Archives de catégorie : Actualité du commerce

30% des e-commerçants avec Facebook augmentent leur chiffre d’affaires

En janvier dernier Oxatis, numéro 1 en Europe des solutions pour e-Commerce, dévoilait en exclusivité les résultats de sa dernière étude sur le profil du e-Commerçant. Aujourd’hui, le leader européen qui accompagne plus de 10 000 entreprises en France et à l’étranger, présente les résultats concernant les réseaux sociaux et leur impact sur le chiffre d’affaires des e-Commerçants. En 2017, ils sont 83% à utiliser les réseaux sociaux à des fins commerciales.

L’impact positif de Facebook sur l’activité des e-Commerçants

L’année 2016 marque un tournant avec le développement des ventes sur smartphones et l’impact des réseaux sociaux sur l’activité des e-Commerçants français. L’étude Oxatis/KPMG menée auprès de 2 100 e-Commerçants confirme l’utilisation massive de Facebook. 79% des marchands déclarent l’utiliser à des fins commerciales contre 76% en 2015.

Facebook est devenu un acteur intournable du e-Commerce avec 31% des marchands qui mesurent un impact positif sur leur trafic ou directement sur leur chiffre d’affaires (cela représente à minima 5% de leur chiffre d’affaires).

Contrairement à Facebook, Twitter peine à trouver un positionnement efficace car, même s’ils sont 20% au total à l’utiliser à des fins commerciales, uniquement 0,5% d’e-Commerçants observe une influence positive de Twitter sur la croissance de leur chiffre d’affaires.

Youtube et Instagram, l’image prend toujours plus de place

Deux autres tendances se démarquent : il s’agit d’une percée remarquable de YouTube et d’Instagram, utilisés respectivement par 12% et 11% d’e-Marchands. Le phénomène des photos et vidéos se renforce et représente un moyen simple mais très efficace d’augmenter ses ventes en ligne.

L’utilisation des deux réseaux sociaux s’avère bénéfique pour 4% d’e-Commerçants qui mesurent un impact positif d’au moins 5% sur leur chiffre d’affaires. Le grand perdant dévoilé par l’enquête est Google+ qui perd près de la moitié de ses utilisateurs e-Commerçants par rapport à 2015 (13,5% en 2016 comparant aux 22% en 2015).

Enquête menée par Oxatis pour la 10e année consécutive, du 16 novembre 2016 au 23 décembre 2016, sur plus de 2 100 e-Commerçants dont 430 répondants en France.

e-commerçants

Commerçants et artisans : qui sont vos vrais concurrents ?

C’est LA révélation de cette nouvelle étude de la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA) consacrée à l’analyse de l’environnement commercial des petites entreprises. A la question « Quels sont vos principaux concurrents ? », 58,8% des dirigeants commerçants et artisans interrogés ont répondu sans hésitation : « Les magasins d’usines ».

Une réponse déroutante qui intervient au moment même où la vente en ligne semblait constituer la première menace pour le commerce de détail traditionnel et l’artisanat.

Les magasins d’usines en tête !

En 2014, ils n’étaient que 23,1% à citer ces spécialistes de la vente à prix cassé qui figuraient alors seulement à la 6e position de ce même classement. Aujourd’hui, la plupart des commerçants et des artisans les désignent comme leurs premiers concurrents. Comment expliquer un tel choc statistique ? Pour Philippe Bloch, spécialiste de la relation client, auteur et conférencier de renom, c’est tout simplement incompréhensible. « C’est une vraie surprise… Surtout à l’heure de l’explosion des ventes sur Internet et du développement des pratiques de consommation en ligne. La dématérialisation du commerce est, à mes yeux, la véritable menace pour les détaillants ».

La vogue des villages de marques

Conséquence de la crise ou tendance de fond, l’engouement des Français pour les magasins d’usines est bien réel. En pleine expansion, les 26 plus grands magasins d’usines (rebaptisés « villages de marques » ou « outlets ») représentent, à eux seuls, 3% du parc commercial français et génèrent un chiffre d’affaires estimé de 1,2 milliard d’euros. Leur secret ? Vendre des articles de grandes marques (invendus, surplus, retours…), principalement vestimentaires, à des prix défiant toute concurrence. Une recette gagnante qui séduit un nombre toujours plus important de consommateurs en quête de bonnes affaires.

