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Le e-Commerce vecteur de croissance des entreprises françaises en 2016

Le e-Commerce a connu une forte croissance en 2016 (+13%) en comparaison avec le commerce traditionnel. L’année a été marquée par le développement rapide des ventes sur mobile et l’adoption massive des réseaux sociaux. Les PME estiment avoir des perspectives favorables en e-Commerce et le marché de l’emploi restera très dynamique en 2017.

Selon les résultats de la 10° édition de l’enquête sur le « Profil du e-Commerçant 2017 » menée par Oxatis, une entreprise sur deux a connu la croissance en 2016 grâce à la vente en ligne. Cette croissance ne se fait pas au détriment de la rentabilité puisqu’elles sont trois sur quatre à être rentables. De plus en plus de PME utilisent l’internet pour leur activité (15% en 2016 vs 10% en 2015). Leur développement est porté par l’adoption massive du mobile, l’essor du click & collect, l’impact croissant des réseaux sociaux et le développement à l’international. Selon les estimations de l’enquête, le marché reste dynamique en 2017 et les créations d’emploi dans le e-Commerce pourraient représenter plus de 30% des créations d’emplois marchands en France.

Profil du e-Commerçant : que comprendre de cette étude ?

Les faits marquants à retenir de l’enquête sont la croissance du e-Commerce et le fait qu’il réussisse à convaincre les acteurs traditionnels (28% en 2016 vs 23% en 2013). La transformation numérique des entreprises se concrétise également par la baisse de la part des pure-players (37% en 2016 vs 45% en 2013). Par ailleurs la part des entreprises de plus de cinq employés qui vendent en ligne a augmenté de 10% en 2015 à 15% en 2016. On note que les e-Commerçants s’installent de plus en plus dans les communes rurales de moins de 20 000 habitants (81% en 2016 vs 76% en 2015) au détriment des grandes villes (19% en 2016 vs 23% en 2015). Cela nous permet de constater que les petits e-commerçants grandissent, et que les PME sont de plus en plus nombreuses à adopter le e-Commerce.

L’étude menée par Oxatis démontre également que les e-Commerçants qui vendent aux particuliers (B2C) développent pleinement leur potentiel en proposant des ventes aux professionnels (B2B) : 48% des marchands interrogés affirment pratiquer ce type de commerce.

La réussite du e-Commerce et le succès des réseaux sociaux

On note que 2016 marque une rupture dans les usages qui portent le e-Commerce avec le développement des ventes sur smartphones, en cross-canal et sur les réseaux sociaux.

80% des entreprises interrogées disposent d’une version mobile de leur site e-Commerce. Un chiffre stable à mettre en rapport avec l’explosion de ventes sur smartphones. Le nombre de sites réalisant plus de 10% de leur chiffre d’affaires sur mobile a été multiplié par deux et demi en un an : ils ne représentaient que 19% en 2015 alors qu’ils étaient 52% en 2016. Un succès du m-Commerce qui concerne tous les secteurs d’activité.

L’enquête révèle aussi l’essor du click & collect (commande en ligne et retrait en magasin). Un mode de « livraison » adopté par un e-Commerçant sur trois en 2016. Une stratégie qui permet de générer du trafic en magasin pour les 28% d’entreprises qui vendent en ligne et disposent de boutiques physiques. 40% d’entre-elles constatent une augmentation de leur chiffre d’affaires en magasin grâce à leur site e-Commerce (contre 29% en 2014).

Les e-Commerçants interrogés soulignent également l’importance des réseaux sociaux dans le développement des ventes sur Internet. Le pourcentage des marchands utilisant les réseaux sociaux dans un but professionnel reste stable depuis 2015 à 83%. On note que Facebook renforce sa position de leader (avec 79% d’e-Commerçants qui déclarent l’utiliser à des fins commerciales contre 76% en 2015), loin devant Twitter (20%) ou LinkedIn (10%). De son côté, Google+ perd près de la moitié de ses utilisateurs e-Commerçants par rapport à 2015 (13.5% en 2016 vs 22% en 2016).

e-Commerce : générateur d’emplois et accélérateur du business à l’international

Le e-Commerce est un secteur très dynamique pour l’emploi : 17% des entreprises qui vendent sur Internet ont embauché au moins un salarié en 2016 contre 4.4% des entreprises dans le commerce traditionnel (Source INSEE). Une croissance de quatre points par rapport à l’année dernière. On peut estimer que sur l’ensemble des sites e-Commerce recensés en France (environ 200 000 selon la FEVAD) cela représente 34 000 emplois créés en 2016. 26% des e-marchands annoncent vouloir embaucher au moins une personne l’année prochaine. Ces intentions d’embauche représentent 52 000 emplois à créer en 2017, soit plus de 30% des créations d’emplois marchands en France en 2017 selon l’INSEE.

