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Menace sur les revenus des commerçants !

En 2014, les revenus des commerçants et des artisans chutent de 3,4% en moyenne. C’est ce que démontre la 21e édition de l’étude « Chiffres et Commentaires » conduite par la FCGA. 75 professions analysées, 11 secteurs passés au crible, des témoignages de professionnels : le document regorge de données inédites. Synthèse des principaux enseignements à lumière de l’enquête annuelle de l’INSEE sur le commerce.

Observatoire de la petite entreprise n° 58 FCGA – Banque Populaire

En 2014, selon l’INSEE, les ventes TTC du commerce de détail et de l’artisanat commercial (boulangeries, pâtisseries, charcuteries) atteignent 492 milliards d’euros TTC. Soit une hausse de 0,8% en volume par rapport à l’année précédente.

Toujours selon la même source, dans le commerce et la réparation automobile, le chiffre d’affaires s’élève à 104 milliards d’euros. Après deux années de fort recul, il augmente de 1,6% et semble enfin se stabiliser.

Comme en 2013, globalement, ce sont les magasins du secteur non alimentaire (+0,3%) qui tirent profit de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages. Néanmoins, les boutiques d’alimentation spécialisées et les artisans des métiers de bouche enregistrent un chiffre d’affaires en hausse de 1,2%.

L’alimentaire, champion de la rentabilité !

L’étude statistique menée par la FCGA sur les exercices clos en 2014 de 183 000 petites entreprises du commerce de détail, de l’artisanat commercial, des services et du bâtiment artisanal dégage, pour sa part, deux tendances majeures :

– un recul de l’activité avec un chiffre d’affaires moyen de -1,0% (contre -0,4% en 2013),
– une chute de la rentabilité avec un résultat courant net moyen de -3,4% (contre -1,1% en 2013).

Les données inédites de la FCGA confirment le dynamisme du commerce de détail alimentaire relevé par l’INSEE.

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,5%, le secteur réalise l’une des meilleures performances commer-ciales de l’année 2014, toutes professions confondues. Les crémiers-fromagers (+3,4%) et les artisans bouchers (+2,2%) se distinguent tout particulièrement.

Mieux : les professionnels de l’alimentation affichent la meilleure rentabilité de l’année avec un résultat courant de +1,3% !

Les services boostent leurs ventes

Sur les 11 secteurs analysés, seulement trois présentent des hausses de chiffres d’affaires supérieures à zéro, mais qui dissimulent en réalité des baisses relatives d’activité dans les deux derniers cas :

– Les services………………………………… +1,1% (contre -0,2% en 2013)
– Les transports…………………………….. +0,9% (contre +1,8% en 2013)
– Le commerce de détail alimentaire…… +0,5% (contre +1,1% en 2013)

Seul le secteur des services enregistre une hausse effective de ses ventes et améliore dans le même temps son résultat courant net (-0,1%, contre -1,2% en 2013).

À l’exception de la beauté-esthétique dont le taux d’évolution d’activité est nul (0,0%, contre -1,2% en 2013), les 7 autres familles professionnelles affichent des taux d’évolution négatifs.

Dans certains cas, comme par exemple pour l’équipement de la personne (-2,1%, contre -3,5% en 2013), l’équipement de la maison (-2,2%, contre -2,7% un an plus tôt) ou encore le secteur culture et loisirs (-1,1%, contre -2,2% douze mois avant), il s’agit de tendances relatives à mettre impérativement en comparaison avec les performances de l’année précédente pour mieux comprendre ce que « disent » réellement les chiffres.

Forte détérioration dans le bâtiment

Parmi les trois autres secteurs analysés, les cafés-hôtels-restaurants enregistrent une baisse d’activité de 0,7%, identique à celle de 2013. Tandis que les ventes baissent modérément dans l’auto-moto : -0,9%, contre -0,3% l’année dernière.

Pour l’INSEE, l’érosion des ventes constatées sur le marché de l’entretien et de la réparation d’automobiles s’explique notamment par « la fiabilité croissante des véhicules et la diminution tendancielle du nombre de kilomètres parcourus par automobile ».