Les grandes surfaces avant internet !

Les autres circuits de distribution (42,1%) et les grandes surfaces (40,8%) figurent en 2e et 3e position sur la liste des principaux concurrents des TPE.

À la surprise générale, Internet n’arrive qu’à la 4e place (34,4%) ! Avant les autres artisans (29,2%) et les autres commerçants ou prestataires (28,8%). Cette minoration de la menace que représentent les sites de vente en ligne pour les petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services contraste nettement avec les derniers chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD).

Selon cette dernière, sur les trois premiers mois de l’année 2017, les ventes sur internet ont progressé de 14,2% par rapport au 1er trimestre 2016 pour atteindre 20 milliards d’euros soit 2,5 milliards de plus que l’an dernier. Cette croissance est tirée par une forte augmentation du nombre de transactions (+ 20,5% sur la période), soit 290 millions de transactions sur le trimestre. Conséquence : dans le commerce de détail, plus d’un tiers des exploitants (36,2%) annoncent que le panier moyen de la clientèle a diminué depuis 2014. Tandis que 32,1% constatent sa stabilité et 6,3% son augmentation. Moins exposés à la concurrence du Web, les artisans déclarent (32,3%) que le niveau de leur carnet de commandes est globalement resté stable au cours des trois dernières années. Ils sont près d’un quart à déplorer sa baisse et un peu moins de 10%, à l’inverse, à se réjouir de sa hausse.

Quelles stratégies pour retenir la clientèle pour les commerçants et artisans ?

Pour conserver leurs clients (assez fidèles pour 56% des répondants) et mieux satisfaire leurs exigences (toujours plus grandes selon 43,4% des sondés), les dirigeants de TPE adaptent d’abord leur offre en modifiant leurs gammes de produits ou de services (17%).

Très réactifs aux transformations de leur environnement commercial, les dirigeants de TPE (15,7%) n’hésitent également pas à proposer de nouvelles prestations à leurs clients. 3e levier actionné prioritairement par les artisans et les commerçants (15,3%) pour préserver leurs chiffres d’affaires : la fidélisation de la clientèle et la communication (notamment sur les réseaux sociaux). Ils ne sont enfin que 14,5% à revoir d’abord leurs prix de vente pour tenter d’enrayer la baisse des ventes.

Avis d’expert

Philippe Bloch, spécialiste de la relation client, conférencier et auteur « Aujourd’hui, tout le transactionnel est en train de basculer dans le numérique. Le magasin doit se démarquer des acteurs du Web en proposant de l’émotionnel, de l’expérience client, de l’empathie, de la formation, du partage d’expérience, du service supplémentaire… »

Avis FormationduCommerçant.fr

Il est toujours intéressant de mettre en parallèle, la vision clientèle au regard des résultats de la société Nielsen, qui chiffre les parts de marché des différents canaux de vente. L’hypermarché représente 32% des ventes, ensuite vient les supermarchés, le hard discount (que l’on appelle à présent supermarchés à dominante marques propres)…

Méthodologie de l’observatoire

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

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Obligation d’utiliser des logiciels de caisse certifiés à partir de 2018

Les logiciels de caisse certifiés ont en parle de plus en plus… Afin de lutter contre la fraude à la TVA liée à l’utilisation de logiciels permettant la dissimulation de recettes, la loi de finances pour 2016 instaure en effet l’obligation à partir du 1er janvier 2018 pour les commerçants et autres professionnels assujettis à la TVA d’enregistrer les paiements de leurs clients au moyen d’un logiciel de comptabilité ou d’un système de caisse sécurisés et certifiés.

Cette obligation permettra de rendre impossible la fraude qui consiste à reconstituer par un logiciel frauduleux des tickets de caisse pour soustraire des paiements en espèces des recettes de la comptabilité.

Les logiciels de caisse certifiés

À partir du 1er janvier 2018, devient obligatoire l’utilisation d’un logiciel de gestion ou d’un système de caisse satisfaisant aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données, attestées par un certificat délivré par un organisme accrédité ou par une attestation individuelle délivrée par l’éditeur.

L’administration fiscale a par ailleurs précisé les conditions que doivent remplir les logiciels et systèmes de caisse, les moyens de justifier du respect de l’obligation et les modalités de la procédure de contrôle spécifique.