Le e-Commerce facilite également le développement des entreprises à l’international : 55% des e-Commerçants exportent déjà leurs produits contre seulement 12% de la totalité des entreprises françaises selon les derniers chiffres de la Direction Générale des Entreprises (DGE).

Méthodologie :

Enquête menée par Oxatis pour la 10ème année consécutive, du 16 novembre 2016 au 23 décembre 2016, sur plus de 2 100 e-Commerçants dont 430 répondants en France.

La méthodologie, le processus de collecte et de traitement des informations ainsi que les résultats chiffrés ont été audités et validés par KPMG en janvier 2017.

e-Commerce

Les attentes des dirigeants de TPE en terme de maladie, invalidité, retraite…

Connaissance de leurs droits rattachés au régime obligatoire, perception de la qualité de leur couverture de base, souscription de contrats complémentaires, demande de services supplémentaires… Une enquête inédite de la FCGA passe en revue les attentes des dirigeants de TPE matière de protection sociale.

Les dirigeants de TPE en question

Le régime obligatoire, kézako ? Missions de l’organisme, nature des droits ouverts, mode de calcul des cotisations, droits annexes ou encore versement des prestations : tous ces sujets demeurent bien flous dans l’esprit de la majorité des artisans et commerçants questionnés.

La plupart d’entre eux (67,2%) déclare être mal informés sur leur couverture d’assurance maladie obligatoire. Qu’il s’agisse de créateurs récemment affiliés ou de dirigeants rattachés depuis longtemps au régime de protection sociale des indépendants…

  • Pharmacie, optique, dentaire : priorité aux frais de santé !

Pour améliorer les garanties offertes par le régime de base en matière de maladie, invalidité ou retraite, la majorité des entrepreneurs sondés déclare avoir souscrit un contrat complémentaire.

Dans la plupart des cas (63,4%), ils souhaitent d’abord bénéficier d’une meilleure couverture des frais de santé : pharmacie, optique, dentaire… Ils sont moins nombreux à penser aux conséquences d’un arrêt de travail sur le niveau de leurs revenus en cas de maladie ou d’accident (56,5%). Enfin, malgré une fiscalité avantageuse, ils ne sont que 56,7% à avoir opté pour un dispositif de retraite complémentaire.

  • Régime des indépendants vs régime des salariés ?

Lorsqu’on leur demande s’ils estiment que leur couverture maladie obligatoire est comparable à celle dont bénéficient les salariés, les dirigeants de petites entreprises interrogés répondent massivement par la négative.

Pourtant, en réalité, la protection est quasiment identique dans les deux cas. Ainsi, ils ne sont que 18,9% à affirmer que la prise en charge d’un arrêt de travail pour maternité est comparable, que l’on soit salarié ou indépendant. Ils sont encore moins nombreux (12%) à penser qu’un arrêt de travail en cas d’accident ou maladie ouvre droit aux mêmes prestations.

  • Des téléconseillers pas toujours faciles à joindre…

Temps d’attente trop long, faible disponibilité des téléconseillers, horaires d’ouverture du service trop restreints… Les dirigeants de TPE (30,47%) souhaiteraient pouvoir joindre plus facilement leur organisme conventionné par téléphone. Plus d’un quart d’entre eux (25,95%) réclament un meilleur accueil de proximité, avec des structures locales dédiées pour y effectuer leurs démarches. Dans une proportion similaire (24,12%), les dirigeants de TPE apprécieraient également de pouvoir accomplir leurs formalités en ligne.

AVIS D’EXPERT

Bruno LIONEL-MARIE
Bruno LIONEL-MARIE

Bruno LIONEL-MARIE, Responsable national du développement de la Ram, 1er organisme conventionné du Régime social des indépendants (RSI)

« … Le professionnel indépendant bénéfice d’une couverture de base sensiblement équivalente à celle du salarié, mais il doit bâtir une protection sociale complémentaire en fonction de sa situation professionnelle et personnelle. »

« … Il est fréquent d’entendre que les salariés bénéficient d’une meilleure couverture que les indépendants, alors que la couverture de base est quasiment identique en ce qui concerne la maladie tant en prestations en espèces qu’en nature. »

« … On constate que les chefs d’entreprise recherchent, avant toutes choses, des services leur permettant de simplifier et de faciliter la gestion quotidienne de leur assurance maladie. »

  • Méthodologie de l’Observatoire

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17.000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2.000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

dirigeants de tpe

Le marketing au point de vente accentue son attractivité

La préférence des Français pour le marketing au point de vente, média du dernier mètre, se renforce en 2016. Selon la dernière enquête POPAI France réalisée par Harris Interactive, le marketing au point de vente est la forme de publicité la plus plébiscitée par les Français. Parmi les supports proposés en magasin, 71% d’entre eux considèrent que le présentoir est l’outil le plus efficace pour déclencher l’acte d’achat.