Dans l’artisanat du bâtiment, la situation se détériore plus sérieusement. Le chiffre d’affaires de ce secteur stratégique pour la croissance des TPE poursuit sa chute en 2014 : -1,5%, contre -0,2% l’année précédente.

Plus grave : la rentabilité des professionnels de la construction et de la rénovation est particulièrement affaiblie : -4,8% contre -0,5% en 2013. C’est la plus forte baisse de revenu constatée en 2014, toutes professions confondues. Couverture, plomberie, électricité, maçonnerie, menuiserie, terrassement… : tous les métiers du bâtiment enregistrent des revenus en chute.

Des revenus en chute

En moyenne, le résultat courant des petites entreprises chute de 3,4% en 2014.

Parmi les plus fortes baisses :

– L’artisanat du bâtiment…………………………….. -4,8%
– L’équipement de la maison……………………….. -4,4%
– L’équipement de la personne…………………….. -3,6%

Parmi les plus fortes hausses :

– Le commerce de détail alimentaire…………….. +1,3%
– La beauté-esthétique……………………………… + 0,8%
– La culture et les loisirs…………………………….. +0,1%

Le PALMARÈS DES REVENUS NETS *

* Après déduction des charges sociales de l’entreprise et avant impôt

Sur le podium des professions qui gagnent le plus en 2014, on trouve :

– Les pharmaciens d’officine………………….. 144 900 €……… (2013 : 146 500 €)
– Les opticiens……………………………………… 60 400 €……… (2013 : 66 800 €)
– Les ambulanciers et les taxis-ambulances… 52 000 €……… (2013 : 55 600 €)

Et aussi…

Les prothésistes-dentaires (46 500 €), les débitants de tabacs-jeux-journaux (45 400 €), les cafetiers et débitants de tabacs-jeux (44 400 €), les bouchers (39 900 €)…

En bas de tableau, les trois professions qui gagnent le moins sont :

– Les coiffeurs à domicile……………………….. 10 800 €……… (2013 : 10 500 €)
– Les toiletteurs animaliers………………………. 12 300 €……… (2013 : 12 200 €)
– Les exploitants de mercerie…………………… 13 700 €……… (2013 :  14 100 €)

Et aussi…

Les parfumeries (15 600 €), les pressings (16 200 €), les salons de coiffure et les fleuristes (17 500 €), les tapissiers décorateurs (17 700 €)

AVIS D’EXPERT

Martine PINVILLE, Secrétaire d’État chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire

« Je me réjouis que les éléments de conjoncture les plus récents confirment la reprise de la consommation enregistrée au premier trimestre 2015, d’autant que cette reprise couvre assez largement les activités du commerce. Elle s’observe vraiment pour les ventes de produits industriels, alimentaires, du commerce indépendant de proximité, de la grande distribution et des hypermarchés».

Méthodologie de l’Observatoire

Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés (CGA), répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 17 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services.

L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement.

MÉthodologie de l’Étude « Chiffres et Commentaires»

Cette 21ème édition présente les indicateurs statistiques sur l’évolution économique de 183 000 TPE adhérentes des CGA membres du réseau FCGA/ANPRECEGA. Ces résultats sont calculés à partir des déclarations fiscales 2014. Les 75 professions de cette étude sont regroupées en 11 secteurs d’activité. Ces professions, parmi les mieux représentées au sein des centres de gestion agréés, font l’objet d’une analyse des principaux indicateurs économiques, permettant ainsi de positionner les TPE dans leur environnement. Une analyse sur l’évolution des critères de gestion et sur les niveaux de résultat vient compléter cette étude. Chacune de ces 75 professions fait enfin l’objet d’une analyse économique spécifique. Si ces résultats traduisent des tendances bien réelles, ils ne doivent en aucun cas être considérés comme des normes professionnelles.

revenus des commerçants

Indice TTC 2015 – La pression fiscale explose pour les PME (+28%), malgré le CICE

La pression fiscale exercée sur les PME a explosé en 2014. Le nouvel indicateur TTC 2015 montre que la pression fiscale a augmenté de 28% pour les PME alors qu’elle baisse pour les grandes entreprises et les ETI.

