôt), la situation économique des petites entreprises reste globalement fragile, malgré les tendances encourageantes observées dans certaines professions.

Sur les 11 familles professionnelles dont les revenus ont été passés au crible par les statisticiens de la FCGA, 5 enregistrent un chiffre d’affaires à la baisse, tandis que 6 améliorent relativement leurs performances en se contentant, toutefois, de diminuer le volume de leurs pertes.

Quatre enseignements à retenir

  • Tous les secteurs analysés affichent des taux d’activité négatifs entre 0,2 % (Equipement de la maison) et 3,4 % (Equipement de la personne) qui traduisent soit des reculs nets, soit des mouvements d’amélioration relative par rapport à l’année précédente. Pas un seul taux sectoriel positif cette année.
  • L’artisanat du bâtiment, locomotive économique des TPE, se redresse difficilement (-2,7 % contre – 7,5 % en 2014). Presque toutes les professions du secteur améliorent relativement leur chiffre d’affaires sans pour autant renouer véritablement avec la croissance.
  • Le commerce de détail alimentaire est le secteur qui concentre le plus grand nombre de professions qui présentent un chiffre d’affaires positif. 4 sur 9 affichent un taux d’activité au-dessus de zéro : vins et spiritueux (+ 2,8 %), fruits et légumes (+ 2,5 %), poissonnerie-primeurs (+ 1,4 %) et crémerie-fromagerie (+ 0,4 %). Dans ce dernier cas, la tendance réelle est toutefois moindre comparativement à celle de l’année précédente (2,4 %).
  • Aucun des 11 secteurs sondés ne peut se prévaloir d’une véritable progression d’activité en 2015. Même s’ils font relativement « mieux » qu’en 2014, pour la plupart d’entre eux, ils ne parviennent pas à rompre, pour autant, avec la tendance négative qui bride le développement de leur chiffre d’affaires.

Le palmarès des secteurs des TPE

6 secteurs améliorent relativement leurs performances

  • L’équipement de la maison : – 0,2 % (contre 4,5 % en 2014)
  • Les services : – 0,4 % (contre 3,7 % en 2014)
  • Les cafés, hôtels et restaurants : – 0,8 % (contre 1,3 % en 2014)
  • Les métiers de la santé : – 1,0 % (contre 1,3 % en 2014)
  • L’artisanat du bâtiment : – 2,7 % (contre 7,5 % en 2014)
  • L’équipement de la personne : -3,4 % (contre 3,8 % en 2014)

5 secteurs enregistrent un chiffre d’affaire en recul

  • La vente et la réparation auto : – 2,8 % (contre 1,5 % en 2014)
  • Les transports : – 2,6 % (contre + 0,3 % en 2014)
  • La culture et les loisirs : – 2, 1% (contre 1,9 % en 2014)
  • Le commerce de détail alimentaire : – 0,8 % (contre + 0,2 % en 2014)
  • La beauté-esthétique : – 0,4 % (contre 0,1 % en 2014)

Le hit-parade des professions TPE

LES TOPS TPE

Sur le podium

  1. Les magasins de meubles : + 3,7 %

Les commerces indépendants spécialisés dans la vente de meubles domestiques tirent clairement profit du redémarrage inattendu de ce marché. Selon une note de conjoncture de la Fédération française du négoce de l’ameublement et de l’équipement de la maison (FNAEM), 2015 est l’année de la reprise pour les professionnels du meuble. Après trois exercices de recul consécutifs ( 3,0 % en 2012, 2,9 % en 2013 et 1,5 % en 2014), le secteur retrouve enfin le chemin de la croissance et voit ses ventes progresser de 2,4 % sur l’ensemble de l’exercice pour atteindre les 9,34 milliards d’euros TTC.

  1. Les agences immobilières: + 3,4 %

Portée par la hausse des transactions, l’activité des agences immobilières s’envole en 2015. Après une stabilité au 1er semestre (entre 695 000 et 700 000 sur 12 mois glissants), le volume des transactions a augmenté de façon continue et rapide depuis le mois de juin selon la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). Jusqu’à atteindre et peut-être même dépasser les 800 000 ventes en 2015, ce qui équivaut à une hausse de 15,6 %. Une aubaine pour les professionnels du secteur dont le chiffre d’affaires progresse de 3,4 % (contre 9,4 % un an plus tôt).