Le point de vente comme premier média

Même si la tendance est à la digitalisation des points de vente, la publicité physique est la plus à même de faire basculer le consommateur vers l’achat.
Les présentoirs et testeurs sont pour les deux tiers des Français, les formes les plus efficaces pour provoquer l’acte d’achat loin devant les dispositifs vidéo et digitaux.
Concernant le contenu, les promotions et les prix pratiqués, en général, sont des insights importants. La maîtrise du pouvoir d’achat reste primodrial pour les Français.

“Cette étude révèle une fois de plus que les outils marketing déployés en point de vente influencent le comportement du client et sont bien, voire très bien perçus. Ils créent un affect entre la marque et le consommateur. […] Ce baromètre montre le dynamisme de notre secteur et fait écho à notre dernière étude Marché POPAI/Harris. Elle donne un chiffre d’affaires de la PLV en France en nette croissance avec +3,5% alors que les dépenses en communication sont en recul constant depuis plusieurs années” selon Philippe Ecran, Président de POPAI France.

point de vente

Faut-il reprendre une entreprise en 2017 ?

Evidemment, reprendre une entreprise n’est pas un sujet anodin. Nous sommes en train d’achever une année 2016 qui a vu au moins deux surprises politiques et économiques importantes : le Brexit et l’élection de Donald Trump, mais qui est également marquée par une économie mondiale plus incertaine, avec un ralentissement de la croissance. En France, 2017 verra également les élections présidentielles et, donc une période d’incertitude.

Est-il raisonnable de reprendre une entreprise aujourd’hui ?

L’Europe risque d’être confrontée à la fin de « l’alignement des planètes » (baisse de l’euro, prix de l’énergie faible et demande mondiale soutenue). Il semble qu’une ère économique nouvelle va s’ouvrir. « C’était mieux avant », cela est bien connu mais soyons un peu anglo-saxons et considérons que, dans le changement, résident également des opportunités, d’autant plus que les PME françaises ne sont pas dénuées de qualités.

Il est également permis d’espérer que certaines réformes devraient soutenir la compétitivité de nos entreprises.

Il n’y a donc pas lieu de se détourner de l’investissement dans les PME

Il faut ensuite se poser la question suivante : quelles entreprises tireront le mieux leur épingle du jeu ? Et, là, nos convictions n’ont pas changé : clairement, ce sont celles qui s’adapteront, par leur positionnement commercial (stratégies de niches, présence à l’international, position forte sur leur marché), par leur innovation, et par la qualité de leur management.

Enfin, il faudra optimiser le déroulement de l’opération de reprise afin de la sécuriser. Et les sujets clés d’une transmission restent classiques :

  • Quelle implication pour le cédant dans l’opération de reprise ?
    Cette question pourrait paraître saugrenue mais il faut avoir à l’esprit qu’une petite entreprise ou même une PME diffère d’une grande entreprise en ce qu’elle est humainement moins structurée et que le dirigeant y joue souvent un rôle clé, y compris auprès des clients. La transition est donc d’autant plus délicate. Cela est encore plus vrai dans un environnement économique très exigeant où toute erreur se paie cash et peut mettre en péril l’entreprise. Ses partenaires (clients, fournisseurs, banquiers, investisseurs le cas échéant) ont donc besoin d’être rassurés.
    Bien sûr, le premier élément de sécurisation réside dans une valorisation de l’entreprise cohérente avec ses performances et dans un plan de financement raisonnable. Mais, au-delà de ces fondamentaux, le cédant peut aider le repreneur et peut y avoir intérêt, c’est-à-dire y trouver un véritable bénéfice. Le premier bénéfice consiste à éviter que le repreneur, connaissant des difficultés post-reprise, n’en vienne à rechercher tous les moyens d’actionner le contrat de garantie, ce qui est toujours désagréable pour le cédant et parfois coûteux. Le second bénéfice réside dans la possibilité pour le cédant de retirer de l’opération des flux financiers supplémentaires.
  • Le business plan
    La coopération concrète entre le cédant et le repreneur doit commencer avec la préparation du business plan destiné aux partenaires financiers de la reprise.
    Le cédant doit aider le repreneur à formuler des hypothèses d’exploitation réalistes, à traduire le potentiel de l’entreprise et à éviter, quelques mois après la reprise, le constat d’une contre-performance. Le savoir du cédant est ici précieux. La qualité du business plan issu de la collaboration de ces deux dirigeants sera un gage de crédibilité pour les partenaires et une assurance pour l’avenir.
  • La période d’accompagnement
    Pratiquement toute cession est assortie d’une clause d’accompagnement de quelques mois. Cette période est importante pour le succès de la transmission. Elle ne se déroulera de manière profitable pour l’entreprise et pour chacun que si le repreneur et le cédant font ensemble preuve d’intelligence et de respect mutuel. Il est évidemment plus facile de trouver des sujets de frustration et de discorde que de construire ensemble. Il s’agit là d’un véritable challenge humain.
    Au-delà de la période d’accompagnement, certaines transmissions peuvent prévoir un contrat de collaboration plus durable entre le cédant et le repreneur. Là, tout dépend des personnes, de l’organisation, etc… Cette option paraît limitée à un petit nombre de situations particulières car il s’avère souvent difficile pour un cédant et un repreneur de collaborer longtemps sur le plan opérationnel, leur positionnement respectif étant difficile.