L’administration précise expressément que l’obligation concerne tous les assujettis à la TVA qui enregistrent les règlements de leurs clients dans un logiciel de comptabilité ou de gestion ou un système de caisse qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales, de droit privé ou de droit public, et même s’ils réalisent en tout ou partie des opérations exonérées de TVA ou s’ils relèvent du régime de la franchise en base.

En cas de contrôle, l’absence d’attestation sera soumise à une amende de 7 500 € par logiciel ou système non certifié, le contrevenant devant régulariser sa situation dans les 60 jours.

Dans certains cas, les assujettis pourront se mettre en conformité avec cette nouvelle obligation grâce à une simple mise à jour de leur logiciel de caisse, dans le cadre d’un contrat de maintenance souscrit lors de l’achat du logiciel.

Simplification du dispositif applicable au 1er janvier 2018

Face à l’inquiétude exprimée par les entreprises, notamment les plus petites d’entre elles, quant à la mise en œuvre au 1e rjanvier 2018 d’un dispositif de la loi de finances pour 2016 visant l’usage de logiciels de caisse, de comptabilité et de gestion certifiés, le Ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald DARMANIN a décidé de le recentrer et de le simplifier. Seuls les logiciels et systèmes de caisse, principaux vecteurs des fraudes constatées à la TVA, seront ainsi concernés. En d’autres termes, les logiciels des sites internet ne sont donc plus concernés.

Sans réduire son efficacité pour lutter contre les fraudes permises par l’apparition de logiciels permettant d’effacer des recettes enregistrées, la redéfinition du périmètre de l’obligation permet d’alléger la complexité induite, tant pour la mise en conformité initiale que pour le quotidien des entreprises.

Cette modification fera l’objet de mesures législatives d’ici la fin d’année, pour une entrée en vigueur du dispositif comme prévu au 1er janvier 2018. Les entreprises qui n’auraient pas encore effectué cette mise en conformité de leur logiciel de caisse ont ainsi 6 mois pour y veiller.

Le Ministre de l’Action et des Comptes publics demande à l’administration fiscale d’accompagner les entreprises dans la première année d’application des nouvelles règles.

Ce que dit aujourd’hui la loi

L’article 88 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 prévoit l’obligation pour les assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui enregistrent les règlements de leurs clients au moyen d’un logiciel de comptabilité ou de gestion ou d’un système de caisse, d’utiliser un logiciel satisfaisant à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.

Cette nouvelle obligation est prévue au 3° bis du I de l’article 286 du code général des impôts (CGI).

L’assujetti à la TVA peut justifier du respect de ces conditions de deux manières :

– soit le logiciel ou système de caisse est certifié par un organisme accrédité  ;

– soit l’assujetti dispose d’une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel ou système de caisse certifiant le respect des conditions.

A défaut de pouvoir justifier que le logiciel ou le système de caisse respecte les conditions prévues par la loi, par le production d’un certificat ou d’une attestation individuelle, l’assujetti à la TVA est passible d’une amende égale à 7 500 €, prévue à l’article 1770 duodecies du CGI.

Pour contrôler le respect de cette obligation, l’administration pourra intervenir, de manière inopinée, dans les locaux professionnels d’un assujetti à la TVA pour vérifier qu’il détient le certificat ou l’attestation individuelle et à défaut, lui appliquer l’amende. Cette nouvelle procédure de contrôle est prévue à l’article L. 80 O du livre des procédures fiscales.

Ces nouvelles dispositions s’appliquent à compter du 1er janvier 2018.

Documents liés :

BOI-TVA-DECLA-30-10 : TVA – Régimes d’imposition et obligations déclaratives et comptables – Obligations d’ordre comptable

BOI-TVA-DECLA-30-10-30 : TVA – Régimes d’imposition et obligations déclaratives et comptables – Obligations d’ordre comptable – Obligation d’utiliser un logiciel de comptabilité ou de gestion ou un système de caisse satisfaisant à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale

BOI-CF-CPF-30 : CF – Obligations des contribuables tendant à la prévention de la fraude

BOI-CF-COM-10-80 : CF – Droit de communication et procédures de recherche et de lutte contre la fraude – Droit de communication auprès de diverses personnes

BOI-CF-INF-20-10-20 : CF – Infractions et pénalités particulières aux impôts directs et taxes assimilées – Amendes fiscales

BOI-LETTRE-000242 :  TVA – Modèle d’attestation individuelle relative à l’utilisation d’un logiciel de comptabilité ou de gestion ou un système de caisse satisfaisant à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données (CGI, art. 286, I-3° bis)

logiciels de caisse certifiés
Caisse enregistreuse NCR

Discours de politique générale du Premier Ministre : réaction de la CPME

Le Premier Ministre Édouard Philippe a engagé la responsabilité de son gouvernement sur un discours de politique générale réaffirmant notamment un certain nombre d’engagements vis à vis du monde de l’entreprise.