  1. Les cavistes: + 2,8 %

C’est la plus forte hausse d’activité du commerce de détail alimentaire en 2015. Les cavistes réalisent une bonne performance (+ 2,8 %, contre 1,9 % un an plus tôt) dans un contexte pourtant marqué par une baisse constante du nombre de buveurs réguliers de vin. C’est ce que démontre une récente étude de FranceAgrimer sur la consommation de cette boisson profondément liée à l’identité culturelle française. Majoritaires (51 %) en 1980, les « buveurs réguliers » ne représentent plus que 16 % des consommateurs en 2015. Une population plutôt âgée et masculine.

Et aussi…

Les commerces de fruits et légumes (+2,5 %, contre 2,1 % en 2014), les poissonniers primeurs (+ 1,4 %, contre + 0,0 % en 2014), les fleuristes (+ 0,4 %, contre 4,6 % en 2014).

LES FLOPS TPE

Dans le rouge

  1. Les studios photo: – 7,8 %

L’avenir s’assombrit pour les studios photo traditionnels… La profession figure, pour la seconde fois consécutive, dans les trois premiers flops de l’année ( 7,8 %, contre 8,9 % en 2014). Les particuliers, qui disposent aujourd’hui d’outils numériques parfaitement fiables, réalisent eux-mêmes leurs travaux (retouches, montages, tirages éventuels…) et prises de vue (événements familiaux, fêtes…) et font donc de moins en moins appel aux services des professionnels. Ces derniers tentent de se repositionner sur de nouveaux concepts, plus attractifs : livres cadeaux, objets de communication, restauration et numérisation de photos anciennes…

  1. Les entreprises de carrelage-faïence: – 5,2 %

Même si la profession améliore relativement son activité en 2015 ( 5,2 % contre 12,1 % en 2014), elle apparaît néanmoins – et pour la troisième fois consécutive – parmi les pires résultats de l’année. Deux facteurs peuvent expliquer cette contre-performance : le manque de chantiers dans le neuf et l’essoufflement du marché de l’entretien-rénovation dans l’ancien. Une double menace qui affaiblit, d’ailleurs, la plupart des autres corps de métiers de l’artisanat du bâtiment.

  1. Les entreprises de plâtrerie-staff-décoration: – 4,7 %

La situation se détériore encore en 2015 dans ces entreprises artisanales du bâtiment : 4,7% contre – 2,1 % l’année précédente. A l’instar des carreleurs, ces professionnels subissent directement les effets de la raréfaction des chantiers sur le marché du neuf comme dans l’ancien. Toutes les professions du bâtiment, malgré les améliorations relatives constatées chez certaines d’entre elles, souffrent de ce déficit chronique de commandes.

Et aussi…

L’électricité ( 3,8 %, contre 8,7 % en 2014), le commerce de cycles et scooters ( 3,8 % contre + 1,4 % en 2014), l’horlogerie-bijouterie ( 3,4 % contre 3,9 % en 2014), le terrassement-travaux publics (3,6 % contre 6,6 % en 2014), la peinture(2,9 %, contre 7,9 % en 2014), la chaussure ( 2,7 % contre 2,4 % en 2014).

AVIS D’EXPERT

Yves MARMONT, Président de la FCGA, précise : « Même si l’indice moyen d’activité s’améliore en 2015 (- 1,7 %, contre – 3,2 % en 2014), la situation économique des petites entreprises du commerce et de l’artisanat reste extrêmement fragile. La timide croissance de l’économie française et l’absence de véritable reprise, malgré une certaine résistance de la consommation des ménages, n’ont pas permis un vrai redémarrage de l’activité dans les TPE ».

fcga banque populaire tpe

Commerce de détail : hausse des ventes en janvier

En janvier 2016, le volume des ventes croît dans l’ensemble du commerce de détail et les services aux ménages

En janvier 2016, le volume des ventes rebondit nettement dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (+4,6%). Il progresse de nouveau dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles (+1,0%), les services aux ménages (+1,0%) et, très légèrement, dans l’hébergement et restauration (+0,2%).