Crédit vendeur ou co-investissement ?

Les avis sont souvent assez tranchés sur l’opportunité que le cédant participe financièrement à l’opération de reprise. Or cette implication a une vertu importante : elle montre la confiance du cédant dans l’entreprise, dans le repreneur, dans la valeur et dans le montage retenu. Si cette option est validée, faut-il choisir le crédit-vendeur ou bien l’investissement dans la holding de reprise (par apport de titres ou de cash) ?

Le crédit vendeur peut paraître plus simple et plus rassurant qu’un réinvestissement car il est assorti d’un plan de remboursement déterminé et rapporte des intérêts. L’inconvénient, s’il s’amortit sur la même période que la dette LBO, est qu’il se juxtapose à celle-ci. Les banquiers vont donc, à juste titre, l’incorporer dans l’analyse comme étant une dette supplémentaire qui vient en concurrence avec la leur. Dans ce cas, il n’améliore donc pas suffisamment le montage de reprise.

Pour que le crédit vendeur soit totalement efficace, il faut qu’il se rembourse après la dette LBO ou, au moins, après une période de franchise de plusieurs années. Dans ce cas, c’est un véritable atout pour l’opération de reprise. Notons néanmoins que cette durée importante peut paraître risquée au cédant. Accessoirement, le cédant peut se demander si la rémunération de ce crédit est à la hauteur du risque. La réponse doit être apportée au cas par cas.

L’investissement dans la holding de reprise est généralement plus intéressant car il s’ajoute aux fonds propres du repreneur, permettant ainsi de limiter la dette. De plus, si l’opération se déroule bien, après une période de 4/5 ans, la plus-value à la revente des titres de la holding peut être très significative, sous le double effet du remboursement de la dette LBO et du développement de l’entreprise qui vient augmenter sa valeur. Le cédant est alors véritablement intéressé au succès de l’opération. Bien évidemment, cette participation devra faire l’objet de plusieurs précautions : elle devra tout d’abord être assortie d’un pacte d’associés précisant les règles de fonctionnement de la société ainsi que les dates et conditions de rachat. Il conviendra également de vérifier les impacts fiscaux pour le cédant qui bénéficierait d’un régime d’exonération spécifique.

Nous l’entrevoyons donc ici, la collaboration entre cédant et repreneur peut s’avérer un atout non négligeable pour reprendre une entreprise, en particulier dans un environnement économique particulièrement exigeant.

Article d’Eric Gambino,
Directeur de Mission In Extenso Finance & Transmission

extenso finance transmission reprendre une entreprise

108.000 commerces créés en 2014

En 2014, 108 000 commerces créés en France. Une majorité des entreprises  l’ont été sous le régime d’auto-entrepreneur. Parmi les 51 000 autres entreprises, dénommées classiques, les deux tiers se sont constituées en sociétés.

Des commerces créés surtout au sud

Rapportées à la population, ces nouvelles entreprises classiques s’implantent plus souvent dans le sud du pays, les zones urbaines et les agglomérations de taille moyenne. 39 % d’entre elles disposent à leur lancement d’un site internet et 16 % d’un site de vente en ligne. Si les montants financiers accordés à ces projets sont plus importants dans le commerce, la pérennité à trois ans est la plus basse de tous les secteurs.

commerces créés

Par ailleurs, 57 000 entrepreneurs ont choisi le régime d’auto-entrepreneur, mais, parmi les immatriculations du premier semestre, seule la moitié a effectivement débuté son activité avant la fin de l’année. Plus jeunes que les créateurs d’entreprises classiques, les auto-entrepreneurs du commerce investissent en outre des sommes très inférieures pour le lancement de leurs projets.

WITS digitalise les commerces pour redonner vie au centre-ville français

La start-up WITS accompagne les commerces indépendants dans leur modernisation et leur transition numérique. Pour faire le commerce de demain, WITS propose une vitrine m-commerce de leurs produits et différents modes de retraits via son application myWITS pour une expérience d’achat digitale dans l’ère du temps.