La pression fiscale en clair

L’indice TTC 2015 montre que la pression fiscale exercée sur les grandes entreprises est en légère baisse (-5%), comme pour les ETI (-2%). A l’inverse, on constate que la pression fiscale explose pour les PME passant de 9.1% pour l’indice TTC 2014 à 11.7% pour l’édition 2015, soit une augmentation de 28%. Cette nouvelle tendance est plutôt inattendue. En effet, cette remontée subite s’explique par une forte chute du CA moyen par entreprise, l’effondrement des marges de 3% à moins d’1% du CA et le triste record de défaillance des petites entreprises enregistré sur les deux dernières années (plus de 63 000 défaillances par an sur les deux années 2013 et 2014, au-dessus des chiffres en pleine crise de 2008 et 2009).

La pression fiscale augmente donc fortement mais de manière relative puisque ce ne sont pas de nouvelles impositions mais les résultats des entreprises qui expliquent cette tendance. Cela soulève donc de nouveau un débat concernant les impôts à taux fixes versus les impôts à taux variable. En effet, les « taxes à taux et assiettes fixes pèsent plus lourds sur les entreprises lorsque leurs résultats baissent. L’État maintient ainsi un même niveau d’impôts malgré la baisse des activités, mais cela ne fait qu’enfoncer les sociétés en situation délicate. N’est-ce pourtant pas le rôle de l’État que de soutenir l’économie ? » interroge François Mary, Directeur des Opérations chez Lowendalmasaï. Cette pression fiscale supplémentaire constatée sur les PME met donc de nouveau en lumière la nécessité de revoir l’ensemble des règles fiscales vers un système économiquement plus juste.

Concernant les grands groupes, la réalité fiscale est tout autre puisque leur faible taux apparent d’imposition en France vient du fait qu’ils réalisent la majorité de leurs bénéfices à l’étranger.

Aujourd’hui si les grandes entreprises paient moins d’impôts que les PME c’est d’abord parce qu’elles empruntent et gèrent également mieux leur fiscalité.

commerce taxe pression fiscale

Malgré la baisse des bénéfices, voire de report de déficit importants, on constate que la masse salariale reste constante. Se faisant, le poids des charges sociales rapporté au CA augmente, et donc la pression fiscale relative aussi. « L’explosion de la pression fiscale exercée sur les PME n’est donc pas due à de nouveaux dispositifs pénalisants, mais bien à une baisse d’activité non suivie de baisse de charges social ou fiscal. Si cette situation devait durer, elle serait la cause de défaillances supplémentaires » alerte François Mary, Directeur des Opérations chez Lowendalmasaï. Au-delà d’un marché morose, où la pression sur les délais et les conditions de paiement imposés par les clients continuent d’écraser les PME, l’absence de flexibilité du travail et l’impossibilité d’adapter rapidement le volume de ressources au volume de business dégradent la situation des PME.

Ainsi, autant que la question des dispositifs légaux en matière de réduction de la pression fiscale, se pose celle de la flexibilité des emplois ainsi que l’indexation d’une partie des charges sociales sur la performance de l’entreprise. A défaut, c’est le tissu économique locale des PME qui sera pénalisé, et avec lui le marché des ETI et des grands groupes qui sous-traitent beaucoup aux PME pourrait se trouver lui aussi atteint par ces défaillances. La contreperformance remarquée des PME dans notre indice TTC 2015 doit donc alerter sur un risque de nouvelle crise par manque de souplesse et de réactivité de nos outils économiques.

Les réformes du Gouvernement ne se font pas sentir chez les répondants

En effet, les réponses sont similaires à l’an dernier. Pour les dirigeants, le poids de la fiscalité reste supérieur en France qu’ailleurs en Europe. Et leur point de vue n’a pas non plus évolué sur la taille : ils déclarent que les petites et moyennes structures payent le plus d’impôt. Depuis 2013 notre étude montre que l’impression globale reste la même puisque 8 entreprises sur 10 pensent que cesont les petites et moyennes entreprises qui payent davantage de taxes que les grosses entreprises. Toutefois, on observe cette année une légère hausse en tendance de ceux qui pensent qu’il n’y a pas de différence au niveau de de la fiscalité.