Nouvelle hausse dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles

En janvier, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles progresse de nouveau (+1,0%, après +1,1% en décembre). Selon les premières estimations, il croîtrait de nouveau en février 2016 (+0,6%).

La hausse de janvier provient du commerce hors magasin (+2,7%) et en magasins spécialisés (+1,3%), alors que le volume des ventes est quasi stable dans les magasins non spécialisés. Dans le commerce spécialisé, les ventes en volume s’accroissent surtout pour les autres équipements du foyer (électroménager ; meubles, etc. : +3,2%) et les autres magasins spécialisés (habillement, parfumerie, etc. : +0,8%), comme en décembre.

Le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles augmente légèrement sur les trois derniers mois (+0,3%, T/T-1) et nettement sur un an (+3,2%, T/T-4).

Fort rebond dans le commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles

En janvier, le volume des ventes rebondit vigoureusement dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (+4,6%, après −2,1% en décembre). Ce rebond est porté par le commerce de véhicules automobiles (+4,2%) et par le celui d’équipements automobiles (+6,7%).

Le volume des ventes de l’ensemble du secteur augmente sur les trois derniers mois (+0,8%) et vigoureusement sur un an (+5,3%).

Légère hausse dans l’hébergement et restauration

Dans le secteur de l’hébergement et restauration, le volume des ventes ralentit nettement en janvier (+0,2%), après une hausse en décembre (+1,5%). Il se redresse dans l’hébergement (+0,9%, après −0,1% en décembre) tandis qu’il se stabilise dans la restauration (0,0%, après +2,0% en décembre).

Le volume des ventes de l’ensemble du secteur augmente sur les trois derniers mois (+0,7%) et sur un an (+2,9%).

Nouvelle hausse dans les services aux ménages

En janvier, le volume des ventes des services aux ménages continue d’augmenter (+1,0%), un peu moins vite toutefois qu’en décembre (+2,1%). Les activités sportives, récréatives et de loisirs (+6,4%) et les activités créatives, artistiques et de spectacle (+4,1%) contribuent largement à la hausse d’ensemble. À l’opposé, le volume des ventes baisse encore dans l’organisation de jeux de hasard et d’argent (−2,7%) et se replie dans la réparation d’ordinateurs et d’équipements d’ordinateurs (−1,1%) et les autres services personnels (−0,5%).

Le volume des ventes des services aux ménages augmente sur les trois derniers mois (+2,1%) et sur un an (+4,6%).

Révisions : des séries entièrement recalculées selon une nouvelle méthodologie

Les révisions sont plus importantes qu’à l’accoutumée. Elles s’expliquent par le changement de méthodologie adopté (cf. avertissement). Ainsi, l’évolution du volume des ventes en décembre 2015 est rehaussée de 0,7 point dans l’hébergement et restauration et de 1,5 point dans les services aux ménages. À l’inverse, elle est abaissée de 0,2 point dans le commerce de détail et de 1,3 point dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles.

En février, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires se redresse

En février 2016, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires rebondit (+1,2% après −0,7% en janvier). La hausse est générale quel que soit le type de produits : alimentaires (+1,1%), non alimentaires (+1,7%) ou carburants (+1,6%).

insee

Locaux commerciaux recevant du public : êtes-vous aux normes ?

Si vous êtes propriétaire d’un « établissement recevant du public » (ERP), vous avez dû – depuis le 27 septembre 2015 – le mettre aux normes pour sa sécurité incendie et son accessibilité. Cela concerne tous les locaux commerciaux comme les magasins et bureaux, cafés, restaurants, hôtels, mais aussi les établissements flottants (péniches) et les structures fixes ou provisoires (chapiteaux ou structures gonflables).
En situation d’acquisition ou de reprise d’un ERP, vous devez également vérifier que le local où vous projetez de vous installer est compatible avec l’activité commerciale ou artisanale que vous envisagez.