WITS, nouvel outil d’aide à la vente des artisans-commerçants

Fervent défenseur des commerces de bouche, WITS est le nouvel outil d’aide à la vente des commerçants indépendants. Parti du constat que les commerçants sont conscients de leur nécessaire évolution numérique, Florian Delpierre, fils de commerçant, a créé la start-up WITS (pour Walking In The Street) en 2014 pour faire revivre les commerces de quartier en les digitalisant.
Canal de distribution inédit, WITS permet d’offrir aux commerçants les « mêmes armes » que la grande distribution. « Il est devenu incontournable pour les petits commerçants de prendre le virage digital pour s’adapter aux nouveaux modes de consommations. C’est d’autant plus vrai au regard des stratégies de proximité lancées par la grande distribution pour leur prendre des parts de marché » explique Florian Delpierre.
Avec son application myWITS, la plateforme mobile permet aux petits commerçants de proposer leurs produits frais sur internet, sans supporter les coûts d’un site e-commerce. Pour le consommateur les bénéfices sont clairs : repérer les commerçants de leur quartier (bouchers, poissonniers, boulangers, fromagers…) et accéder en un rien de temps à leurs produits de qualité pour remplir leur frigo au quotidien ou pour des occasions ponctuelles.
Plusieurs fédérations soutiennent le service: La Confédération des Commerçants de France, la Confédération Nationale des Poissonniers et Écaillers de France, la Fédération Nationale de l’Epicerie, Caviste et Spécialiste en produits Bio, et l’Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs. Mais aussi, les institutions telles que la CCI, la CGPME et bien sûr les élus des villes où la marque est implantée.

Offrir le web aux commerces de proximité

De leur côté, les artisans-commerçants gardent la maîtrise de leur commerce en mettant eux-mêmes leurs catalogues de produits sur l’application. Rien de plus simple pour les commerçants qui souhaitent se digitaliser en douceur et s’adapter aux nouveaux modes de consommation.
Une fois les commandes enregistrées, plusieurs options de livraison sont proposées :

  • passer directement chercher son panier de produits frais chez le ou les commerçants, le 1er click & collect et sans faire la queue
  • être livré dans un rayon de 3.5 km par la société Stuart avec laquelle travaille WITS (en 1h30, frais à 6€60 pour Paris)
  • profiter d’un service après les horaires d’ouverture des commerçants via le réseau Bluedistrib pour récupérer sa commande au sein de bornes autolib’.

« Sans abonnement ni engagement de la part des commerçants, WITS s’est commissionnée à hauteur de 0,40% HT sur le CA réalisé via l’application pendant l’année 2016 afin de promouvoir cette dernière. Forte de son succès et de sa notoriété, myWITS passera à 7% du CA HT dès janvier 2017 pour un minimum de commande à 8 euros » précise Florian Delpierre.

Les commerçants peuvent ainsi s’inscrire dans la tendance numérique du marché et redevenir l’acteur majeur de la consommation. Les opportunités sont multiples : développer un CA additionnel sans ressources supplémentaires, installer la notoriété de leurs enseignes en dehors de leur point de vente physique mais également créer de l’emploi et de la richesse sociale.

Un réseau en pleine expansion

Pas moins de 200 commerçants franciliens sont d’ores et déjà présents dans le réseau WITS, soit un catalogue de plus de 5 000 produits.
Les consommateurs peuvent notamment profiter des produits de grandes maisons de références : des Fromageries Beillevaire en passant par La Ferme de Longchamp, les Boucheries Roger, le Marché Poncelet-Bayen, le caviste Au Carreau de Neuilly mais également la Maison Landemaine et les Caves Nysa qui ont récemment étendu la digitalisation de leurs différentes boutiques.
Les Caves Nysa qui avaient déjà commencé à digitaliser sur myWITS toutes leurs boutiques (Montorgueil, Bretagne, Saint Antoine, Cler, rue Martyrs, Voltaire, Aligre, Lévis, Av. de Versailles, Poncelet, Bourguignons, Belleville) continuent de s’agrandir en ouvrant trois nouvelles boutiques, également ajoutées sur l’application myWITS (Auteuil, Clichy et Pyrénées). C’est également le cas de la Maison Landemaine qui, satisfaite des résultats de la digitalisation de sa boulangerie à Asnières sur Seine, continue d’ouvrir sur l’application 8 nouvelles boulangeries (Monge, Clichy, Martyrs, Voltaire, Roquette, Oberkampf, Beaumarchais et Gambetta).

Pionnière en la matière, WITS continue d’accompagner toujours plus d’artisans-commerçants de quartier qui entendent redevenir le n°1 de la consommation. Un succès prometteur pour la start-up qui table sur la présence de 890 commerçants d’ici fin 2017 dans les 10 plus grandes villes de France.

wits

Sunday shopday : des milliers de magasins ouverts le dimanche 2 octobre

Ce dimanche, des milliers de magasins ouvriront leurs portes dans plus de 300 villes et communes à l’occasion du Sunday shopday, une journée entièrement placée sous le signe du shopping détente. Les villes et communes ainsi que leurs commerçants uniront leurs forces afin d’organiser de chouettes animations et d’offrir ainsi aux clients une agréable journée de shopping.