Focus sur le CICE

L’étude montre qu’il est utilisé par la quasi-totalité des entreprises (94%) et progresse depuis 2013. En effet, l’an passé, la créance fiscale des entreprises sur l’État (concernant les salaires versés en 2013) s’élevait à 11,2 milliards d’euros (sur une base CICE à 4%). Fin juillet 2015, celle sur les salaires versés en 2014 s’élève déjà à 14,2 milliards, et devrait atteindre 18,2 milliards à la fin de l’année (sur une base CICE de 6%). Le nombre de déclarants a, pour sa part, augmenté d’environ 30% versus N-1.

Concernant l’affectation des fonds, il ressort de notre enquête que six entreprises sur 10 utilisent le CICE pour des investissements, en hausse par rapport à l’année dernière (moins de 5 sur 10). Quatre entreprises sur 10 l’utilisent pour optimiser leur besoin en fond de roulement, également en hausse de plus de 10 points. Les revalorisations salariales chutent par ailleurs avec seulement 17% des utilisations.

L’annonce faite en novembre 2014 par le Président de la République concernant la transformation du CICE en baisse des charges à l’horizon 2017, répond au constat que nous avions fait lors de la publication de la précédente édition. En effet, 84% des répondants souhaitaient que le CICE soit transformé en baisse des charges.

Cette année, il a été demandé aux entreprises d’indiquer sous quels formats elles souhaitent voir évoluer ce dispositif. Ainsi, 86% des répondants souhaitent la mise en place d’un dispositif simple : bénéficier d’une minoration pure et simple des taux de cotisations. Seulement 53% des répondants souhaitent une fusion avec le dispositif Fillon sur les bas salaires (36% dans le secteur des Services).

La crainte est donc élevée que le CICE, qui a fait l’objet de difficultés de mise en oeuvre (notamment du fait de la complexité d’appréciation du seuil de 2,5 SMIC) soit transformé ou fusionné avec un mécanisme aussi compliqué que celui de la réduction Fillon. Par ailleurs, on constate que seulement 29% des répondants souhaitent que le dispositif soit recentré sur les plus bas salaires, qui sont les bénéficiaires des mécanismes habituels d’allègement de cotisations.

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Lowendalmasaï, cabinet de conseil en management des coûts, publie la 4e édition de l’Indice TTC (Total taxes et cotisations), nouvel indicateur de référence sur la taxation des entreprises. Mené sur 15.000 entreprises de tous les secteurs d’activité, il prend en compte l’ensemble des taxes et cotisations auxquelles les entreprises sont assujetties et qui ont un impact sur leur performance globale, et pas seulement l’impôt sur les sociétés (IS). Comme pour les éditions précédentes, Lowendalmasaï a confié à l’Institut CSA la réalisation d’une étude sur les perceptions de la fiscalité en France par les chefs d’entreprises. Pour la seconde fois, le cabinet s’est également associé à Bureau Van Dijk afin de travailler sur une base de données d’entreprise la plus complète possible.

Le gouvernement Belge encourage les achats transfrontaliers ; la perte s’élève déjà à 2,5 milliards d’euros par an

Nous avons obtenu plus de détails concernant le tax shift présenté par le gouvernement belge ce week-end. Comeos, la fédération du commerce et des services belge, met en garde contre la hausse des accises qui encouragera encore davantage les achats transfrontaliers, réduisant ainsi les revenus des supermarchés belges.

Les accises sur les boissons sucrées, les sirops, le thé et le café sont multipliées par deux. Par conséquent, le prix d’une canette de boisson rafraichissante de 33cl augmentera de 0,01 € et celui du litre, de 0,03 €. « Ce montant peut paraître insignifiant », déclare Dominique Michel, CEO de Comeos. « Mais il ne faut pas perdre de vue qu’il s’ajoute aux autres taxes, telles que celle sur les emballages, qui représente 330 millions d’euros sur base annuelle ou 0,09 euros le litre. Ces taxes n’existent pas dans les pays voisins comme la France. »