La FCGA, Fédération des centres de gestion agréés vient à cet effet de mettre en ligne un article de synthèse de vos obligations : Lire l’article (PDF).

Locaux commerciaux

Rebond dans le commerce de détail en décembre 2015 selon l’INSEE

En décembre 2015, selon les dernières informations de l’INSEE, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles se redresse nettement (+1,3%, après −0,6% en novembre). Selon les premières estimations, il serait quasi stable en janvier 2016 (+0,1%).

Le volume des ventes rebondit dans toutes les formes du commerce de détail : aussi bien les magasins spécialisés (+1,6%), les magasins non spécialisés (+0,9%) et le hors magasin (+1,0%). Au sein des magasins spécialisés, l’accélération provient notamment des autres magasins spécialisés (pharmacie, habillement, etc. : +1,8% après −1,0% en novembre) et des autres équipements du foyer (quincaillerie, peintures ; meubles, etc : +2,7% après −1,7% en novembre).

Au quatrième trimestre 2015, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles baisse par rapport au troisième trimestre 2015 (−0,4%, T/T-1). Toutefois, il progresse par rapport au quatrième trimestre 2014 (+2,2%, T/T-4).

En janvier 2016, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires se contracte toutefois

En janvier 2016, le chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires se replie (−0,7% après +2,1% en décembre). Alors que les ventes en valeur reculent pour les produits alimentaires (−1,1% après +1,7%) et les carburants (−3,0% après +1,3%), celles des produits non alimentaires se redressent nettement (+3,9% après −1,8%).

En novembre 2015, le volume des ventes diminue dans le commerce de détail

En novembre 2015, le volume des ventes baisse selon les données INSEE dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles (−0,7%) et dans l’hébergement et restauration (−1,5%). En revanche, il se redresse dans le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (+0,6%) et les services aux ménages (+1,0%).

Troisième mois consécutif de baisse dans le commerce de détail hors automobiles et motocycles

En novembre 2015, le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles baisse de nouveau (−0,7% après –0,5% en octobre et −0,2% en septembre). Selon les premières estimations, il se redresserait en décembre 2015 (+1,4%).

Le volume des ventes recule partout, que ce soit en magasins spécialisés (−0,8%), non spécialisés (−0,3%) ou hors magasin (−1,0%).

Au sein du commerce spécialisé, le volume des ventes diminue surtout dans les autres magasins spécialisés (pharmacie, habillement, etc. : −1,1%) et pour les autres équipements du foyer (−1,9%). En revanche, il progresse pour les carburants (+1,3%).

Le volume des ventes du commerce de détail hors automobiles et motocycles diminue sur les trois derniers mois (−0,5%, T/T-1) tandis qu’il progresse sur un an (+2,7%, T/T-4).

vomule des ventes dans le commerce detail janvier 2016

La médiation du commerce coopératif et associé (MCCA), un nouveau service pour les commerçants et les consommateurs

Dès le 1er janvier 2016, chaque commerçant devra garantir aux consommateurs un recours gratuit à un dispositif de médiation en cas de litige. Pour accompagner les commerçants dans la mise en place de cette obligation, la Fédération du Commerce Coopératif et Associé met à disposition de ses enseignes et de leurs consommateurs le site de la Médiation du Commerce Coopératif et Associé (MCCA), www.mcca-mediation.fr, opérationnel dès maintenant.

« Cette nouvelle obligation a pour méthode la « sagesse », l’art de l’écoute et permet de trouver à un accord amiable qui privilégie le consensus et l’échange. La médiation s’inscrit dans les gènes du Commerce Coopératif et Associé, et notre mobilisation pour mettre en place cet outil efficace et accessible était une évidence » explique Eric Plat, Président de la FCA.

La MCCA, une plateforme simple et gratuite, au service de tous

Lors d’un litige entre un consommateur et un commerçant adhérent à la Médiation du Commerce Coopératif et Associé, le client doit d’abord contacter le professionnel. S’il n’obtient pas satisfaction, le consommateur peut alors faire appel à la MCCA. Pour cela, il lui suffit de se rendre sur la plateforme dédiée : www.mcca-mediation.fr.