Sunday shopday troisième édition

Le Sunday shopday est une initiative de Comeos, la fédération du commerce et des services, en collaboration avec Worldline. L’objectif de cet événement, qui en est déjà à sa troisième édition, est de permettre aux visiteurs des différentes villes d’allier shopping et détente l’espace d’une journée. Les magasins de prêt-à-porter ne sont pas les seuls à prendre part à l’initiative : des jardineries, des parfumeries, des magasins de produits de beauté, d’électroménager, de décoration intérieure et de jouets ouvriront également leurs portes pour l’occasion. Ceux et celles qui voudront faire une pause pourront aussi compter sur les établissements horeca pour se désaltérer ou se restaurer, ou profiter d’une activité culturelle (musée, concert,…).

Qui participe ?

Les magasins participants sont facilement reconnaissables au logo du Sunday shopday – un rond jaune bien visible – affiché sur leur devanture. La liste des commerçants participants et des activités organisées dans chaque ville peut également être consultée sur www.sundayshopday.be.

En voici quelques-unes :

  • À Gand, les enfants pourront se défouler dans le cadre du festival « wildemannen woestewijven » pendant que leurs parents feront du lèche-vitrine.
  • Pour des conseils mode gratuits, assister à un défilé de mode, des concerts ou encore une course à talons hauts pour hommes et femmes, c’est à Deinze que vous devrez vous rendre.
  • À Turnhout, les étudiants de la haute école Thomas More assureront l’animation autour du thème « Chasse et Nature », à travers notamment un spectacle de rapaces et des jeux populaires.
  • La galerie Westland Shopping d’Anderlecht organise toutes sortes d’activités pour petits et grands : dégustation de grenadine, chute libre sur le parking, stand de maquillage, magicien, jeux de société géants, mini-karting, etc.
  • À Bruxelles, l’ambiance sera musicale cette année : plusieurs concerts seront organisés dans la Rue Neuve ainsi que dans les environs de la Grand-Place et de la Place Sainte-Catherine.
  • À Namur, entre deux magasins, vous pourrez déguster toutes sortes de mets délicieux à l’occasion du Wallonie Food Truck Festival. Vous pourrez par ailleurs vous garer gratuitement devant l’hôtel de ville.
  • Pour une dégustation de milk-shakes, nous vous donnons rendez-vous à la Médiacité de Liège. Un forfait de 5 euros vous sera offert à partir de 2 heures de parking. Vous pourrez également profiter d’une séance de maquillage gratuite ou aller faire un tour chez le coiffeur ou le barbier pour une coupe gratuite.
  • Neufchâteau gâtera ses visiteurs en leur proposant un apéritif gratuit, un défilé de mode et un atelier leur permettant de découvrir les commerces locaux.

Les commerçants qui ne sont pas encore inscrits peuvent le faire via le site web et y télécharger du matériel de promotion gratuit (affiches, autocollants, logo, etc.).

sunday-shopday-2016

 

Réduire l’attente augmente la fréquentation des magasins de 25 %

La question de la fréquentation des magasins… Une nouvelle étude menée par Epson Europe sur les tendances de consommation et portant sur cinq pays européens (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie et Espagne) souligne que 25% du volume des ventes serait perdu en magasin en raison des temps d’attente. On comprend mieux que de nombreuses enseignes ont besoin de formation pour développer les ventes !

La fréquentation des magasins comme point clé

29% des participants à travers l’Europe affirment qu’ils quittent souvent un magasin sans rien acheter car le temps d’attente est trop long. De plus, 25% des personnes interrogées déclarent se rendre souvent chez la marque concurrente pour acheter le même article si le temps d’attente est trop long dans le premier magasin. Enfin, 91 % d’entre elles ont indiqué que les transactions rapides et les temps d’attente réduits étaient un facteur essentiel ou important dans leur perception des marques.

« Les consommateurs savent que ces technologies existent et de ce fait, 20 % d’entre eux affirment clairement que les temps d’attente trop longs en magasin sont inacceptables de nos jours. Plusieurs marques en Europe ont déjà introduit avec succès des systèmes de paiement mobiles ou en libre-service afin d’accélérer les transactions, et nous prévoyons que ces technologies se développeront dans les années à venir » déclare Adrian Clark, Directeur Business Systems pour Epson Europe.

fréquentation des magasins

En termes de solutions technologiques, les consommateurs ont indiqué qu’ils souhaitaient voir plus de points de vente en libre-service, 77% d’entre eux déclarant que ces derniers sont essentiels ou importants pour une marque. 42% des personnes interrogées affirment vouloir bénéficier de solutions de paiement mobiles en magasin.

Parmi ces personnes, 71% citent « la rapidité des transactions » et 67% « la réduction du temps d’attente » comme raisons principales. Parmi les personnes ne souhaitant pas avoir recours aux systèmes de paiement mobiles, 59% d’entre elles citent « la sécurité » comme principale inquiétude et 40 % affirment qu’elles préfèrent payer en espèces afin de mieux gérer leur budget.