2,5 milliards d’euros par an achats transfrontaliers

La fédération belge craint que cette hausse des accises n’encourage le consommateur à passer plus souvent la frontière pour effectuer ses achats en France, au Luxembourg ou aux Pays-Bas par exemple. « Un Belge sur deux réside en effet à moins de 50 km d’une de nos frontières et nous battons tous les records en matière de voitures de société, neutralisant les coûts de déplacement. Ces achats transfrontaliers nous coûtent déjà  2,5 milliards d’euros par an. Sans compter les achats en ligne », explique D. Michel. « La hausse des accises aura pour effet d’aggraver la situation. En outre, les perceptions ne se limiteront pas à 50 millions d’euros : cette mesure doit rapporter 250 millions à l’horizon 2020. »

Hausse dès le 1er novembre ? Surréaliste

« Le gouvernement veut mettre en œuvre la hausse des accises sur l’alcool dès le 1er novembre. Il est impossible pour les commerçants d’adapter leur prix en si  peu de temps. Par ailleurs, toute la campagne et les prospectus pour les fêtes de fin d’année sont déjà prêts », affirme Michel. « Le gouvernement prétend encourager la simplification administrative mais nous confronte maintenant avec un cauchemar administratif ».

Promesse de consultation restée lettre morte

« Fin juillet, le gouvernement avait promis que ces mesures seraient élaborées en concertation avec les secteurs concernés. Il n’a pas tenu sa promesse : cette hausse des accises n’a fait l’objet d’aucune consultation sérieuse. À l’avenir, le gouvernement prévoit également une taxe santé. Nous aimerions une nouvelle fois insister sur notre présence à la table des négociations », conclut D. Michel.

Comeos achats transfrontaliers

Une activité estivale dans l’ombre pour le commerce spécialisé

Le commerce spécialisé : Panel juillet/août 2015

Juillet Août Cumul 8 mois
2015 -0,7% -2,1% -0,9%
2014 -1,1% +2,2% +0,9%
2013 +0,3% +3,2% -0,9%

L’activité du commerce de détail spécialisé a fl échi cet été, d’abord de – 0,7% au mois de juillet, puis de -2,1%, au mois d’août, à mois et périmètre comparables, selon l’enquête du panel mensuel de Procos (50 enseignes interrogées sur leurs performances dans 50 pôles de références, situés dans 15 agglomérations).

Le léger repli de juillet affecte d’abord les centres-villes (- 1,3%). Au cours de ce mois très sec et très chaud, la périphérie résiste mieux aussi bien en centre commercial (-0,4%), qu’en entrées de ville (- 0,2%). Ces évolutions se réfèrent à un historique défavorable : le mois de juillet 2014 avait fi ni à -1,1%, avec un jour ouvrable de plus.

Le repli est plus prononcé en août (-2,1%) et plus tranché entre sites. Au cours de ce mois plus frais et pluvieux, les centres-villes sont les plus à la peine (-3,6%) alors que la périphérie, une fois encore, résiste mieux en centre commercial (-1,6%) comme en entrée de ville (-1,1%). Ces évolutions se réfèrent cette fois à un historique favorable, le mois d’août 2014 avait fi ni à +2,2%, avec un même nombre de jours ouvrables, mais un samedi en plus.

Les évolutions par secteurs d’activité apparaissent très hétérogènes.

L’alimentaire spécialisé, l’équipement de la personne ainsi que la restauration restent mal orientés durant tout l’été. L’équipement de la personne est étal. En revanche, l’hygiène-beauté-santé, la culture et les loisirs ainsi que les services, progressent en juillet comme en août.

En définitive, l’évolution de l’activité du commerce spécialisé s’établit à -0,9% en cumul à 8 mois.

procos ete 2015 commerce spécialisé

Participez au 41e challenge du commerce et des services 2015

Ce concours annuel distingue les meilleurs commerçants et unions commerciales de France pour leur dynamisme, la réalisation de performances supérieures à la moyenne, leur capacité d’innovation, leur qualité de management, leur participation à la formation de jeunes, leur capacité à créer des emplois, leur contribution à l’économie, à l’animation, à la vie de leur rue, de leur quartier et  de leur ville.

Vous êtes commerçant :
concourez au “Mercure d’or 2015”
qui récompense les performances individuelles des commerçants.
Vous êtes une union commerciale ou un groupement de commerçants :
concourrez au “Panonceau d’or 2015”
qui récompense les performances collectives des unions commerciales.