A la fois pédagogique et facile d’utilisation, le site de la Médiation du Commerce Coopératif et Associé lui explique la marche à suivre et oriente vers la bonne procédure. Le consommateur remplit le formulaire en ligne (ou l’envoie par voie postale) et l’accompagne des pièces justificatives nécessaires. Dès réception des documents, le Médiateur statue sur la recevabilité du dossier et informe les parties prenantes de l’ouverture ou non de la procédure. Si le commerçant accepte la médiation, le Médiateur dispose de 90 jours pour proposer une solution, en toute indépendance, que les deux parties sont libres d’accepter ou de refuser.

La MCCA, un service indépendant et impartial

La plateforme de Médiation du Commerce Coopératif et Associé fait appel à un Médiateur indépendant, expert en droit de la consommation et aguerri aux techniques et outils de médiation. Nommé pour trois ans par les membres du Conseil d’Administration de la FCA, il est la meilleure garantie pour trouver des solutions équitables pour tous, définies en toute indépendance.

Une campagne de communication nationale pour sensibiliser commerçants et consommateurs

Afin de renseigner au mieux le consommateur et les commerçants sur les principes et fonctionnement de la Médiation du Commerce Coopératif et Associé, la FCA met en place dès aujourd’hui des outils de communication :

  • Des macarons reprenant le logo de la plateforme et apposés sur les vitrines des commerçants permettront d’identifier les commerces proposant le service
  • Une vidéo en motion design (ci-dessus) permet également aux réseaux adhérents de proposer un outil pédagogique et accessible sur leur site Internet et réseaux sociaux
  • Des flyers et affiches reprenant les explications de la vidéo sont distribués au sein des réseaux

« Cette disposition réglementaire nous permet, nous commerçants, d’être au plus proche de nos clients et de renforcer la confiance en nos enseignes en leur proposant une solution gratuite, souple et efficace en cas de différend. La mise en place de ce service par la FCA reflète en tous points nos valeurs et notre mode de fonctionnement basés avant tout sur l’humain » déclare Eric Plat.

La Médiation du Commerce Coopératif et Associé est un service en cours d’agrément auprès de la Commission d’Évaluation et de Contrôle de la Médiation de la Consommation, dont le rôle est de s’assurer de la conformité du service par rapport la législation en vigueur.

En savoir plus : www.mcca-mediation.fr

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Mise en place du Comité de suivi du régime social des indépendants (RSI)

L’amélioration de la qualité de la protection sociale des 6 millions de travailleurs indépendants affiliés au RSI (artisans, commerçants et professions libérales) est depuis 2012 une préoccupation constante du Gouvernement. Elle le demeurera en 2016.

Cette démarche se matérialise par les mesures concrètes et opérationnelles déployées depuis plus de trois ans : une baisse sans précédent des cotisations sociales des travailleurs indépendants aux revenus modestes ; une amélioration continue des droits sociaux, notamment en matière de retraite ; la simplification des procédures de recouvrement et l’amélioration de la qualité de service.

Dans ce domaine, il s’agit de satisfaire concrètement des exigences simples : lisibilité, simplicité, accessibilité, équité. Les travailleurs indépendants doivent pouvoir comprendre leur système de protection sociale, savoir pourquoi et à quoi ils contribuent par leurs cotisations. Ils ont le droit de savoir quels sont les droits sociaux dont ils bénéficient. Ils ont le droit de pouvoir contacter leur organisme et d’obtenir des réponses fiables en tant que de besoin, sur l’état de leur compte, ou sur des démarches à accomplir. Ils ont le droit de disposer d’outils simples pour choisir d’étaler leurs paiements en cas de difficulté, pour faire connaître un changement de situation personnelle ou professionnelle, ou encore pour bénéficier d’un accompagnement ou d’une aide sociale. Ils ont enfin droit à un régime de protection sociale qui fonctionne, qui soit adapté à leurs besoins et qui soit à leur écoute.