Un discours de politique générale qui laisse des inconnues

Si, à ce stade, concernant le code du Travail, il n’a pas détaillé davantage le contenu de la réforme à venir, les espoirs de véritables changements restent réels. Il conviendra cependant de ne pas dévier de la ligne fixée initialement en multipliant les concessions aux différents acteurs, au risque de vider progressivement le texte de son sens.

Par ailleurs, si la baisse progressive de l’Impôt sur les Sociétés (IS) vers la moyenne européenne de 25% est une excellente nouvelle, il est indispensable de respecter le calendrier fixé. De même, si la transformation du CICE en “allègement de charges” est positive, la CPME veillera à ce que le coût du travail n’augmente pas via un élargissement de l’assiette de l’IS. Quant à la suppression du RSI par adossement au régime général, elle ne devra pas non plus se traduire par une augmentation des charges des indépendants.

Enfin l’on ne peut que se réjouir du souci budgétaire affiché et de la prise de conscience du poids de la dépense publique qui pèse sur le dynamisme de notre pays. Cela mérite d’être salué.

Reste à regretter qu’il n’ait été question ni du prélèvement à la source ni du compte personnel de prévention de la pénibilité, préoccupations majeures des entreprises françaises.

CPME politique générale

Le prélèvement à la source : les TPE premières victimes

Les résultats de l’étude d’impact sur les entreprises, du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, commandée au cabinet Taj par la délégation sénatoriale aux entreprises, ont été présentés.

Le prélèvement à la source : un risque pour les TPE

Le verdict est sans appel : “le prélèvement à la source induit une charge administrative supplémentaire considérable pour les entreprises, l’année de sa mise en œuvre mais également de manière récurrente, charges pesant surtout sur les plus petites entreprises“. “La mesure aurait un coût initial d’environ 1,2 Mds €… environ 75% du coût total de la mesure serait porté par les TPE de moins de 10 salariés“.

Pire encore, il est n’est pas à exclure “la possibilité d’un impact négatif de la mesure sur la consommation des ménages et un accroissement de la tension sur les salaires dans les secteurs où l’offre de travail est plus réduite par rapport à la demande“. Une nouvelle tension sur les comptes d’exploitation des entreprises.

Enfin, pour compléter le panorama, cette étude confirme ce que répète inlassablement la CPME, “70% des entreprises s’attendent à ce que la mise en place du prélèvement à la source ait un impact négatif sur les relations sociales au sein de l’entreprise“. Pire encore “80% des employeurs craignent que les salariés ne les mettent en cause en cas de contentieux fiscal“.

Les conclusions sont donc claires. Le dispositif prévu pour le prélèvement à la source ne doit pas être maintenu en l’état.

Si le gouvernement a pris la mesure du problème en reportant d’un an la mise en œuvre de la réforme, il y a maintenant lieu de modifier le processus. Ajouter comme l’a annoncé le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, un nouvel audit du cabinet Mazars à celui réalisé par le cabinet Taj pour le compte du Sénat, ne règlera pas le problème. Après le temps de l’audit doit venir celui de l’action. La CPME évoquera prochainement cette question lors d’un entretien avec le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire.

prélèvement à la source

Le Groupe BNI Arpajon (Essonne) lancé le 4 juillet 2017

Le Groupe BNI Arpajon, plus exactement BNI Essor Arpajon, fait son lancement le 4 juillet 2017 à l’espace Concorde. Une nouvelle occasion de rencontre avec des chefs d’entreprise et décideurs de la région Arpajonnaise.

Qu’est-ce que le BNI ?