* Au sujet de l’étude Epson « State of European Retailing »

L’objectif de cette étude était d’identifier les tendances, les défis et les progrès technologiques majeurs auxquels seront confrontées les enseignes sur cinq marchés européens clés : la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Il s’agit d’une étude de grande envergure portant sur différents aspects d’ordre commercial et technologique. L’étude a été réalisée par Coleman Parks au nom d’Epson Europe. 5002 consommateurs ont pris part à cette étude sur la fréquentation des magasins : 1000 pour le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne, 1002 pour l’Italie. Des consommateurs appartenant à différentes tranches d’âge ont été interrogés afin de livrer une représentation fidèle de la population concernée par les achats et la technologie. Des commentaires en fonction de l’âge viennent étoffés les données lorsque cela s’avère nécessaire.

Les différentes tranches de revenu sont également représentées en fonction des spécificités de chaque pays et région à l’intérieur d’un pays afin de fournir un contexte géographique pour les défis et tendances identifiés. Cette approche assure également que l’échantillon interrogé soit représentatif de la population de chaque pays.

Le dilemme du commerçant : vendre à un client toujours plus intelligent

L’#OmnishopperGuide de MasterCard révèle que les consommateurs font davantage de recherches en ligne et réalisent leurs achats dans un nombre plus restreint de magasins en raison de l’omniprésence de la technologie.

Le commerçant et la technologie

La technologie concerne presque toutes les transactions commerciales. Selon un rapport diffusé par MasterCard, ce phénomène engendre un vaste changement de l’expérience d’achat, que ce soit pour les commerçants ou pour les clients. Dans le monde, huit décisions d’achat sur dix sont impulsées par un appareil numérique. Les consommateurs déclarent être devenus des clients intelligents et tirent davantage de valeur ajoutée de leurs achats qu’auparavant. Cependant, les ventes réalisées en magasins physiques représentent toujours les 9/10e des dépenses totales du secteur de la distribution. Il en résulte que les consommateurs habitués aux magasins physiques réalisent leurs achats dans un nombre plus limité de magasins qu’au cours des dernières années.

« Une compréhension judicieuse des attentes des clients intelligents est fondamentale pour la réussite des commerçants ; toutefois les clients font constamment part de leur frustration de voir les commerçants ne pas avoir saisi cet aspect », explique Mathieu Loury, Senior Vice-president de Merchant Solutions pour MasterCard Advisors, la branche de services professionnels de MasterCard. « La bonne nouvelle est que des solutions existent pour à la fois analyser et répondre à ces attentes. Il faut rencontrer les « omni-consommateurs » à chaque étape de leur parcours avisé et créer un éco-système qui les fasse avancer. »

Le Retail CMO’s Guide to the Omnishopper de MasterCard rassemble les données de milliers de consommateurs dans le monde entier dont les tendances se basent sur les transactions enregistrées par MasterCard. Le rapport dévoile un certain nombre de conclusions majeures :

  • L’utilisation de la technologie pendant ses achats est quasi-universel : 80% des consommateurs déclarent utiliser la technologie durant le processus d’achat : les applications sur smartphone pour vérifier les prix, les services « click and collect » pour acheter en ligne et retirer son produit en magasin, les technologies disponibles sur le point de vente pour chercher ou commander un produit. De plus, six consommateurs sur dix font plus de recherches en ligne aujourd’hui qu’il y a deux ans.
  • Les « points de vente physiques » demeurent importants : les « omni-consommateurs » font le choix des magasins physiques pour un meilleur service client et une expérience d’achat plus sociale. Ceci contribue probablement à la croissance relativement faible de la part du e-commerce proportionnellement aux ventes globales du secteur de la distribution (7,5% mondialement).
  • Les consommateurs veulent du stock et une expérience homogène pour y accéder : les consommateurs d’aujourd’hui savent exactement ce qu’ils veulent. Citée par 73% des personnes interrogées, la frustration principale est la rupture de stock, ce qui souligne l’importance de la gestion des stocks par les commerçants.
  • Les consommateurs se sentent plus intelligents et obtiennent plus de valeur ajoutée : 80% des consommateurs dans le monde déclarent obtenir davantage de valeur ajoutée de leurs achats, à la fois en magasin et en ligne.
  • Les commerçants sont prêts pour la fidélité des « omni-consommateurs » : malgré un choix infini accessible en un simple clic, seuls 26% des consommateurs aiment essayer de nouveaux commerces. Il s’agit là d’un défi à relever pour les commerçants qui souhaitent s’attirer de nouveaux clients. 20% des consommateurs seulement déclarent enfin que la technologie les a amenés à choisir un nouveau commerçant.