Être à l’écoute des besoins des assurés, de leurs attentes et de leurs remarques, c’est l’objet de ce comité de suivi du RSI, proposé par le rapport des députés Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier. Cette démarche innovante crée une instance de dialogue directe entre les assurés, les parlementaires, les administrations et les organismes gestionnaires du régime. C’est dans un esprit d’ouverture, d’objectivité et d’efficacité que nous installons ce comité.

Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes

Christian ECKERT, secrétaire d’État chargé du Budget

Martine PINVILLE, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire

Un comité de suivi : pourquoi, comment ?

Le comité de suivi des actions et engagements pour améliorer les relations entre les indépendants et le RSI a été installé le 15 décembre par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du budget et Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire.

Une nouvelle instance pour garantir le suivi et la transparence des engagements pris pour améliorer les relations entre le RSI et ses assurés

Sa mise en place fait suite au rapport de Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier, députés, remis le 21 septembre au Premier ministre. Le comité de suivi a vocation à être un lieu de travail et de partage d’information entre les parlementaires, les organisations représentatives des assurés, les administrations et les assurés. Il doit associer pleinement l’ensemble des parties prenantes qui ont collaboré au suivi et aux efforts déployés depuis plus de 3 ans par le RSI pour permettre la normalisation d’une situation qui était fortement dégradée.

Une représentation transpartisane, qui associera également les assurés du RSI

Le comité de suivi comprend en premier lieu les parlementaires qui ont travaillé depuis 2012 dans le sens du redressement du régime : Fabrice Verdier, présidera le comité. Sylviane Bulteau, co-auteure du rapport remis en septembre 2015 ainsi que les sénateurs Jean-Pierre Godefroy et Jean-Noël Cardoux, qui ont également remis un rapport en 2014 sur le recouvrement des cotisations des travailleurs indépendants, en seront également membres. Le comité rassemblera des représentants des deux assemblées et sera transpartisan.

Le comité comprendra également des représentants des organisations professionnelles concernées : l’union des professions artisanales (UPA), la confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), l’union nationale des professions libérales (UNAPL) et le mouvement des entreprises de France (Medef), dont certaines sont représentées au RSI, et qui sont des relais essentiels dans les relations avec les chefs d’entreprise.

Enfin, lors de sa première réunion, le comité a décidé qu’il serait élargi à un panel représentatif de travailleurs indépendants affiliés au RSI : artisans, commerçants, professions libérales, dont des micro-entrepreneurs. Ces travailleurs indépendants seront sélectionnés par un prestataire externe de manière à garantir une parfaite représentativité et une totale indépendance de jugement.

Une évaluation au minimum tous les semestres se concluant par un avis public

La vingtaine de membres de ce comité se réunira sur convocation de son président au moins tous les six mois.

Le comité aura pour rôle d’effectuer un suivi et une évaluation de la mise en place des 20 mesures en faveur des assurés du RSI, ainsi que des engagements de service de ce régime et des mesures à plus long termes entreprises par le Gouvernement. Les services du RSI et les administrations rendront compte de leur avancement.

Il pourra également organiser des groupes de travail sur des thèmes nécessitant des approfondissements, demander aux services du RSI et aux administrations des éclaircissements ou des évaluations sur certains points précis et prendre des décisions relatives au suivi des mesures. Il pourra également faire des propositions ou recommandations dans la continuité des mesures issues des rapports parlementaires.

Au terme de chaque séance, le comité rend un avis sur l’état d’avancement des mesures, avis qui sera publié. Cet avis permettra aux assurés et cotisants du RSI de prendre connaissance en toute transparence des améliorations et progrès accomplis par le régime.

Le comité de suivi a décidé de son rôle et de ses modalités de fonctionnement

Le comité de suivi a décidé que des travailleurs indépendants, assurés du RSI, seront pleinement associés à ses travaux. Afin de garantir une parfaite neutralité, ils seront sélectionnés sur une base volontaire après tirage aléatoire réalisé par un organisme indépendant. Ils participeront à toutes les réunions du comité de suivi.

Le comité a décidé qu’il rendrait un avis sur le suivi des mesures au terme de ses séances, qui sera rendu public.

Sur proposition de son président, le comité de suivi se réunira au début de l’année 2016 dans sa configuration définitive.