Le B.N.I. (Business Network International) est la première organisation privée mondiale de recommandations d’affaires. Présents dans une cinquantaine de pays dont plus de 700 groupes en France et en Belgique. Pour la France, BNI compte plus de 18 000 Membres qui ont généré plus de 807 millions d’euros de C.A. additionnel pour cette même année.

BNI Essor Arpajon pour le développement économique local

Un groupe BNI  ce sont des entrepreneurs qui souhaitent développer leurs activités professionnelles pour répondre de manière cohérente au besoin d’un territoire. Les règles de fonctionnement et les principes appliqués sont pragmatiques :

  • un seul membre par profession ;
  • des résultats mesurés concernant les échanges d’opportunités entre les membres du groupe ;
  • un état d’esprit partagé (“Qui donne reçoit”) ;
  • une solidarité entre ses Membres qui se retrouve une fois par semaine en matinée ;
  • et une méthode éprouvée.

Les membres du Groupe BNI Arpajon (Essonne)

Teddy ALCIDEvousfinancer.com
Frédéric BLANCHETAZENA
François BOURGOINSAS LUXIO
Armelle BOUSSARDLa Marelle
Eric CAMMASGan Assurances
Hervé DANIELOPTIMHOME Immobilier
José DE OLIVEIRAService Dépan’Plomberie
Christian DUCRETEncre Service
Frédéric HAMONCrédit Agricole IdF
Jean-Paul KWIATOSZYNSKIFiduciaire FCP
Yves LAUDRENMMA
Anthony MERIGUETCrea’terra
Richard RIESENMEYCER Diagnostic
Yves SOULABAILFormationducommercant.fr
Christophe TROTTIERNumerocinq
Patrice DARAGONPrest’Action organisation
Hervé HOUDRESun-LED

BNI c’est avant tout une méthode. Une méthode de développement mutuel entre les membres d’un groupe local, pour soutenir le développement commun de la région.

“Chaque groupe est unique et permet de s’améliorer en termes d’écoute,
de dialogue, d’ouverture d’esprit et de respect mutuel.”
Francis Kirschving, BNI Centre

bni arpajon
Près de 100 personnes lors du rassemblement du lancement du BNI Essor Arpajon
Rassemblement du lancement du BNI Arpajon
Présentation de Frédéric HAMON lors du rassemblement de lancement du BNI Essor Arpajon

L’ensemble des membres du Groupe BNI Arpajon se retrouvent tous les mardi matin.

BNI Arpajon

La CPME 2e organisation patronale française

Les résultats de la première mesure de l’audience de la représentativité patronale jamais réalisée, viennent de tomber : la Confédération des PME (CPME) représente plus d’un tiers (34,54%) des entreprises françaises adhérentes à une organisation patronale, et réunit plus du quart (25 % pour être exact) des salariés du secteur marchand. Autant dire que la CPME est représentative du secteur des commerces de proximité.

La CPME : une organisation patronale à l’écoute du terrain

Le paysage patronal français n’est donc pas bouleversé par cette première mesure de la représentativité patronale. Le MEDEF, quoiqu’à la traîne sur le nombre d’entreprises adhérentes (29,41%) bénéficie logiquement d’un mode de calcul très avantageux pour les grandes entreprises et reste majoritaire en nombre de salariés. L’UPA rebaptisée U2P avec le renfort de l’UNAPL, et ce de manière plus que contestable par rapport aux textes en vigueur, réunit quasiment le même nombre d’entreprises que la CPME mais se fait largement distancer sur le nombre de salariés (4,22%).

Le résultat est là. En tenant compte des pondérations légales (70/30) la CPME est jugée représentative à 27,89 %, le MEDEF à 58,37 % et l’U2P à 13,74%.

La CPME confirme donc sa place de deuxième organisation patronale française derrière le MEDEF.

CPME

 

Les petites entreprises du commerce toujours dans la course

En 2016, les petites entreprises du commerce, mais aussi de l’artisanat et des services maintiennent le cap sur la croissance dans un contexte politico-économique pour le moins tourmenté…

Malgré un indice moyen d’activité toujours négatif (0,6% contre 1,7% l’année précédente), la dynamique de reconquête des marchés enclenchée un an plus tôt résiste à la conjoncture. Globalement, les chiffres sont restés stables et le décrochage général tant redouté n’a pas eu lieu.