“En observant les consommateurs du monde entier, les Brésiliens sont ceux qui effectuent les recherches les plus poussées. Sur des marchés développés tels le Royaume-Uni ou les Etats-unis, plus les consommateurs font de recherches en ligne, moins ils fréquentent les magasins dans le monde physique », détaille Ted Iacobuzio, Vice-président de Global Insights, MasterCard.

Méthodologie : Le Retail CMO’s Guide to the Omnishopper de MasterCard combine des informations basées sur les transactions enregistrées par MasterCard et une étude exclusive en ligne portant sur les « omni-consommateurs » conduite en juillet 2015 dans neuf pays : le Brésil, la Chine, l’Allemagne, Hong Kong, l’Indonésie, la Pologne, les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis et le Royaume Uni.

Mastercard commerçant

Les TPE françaises accélèrent leur transition numérique !

Elles sont de plus en plus nombreuses à intégrer le Web dans l’organisation de leur activité et leur stratégie de développement commercial. C’est ce que démontre une étude inédite de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) sur les usages numériques des TPE.

Coup d’accélérateur des petites entreprises françaises sur l’autoroute du numérique ! Après des années de lente évolution, les dirigeants de TPE accentuent leur mutation digitale. Aujourd’hui, plus d’un entrepreneur sur deux (55%) déclare être présent sur Internet.

C’est 6 points de plus que le taux enregistré lors de la dernière enquête menée par la FCGA sur le même thème en 2014 (49%).

Ces deux dernières années, incontestablement, les dirigeants de TPE ont accéléré leur transition numérique. Même s’il reste toujours une énorme proportion d’artisans, de commerçants et de prestataires de services totalement déconnectés du Web (45%). Et parmi ces réfractaires, ils sont une minorité (20%) à annoncer leur arrivée prochaine sur Internet. Plus préoccupant : une grosse majorité d’entre eux (80%) affirment qu’ils ne seront jamais présents sur le réseau mondial.

Le boom des sites professionnels !

La plupart des dirigeants de TPE questionnés (69,9%) sont présents sur Internet par le biais de leur propre site.

C’est pratiquement 15 points de plus qu’en 2014 (55,5%). Ceci est l’illustration la plus spectaculaire de l’accélération numérique qui gagne aujourd’hui les TPE.

Pour valoriser leurs produits et services, ils sont également nombreux à faire confiance aux sites des groupements professionnels (55,1%), aux réseaux sociaux (54,4%), aux sites collectifs (52%) ou encore aux blogs professionnels (51,1%). Quelle que soit l’option choisie, la présence sur le Web est clairement perçue comme un atout stratégique pour le développement de l’activité de l’entreprise.

La transition numérique d’abord la gestion des comptes bancaires à distance

77,2 % des dirigeants de TPE affirment ne jamais utiliser les sites Internet de leurs partenaires.

Parmi le petit quart d’entrepreneurs qui surfent sur les pages de leurs interlocuteurs professionnels, la plupart se connectent en priorité au site de leur banque (77,4%).

Gestion des comptes à distance, suivi de la trésorerie, planification des virements, vérification des opérations au débit et au crédit… : les diverses fonctionnalités des sites bancaires facilitent considérablement le pilotage financier de l’exploitation. Dans le même esprit, les sites de l’administration rencontrent également un certain succès. Jadis boudés par les TPE, ils attirent aujourd’hui une proportion non négligeable de visiteurs occasionnels (51,7%). Une tendance qui devrait s’accroître avec la généralisation progressive des télé-déclarations obligatoires.

Une proportion similaire de patrons de TPE (51,1%) déclare se rendre aussi, de temps en temps, sur les pages Web de leurs fournisseurs. Citons enfin la montée en puissance des sites des centres de gestion agréés (CGA) qui rassemblent un peu moins d’un chef de petite entreprise sur deux (49 %).

La messagerie électronique de plus en plus populaire

Après des années de résistance acharnée, les entrepreneurs apprivoisent peu à peu les multiples atouts de la messagerie électronique : facturation, prospection, fidélisation, relations avec les fournisseurs, les clients, l’administration, les partenaires….

Ils sont désormais 63% à reconnaître l’utiliser régulièrement dans le cadre de leurs activités professionnelles. C’est 9 points de plus qu’en 2014 (54%).

Néanmoins, un chef de petite entreprise sur cinq (20%) n’utilise le courrier électronique que de manière « occasionnelle », tandis que 17% des sondés prétendent ne jamais y recourir…

Selon Axelle LEMAIRE, Secrétaire d’Etat au Numérique : « Pour aller plus loin, le Conseil National du Numérique a été saisi pour identifier des actions très concrètes d’accompagnement à mettre en œuvre d’ici la fin de l’année 2016, notamment pour l’e-commerce et l’e-export. J’ai déjà ma petite idée, notamment grâce aux projets observés dans d’autres pays comme en Irlande ou au Royaume-Uni ».

Méthodologie

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés, répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

fcga transition numérique