Ce qui va changer à partir de 2016

Informer des cotisations dues dès la déclaration des revenus en ligne (cf. action 2)

L’intégration du simulateur de calcul des cotisations sera disponible en mars 2016 pour la campagne de déclaration des revenus de l’année 2015. Les assurés connaîtront le montant de leur régularisation (remboursement à recevoir ou complément à verser) dès qu’ils déclareront leurs revenus.

Offrir dès le début de l’année 2016 un mécanisme sécurisé et dématérialisé de paiement des cotisations: le télé-règlement (cf. action 5)

Le télé-règlement, mode de paiement plus rapide et plus sécurisé que le chèque, sera mis à disposition des travailleurs indépendants à compter de la mi-janvier 2016.

Développer de nouveaux services personnalisés en ligne (cf. action 6)

De nouveaux services en ligne seront mis à disposition pour un million de travailleurs indépendants disposant d’un compte selon le calendrier suivant :

  • Espace personnalisé sur les remboursements en matière de santé : à compter de janvier 2016 ;
  • Attestation d’affiliation ou de radiation : à compter de janvier 2016 ;
  • Prise de rendez-vous sur internet : 1er trimestre 2016 ;
  • Information sur les démarches de demande de retraite : 1er semestre 2016 ;
  • information sur les trimestres et points acquis suite au paiement des cotisations: à partir second semestre 2016.

Garantir la continuité et la personnalisation dans le suivi des demandes (cf. action 10)

Le déploiement d’un outil de gestion de la relation client, actuellement en phase pilote dans deux caisses (Ile-de-France et Champagne-Ardenne) est prévu pour se dérouler entre janvier et mars 2016. Cela permettra d’assurer la continuité du traitement du dossier et d’éviter que le travailleur indépendant n’ait à réexpliquer sa situation à chaque contact.

Personnaliser la prise de contact (cf. action 11)

Il s’agit d’éviter aux assurés de se déplacer en leur offrant les réponses attendues en lien avec le développement des télé-services. Cette offre est déjà disponible sur certaines caisses et sera généralisée à compter de mars 2016.

Privilégier un contact par téléphone dans le cadre du recouvrement amiable (cf. action 14)

Il s’agit de privilégier le contact téléphonique et de regrouper sur un même courrier les mises en demeure et contraintes. Cette action est en phase pilote dans les caisses du Nord-Pas-de-Calais et Centre-Val-de-Loire.

Privilégier la signification des actes de recouvrement par lettre recommandée avec accusé de réception plutôt que par huissier (cf. action 16)

À compter de mars 2016, 80 000 contraintes d’huissier seront notifiées par lettre recommandée avec accusé de réception.

Mieux détecter en amont les assurés en situation de fragilité économique et agir avec les partenaires en soutien des chefs d’entreprises en difficulté (cf. action 17)

Le repérage des situations sensibles, articulé avec l’action de recouvrement, les offres d’action sociale et les partenariats sur le terrain, sera déployé courant 2016.

Le comité de suivi se veut garant de la bonne exécution de ces mesures :

  • Le bilan des mesures sera présenté de manière régulière devant le comité par les services du RSI et les administrations, qui feront un suivi en continu de la progression des indicateurs et l’atteinte des objectifs.
  • Les résultats des enquêtes de satisfaction portant sur la qualité de service ressentie par les assurés, réalisées de manière indépendante et selon une méthodologie objective par prestataire externe, lui seront présentés régulièrement.

La convention d’objectifs et de gestion qui sera conclue prochainement entre l’Etat et le RSI pour la période 2016-2019 permettra de formaliser à horizon 2019, l’engagement du régime à consolider et à développer les services de base et améliorer la qualité des relations avec les assurés et leurs ayants droit.

La réussite de cette démarche pourra s’appuyer sur la pleine mobilisation de l’ensemble des quelques 5 000 agents du RSI et de son réseau, qui s’investissent chaque jour pour améliorer la qualité du service rendu.