Sur les douze secteurs professionnels passés au crible par les statisticiens de la FCGA, sept enregistrent un chiffre d’affaires en progression nette, deux améliorent relativement leurs performances et trois affichent un chiffre d’affaires en recul.

Trois enseignements à retenir

7 secteurs sur 12 présentent des taux d’activité positifs compris entre + 0,1% (Hôtellerie-restauration ou métiers de la santé) et + 1,5% (Services), alors qu’ils enregistraient tous des moyennes annuelles négatives un an plus tôt. Une tendance de fond qui illustre bien la formidable capacité des petites entreprises à se repositionner sur leurs marchés par temps de crise.

L’artisanat du bâtiment, locomotive économique des TPE, se redresse légèrement (-2,1% contre -2,7% en 2015). Hormis la maçonnerie (3,3% contre 1,8%) et la plomberie-chauffage-sanitaire (2,6% contre 1,5%), toutes les professions du secteur améliorent relativement leurs chiffres d’affaires sans pour autant renouer avec une franche croissance. Et sans jamais afficher un seul taux positif…

Le commerce de détail alimentaire reste, cette année encore, le secteur qui concentre le plus grand nombre de professions qui présentent un chiffre d’affaires positif. 6 sur 9 affichent un taux d’activité au-dessus de zéro. Mais, dans la moitié des cas, il s’agit en réalité d’activités en recul relatif : vins et spiritueux (+1,4% contre +2,8%), fruits et légumes (+0,6% contre +2,5%), poissonnerie-primeurs (+ 1,3% après + 1,4%). Seules la crémerie-fromagerie (+

1,3% contre +0,4%), la charcuterie (+ 0,7% contre 0,1%) et la pâtis-serie (+ 0,5% contre 0,0%) sont en réelle progression. La boulangerie-pâtisserie (0,5% contre 1,2%) et l’alimentation générale (1,3% après 1,5%) réduisent le volume de leurs pertes, tandis que la boucherie-charcuterie diminue légèrement ses recettes (1,5% contre 1,3%).

LE PALMARÈS DES SECTEURS

➢ 7 secteurs enregistrent un chiffre d’affaires en hausse

  • Les services + 1,5% (contre 0,4% en 2015)
  • La vente et la réparation auto + 0,9% (contre 2,8% en 2015)
  • Les transports + 0,8% (contre 2,6% en 2015)
  • Les entreprises de parcs et jardins + 0,6% (contre 1,6% en 2015)
  • La beauté-esthétique + 0,6% (contre 0,4% en 2015)
  • Les cafés, hôtels et restaurants + 0,1% (contre 0,8% en 2015)
  • Les métiers de la santé + 0,1% (contre 1,0% en 2015)

3 améliorent relativement leurs performances

  • La culture et les loisirs -0,1% (contre 2,1% en 2015)
  • Le commerce de détail alimentaire -0,4% (contre 0,8% en 2015)
  • L’artisanat du bâtiment -2,1% (contre 2,7% en 2015)

2 secteurs enregistrent un chiffre d’affaire en recul

  • L’équipement de la maison -0,1% (contre 0,2% en 2015)
  • L’équipement de la personne -3,8% (contre 3,4% en 2015)

LE HIT-PARADE DES PROFESSIONS

Les TOPS des petites entreprises

Sur le podium

  1. LES BOUTIQUES D’ÉLECTROMÉNAGER-TV-HIFI + 5,8%

C’est le record de l’année, tous secteurs et toutes professions confondues. Les boutiques de proximité spéciali-sées dans la vente d’appareils électroménagers, les téléviseurs et le matériel hifi occupent la première place de notre palmarès annuel. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 5,8%, ils créent la surprise après une année 2015 compliquée (2,7%). C’est surtout le dynamisme du marché du petit électroménager (centri-fugeuses, aspirateurs-balais, robots culinaires…) qui booste les ventes. Accueil, conseil, qualité de la relation humaine : les magasins de proximité exploitent avec talent leurs atouts naturels pour se démarquer des grandes enseignes spécialisées et de l’offre des hypermarchés.

  1. LES COMMERCES DE CYCLES + 2,5%

La profession peut dire merci au vélo électrique ! Depuis cinq ans, le marché est porté par une croissance annuelle de 30 à 35%. En 2016, près de 150 000 vélos électriques ont été vendus selon l’ADEME et l’Union des sports et du cycle. Pour les 1 970 petites entreprises françaises spécialisées dans la vente et la réparation de

cycles, c’est une véritable aubaine. Estimé à 1,7 milliard d’euros par l’Observatoire du Cycle, le marché devrait connaître une nouvelle accélération en 2017 avec l’entrée en vigueur de l’aide financière de 200 euros débloquée par le gouvernement pour toute acquisition d’un vélo à assistance électrique (décret paru au JO le 18 février 2017).

  1. LES TAXIS -AMBULANCES + 1,8%

Rudement malmenés, ces dernières années, par le développement des transports alternatifs urbains et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), les 60 000 chauffeurs de taxis exerçant en France sont globalement toujours affaiblis. Ceux qui assurent des prestations de transport de personnes malades ou en situation d’urgence sanitaire s’en sortent cependant mieux que les autres. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 1,8% (contre 2,4% un an plus tôt), les taxis-ambulances ont retrouvé le chemin de la croissance en 2016.

Et aussi…

Les carrossiers automobile (+ 1,5% contre 0,3%), les crémeries fromageries (+ 1,3% contre + 0,4%), les entreprises de nettoyage (+ 0,8% contre + 0,5%), les laveries et pressings (+ 0,6% contre 2,5%)…

Les FLOPS des petites entreprises

Dans le rouge

  1. LES AGENCES IMMOBILIÈRES -7,1%

En 2016, selon la FNAIM, 850 000 transactions ont été enregistrées en France. Un record depuis 2006 ! Stimulées par la baisse des taux bancaires (qui remontent cependant légèrement depuis la fin de l’année dernière) et des prix en hausse modérée (mais qui pourraient bien s’emballer, si la reprise se confirme), ces ventes ne profitent cependant pas aux agences immobilières indépendantes dont l’activité se détériore nettement.

  1. LES DÉTAILLANTS EN CHAUSSURES -5,5%

C’est la plus forte baisse d’activité de l’Equipement de la personne en 2016. Au 3ème trimestre, les détaillants en chaussures ont subi un effondrement de leurs ventes : 11,9% ; une chute de chiffre d’affaires qui s’explique principalement par l’intensification de la pression concurrentielle exercée par les autres acteurs du marché sur les détaillants traditionnels : sites de vente en ligne, magasins d’enseignes, rayons chaussures des chaînes de prêt-à-porter, offre des magasins de sport…

  1. LES STUDIOS PHOTO -4,7%

La profession collectionne les flops… C’est la troisième année consécutive qu’elle figure parmi les moins bonnes performances de l’année. Même si son taux moyen d’activité s’améliore par rapport à ceux des deux années précédentes (7,8% en 2015 après 8,9% en 2014), elle traverse une crise historique. La banalisation des smartphones équipés d’appareils photo de qualité combinés à des applications gratuites de traitement d’image et de partage instantané a porté un coup sévère à l’activité des studios traditionnels.

Et aussi…

Le prêt-à-porter (4,0% contre 3,9%), l’optique-lunetterie (3,4% contre 1,1%), la lingerie (3,4% contre 1,6%), la maçonnerie (3,3% contre 1,8%)…

AVIS D’EXPERT

« Après avoir encaissé le choc des attentats de 2015 et les conséquences du climat d’insécurité sur leurs ventes, les petites entreprises sont confrontées, depuis le second semestre 2016, à « l’effet présidentielles » qui se traduit par un ralentissement des décisions d’achats des consommateurs et au report de nombreux projets d’investissement en raison de l’incertitude politique ».
Yves MARMONT, Président de la FCGA

MÉTHODOLOGIE DE L’OBSERVATOIRE

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

petites entreprises

Smart TPE : pour transformer son téléphone en terminal de paiement

Pour les commerces de proximité qui souhaitent de la mobilité d’encaissement, que vous souhaitiez réduire le coût de votre terminal de paiement… Le Crédit Agricole a mis en place le Smart TPE.

Le Smart TPE pour de nombreux usages

A partir de votre smartphone ou encore d’une tablette, vous pouvez dorénavant  transformer ces outils en terminal de paiement électronique grâce à un dispositif léger et facilement transportable.