Afin de poursuivre au-delà de 2016 ces améliorations, des travaux seront menés (mission de l’inspection générale des affaires sociales et de l’inspection générale des finances) afin d’étudier les voies et moyens de simplifications nouvelles du calcul des cotisations sociales et des modalités déclaratives.

Depuis 2012, une démarche orientée vers une protection sociale plus juste

Le Gouvernement est mobilisé depuis 2012 pour allier une amélioration des droits sociaux des travailleurs indépendants et le renforcement de l’équité de leurs prélèvements, notamment par le biais de réduction des cotisations dues par les professions libérales dont les revenus sont les plus faibles.

Une réduction sans précédent des cotisations payées et une amélioration des droits pour mieux prendre en compte le travail des travailleurs indépendants les plus modestes

La loi de financement pour la sécurité sociale pour 2013, puis la loi pour l’artisanat, le commerce et les très petites entreprises (ACTPE) en 2014, ont d’abord permis de diviser par quatre le montant de la cotisation minimale d’assurance maladie et maternité des travailleurs indépendants dans le revenu est faible voire nul, qui est ainsi passée de 980 à 247 euros.

Dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité, le Gouvernement a également réduit dès 2015 les prélèvements sociaux en baissant de 3,1 points les cotisations d’allocations familiales dues sur les revenus inférieurs à 41 800 € et en mettant en place une cotisation progressive jusqu’au revenu de 53 000 €. Cette mesure a constitué un effort d’un milliard d’euros en faveur des travailleurs indépendants, et notamment de ceux aux revenus modestes.

En conséquence, depuis 2012, les travailleurs indépendants à bas revenus ou qui commencent une activité et dont le revenu annuel est inférieur à 3 000 euros par an, ont vu leurs cotisations diminuer de plus de 40%. Ceux dont les revenus sont proches de 10 000 euros par an ont vu leurs prélèvements sociaux baisser en quatre ans de 5%, tout en bénéficiant d’un renforcement de leurs droits sociaux.

Parallèlement, avec les réformes des retraites de 2012 et de 2014, le Gouvernement s’est inscrit dans une logique de meilleure garantie des droits à retraite des travailleurs indépendants, notamment pour ceux à bas revenus. C’est ainsi que, depuis 2015, les travailleurs indépendants valident a minima deux trimestres de retraite annuellement au lieu d’un seul auparavant, même s‘ils connaissent une année déficitaire.

Avec la nouvelle étape accomplie en 2016, les cotisations payées par les travailleurs indépendants les plus modestes auront été divisées par deux, en contrepartie de droits accrus

Dans la continuité de ce double objectif de renforcement de droits et de renforcement de l’équité des prélèvements sociaux, le Gouvernement a proposé en loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 un ensemble de mesures structurelles pour rendre la protection sociale des indépendants plus juste et plus lisible.

En cohérence avec les propositions du rapport parlementaire des députés Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier, du 8 juin 2015, en vue d’améliorer le fonctionnement et la qualité de service du RSI, il s’agit de renforcer les droits apportés par le régime à des travailleurs qui peuvent avoir la perception de ne pas bénéficier de droits suffisants au regard de leur niveau des cotisations.

Aussi, la LFSS pour 2016, et ses décrets d’application qui ont été présentés en conseil d’administration du RSI le 8 décembre dernier, réforme substantiellement le barème des cotisations minimales : les cotisations minimales d’assurance maladie et maternité (247 €) et de retraite complémentaires sont supprimées, tandis que la cotisation minimale d’assurance vieillesse de base est relevée pour garantir aux travailleurs indépendants la validation de trois trimestres de retraite par an. Au global, il en résultera une nouvelle baisse des cotisations minimales.

Cotisations et contributions sociales au titre de l’année d’activité

Revenu net 2012 2015 2016 Variation 2016/2012
Nul ou déficit 1 827 € 1 208 € 1 026 € -44%
3 050 € 2 510 € 1 615 € 1 520 € -39%
5 050 € 2 568 € 2 432 € 2 399 € -7%
10 250 € 5 016 € 4 739 € 4 767 € -5%
50 000 € 21 123 € 21 355 € 21 459 € 2%
100 000 € 31 549 € 31 700 € 31 804 € 1%

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