Le smartphone qui vous suit partout permet alors d’encaisser les règlement par carte bancaire, même au domicile de vos clients. La connection Bluetooth permet également d’éditer un ticket sur une imprimante portable. A défaut, le ticket peut être envoyé de manière dématérialisée et le tour est joué !

Grâce au Smart TPE et son application installée, vous pouvez faire le point à tout moment sur votre activité et bénéficiez de fonctionnalités pour gérer votre chiffre d’affaires : stockage des tickets carte bancaire, mise à disposition des rapports de télé collecte et des rapports d’activité.

Même pour les forces de vente et les livreurs

ce Smart TPE peut également être utilisé par une équipe de vendeurs : vous pouvez attribuer à chacun des identifiants, déléguer le suivi d’activité à un gestionnaire, et animer votre force de vente avec des reportings détaillés par vendeur.

Si votre activité est saisonnière, vous pouvez suspendre à tout moment votre forfait, sans frais et jusqu’à 3 fois par année civile…

Le Smart TPE selon le Crédit Agricole
Smart TPE

Le CDCF fait un appel aux Candidats à la présidentielle

Le Conseil d’administration du Conseil du Commerce de France (CDCF) a décidé de rédiger une plate-forme de propositions du Commerce, dans la perspective des élections de 2017 (présidentielle, législatives et sénatoriales). Un lien parfaitement en phase avec un autre appel pour la TVA Sociale.

Le CDCF interpelle


Fruit d’un travail collaboratif de plusieurs mois entre les administrateurs issus des fédérations adhérentes, l’objectif de ce Manifeste est d’interpeller les candidats sur la nécessité d’accompagner la triple révolution technologique que vit actuellement le commerce (e-commerce, robotisation et numérisation des données) afin de préserver la dynamique d’emploi du secteur.
Ces propositions ont été présentées à la presse, le 14 février 2017 et feront l’objet d’une campagne de mobilisation (voir communiqué) dont le point d’orgue  sera la 9e  édition des États Généraux du Commerce, qui rassemblera plus de 350 acteurs du commerce le 21 mars 2017 à la Maison de la Chimie.

Les propositions s’articulent autour de 3 axes :

  • le développement équilibré de toutes les formes de commerce, grâce notamment à une équité fiscale entre les différents acteurs du commerce (remplacement de la fiscalité locale assise sur les surfaces de vente par une fiscalité assise sur la valeur ajoutée – via la CVAE, et/ou la vente, via la TVA), un allègement du droit de l’urbanisme commercial pour la rénovation du parc existant, la création d’un crédit d’impôt investissement numérique pour accompagner la digitalisation du commerce, la libéralisation de l’ouverture dominicale des commerces).
  • l’emploi et la formation en alternance, avec la réduction du coût du travail (exonération de charges pour les bas salaires, « barémisation » des allégements de charges, doublement de seuils sociaux), la valorisation de l’alternance (stabilisation du système de financement, exonération de charges sociales pour tous les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, l’extension du crédit d’impôt apprentissage au contrat de professionnalisation), et le soutien à la reprise d’entreprise par les salariés.
  • la simplification de la vie des commerçants, avec notamment la simplification du droit du travail (dont temps partiel, accords majoritaires, compte pénibilité…), l’obligation de réaliser des études d’impact avant l’adoption de nouvelles normes ou encore la valorisation des bonnes pratiques au travers d’une fiscalité incitative.

Le Conseil du Commerce de France (CdCF) pour mémoire
Créé en 1945, le Conseil interprofessionnel du commerce est devenu en 2000, le Conseil du Commerce de France. Regroupant une trentaine de fédérations professionnelles, il représente le commerce dans toute sa diversité et rassemble aussi bien les commerces indépendants ou franchisés, que le commerce associé ou la grande distribution intégrée, de tous secteurs : équipement de la personne, équipement de la maison, alimentation… Il est l’expression de toutes les formes de distribution : commerces de proximité, centres commerciaux, e-commerce… Il représente 70 % des emplois d’un secteur dans lequel travaillent 3,5 millions de femmes et d’hommes. Sa vocation est de défendre et promouvoir le commerce, secteur majeur de l’économie nationale auprès des pouvoirs publics français et européens. À ce titre, il assure notamment la première vice-présidence de la Commission de concertation du commerce (la 3C), instance présidée par le ministre en charge du commerce et qui a été officiellement installée le 11 avril 2016 par Martine Pinville.