Les distinctions sont d’ordre honorifique et matérialisées par un trophée et un diplôme.
Alors n’hésitez pas à montrer votre savoir-faire et votre réussite !

Règlement et dossier d’inscription
Vous trouverez toutes les infos sur le site Internet www.challenge-commerce-et-services.fr
(Date limite de réception des dossiers à la CCI Deux-Sèvres : 30 octobre 2015)

Pour toute demande de renseignements, merci de contacter Sylvie RAYMOND à la CCI des Deux-Sèvres au 05 49 66 53 67 ou par mail à s.raymond@cci79.com

challenge commerce et services

La FCA au Salon Créer de Lille du 14 au 16 septembre 2015

Le Commerce Coopératif et Associé investit le Salon Créer de Lille, de par la présence de la Fédération du Commerce Coopératif et Associé (FCA) au travers de plusieurs conférences et d’un stand. De multiples occasions de rencontrer des experts du secteur et de mieux appréhender cette forme de réseau représentant 30,5% du commerce de détail.

Le village du commerce en réseau : échanger sur le commerce coopératif et associé

Toujours dans l’objectif de renforcer la visibilité du Commerce Coopératif et Associé et pour la cinquième édition consécutive, la FCA participe au Salon Créer de Lille, événement régional sur la création d’entreprise. L’édition 2014 avait réuni près de 17 000 visiteurs, 200 entreprises exposantes et plus de 130 ateliers.

Pour cette nouvelle édition, la FCA occupera le stand H8 au sein du village dédié au commerce en réseau :
La Fédération du Commerce Coopératif et Associé
Salon Créer – Stand H8
1 boulevard des Nations Unies
59777 Lille-Euralille

Les réseaux du Commerce Coopératif et Associé proposent aux entrepreneurs un cadre s’appuyant sur le respect de l’indépendance des chefs d’entreprises, le partage de savoir-faire et d’expériences, la mutualisation des moyens, un contrôle du réseau au travers d’une implication et une gouvernance démocratique,… Intersport, L’Adresse, Intermarché, E. Leclerc, JouéClub, Atol, Biocoop, Best Western – pour ne citer qu’elles – font partie des 153 enseignes de dimension nationale du Commerce Coopératif et Associé.

Le Commerce Coopératif et Associé, en quelques chiffres-clés :
+1% de croissance en 2014
31 574 entrepreneurs
43 870 points de ventes
143,5 milliards d’euros de chiffres d’affaires TTC
534 308 emplois

Les conférences : découvrir le commerce coopératif et associé

Un programme de conférences, ouverts à tous et co-animé par la FCA, sera proposé afin de découvrir et comprendre l’intérêt de rejoindre ou créer un réseau de points de vente. A cette occasion, le Commerce Coopératif et Associé exposera ses valeurs, ses principes de fonctionnement, les accompagnements proposés aux créateurs et repreneurs d’entreprises.

Lundi 14 septembre
De 12h00 à 12h45 « Franchise et Commerce Associé : ils se sont lancés et témoignent »
De 14h30 à 15h15 « Commerce Coopératif et Associé : une autre façon d’entreprendre en réseau »

Mardi 15 septembre
De 12h00 à 12h45 « Financer votre projet d’entreprise en réseau »
De 14h30 à 15h15 « Entreprendre en franchise ou commerce associé : les étapes pour choisir son réseau »

Mercredi 16 septembre
De 11h15 à 12h00 « Commerce Coopératif et Associé : une autre façon d’entreprendre en réseau »
De 14h30 à 15h15 « Salariés, ils sont devenus franchisés ou adhérents d’un groupement »

En savoir plus :
>> Voir le programme du salon

A propos de la FCA (Fédération du Commerce Coopératif et Associé)

Le  Commerce  Coopératif et Associé est  une  organisation  de  réseaux  de  points  de  vente  et de services constitués et contrôlés par des entrepreneurs indépendants, qui se sont associés au sein d’un groupement, dans le but de mettre en place des actions et des outils communs résultant de la mutualisation  de  leurs  moyens  et  de  leurs savoir-faire.  Propriétaires  de  leurs  affaires  et  de  leur réseau/enseigne, ils en sont les acteurs et les décideurs. En grande majorité, ces groupements sont organisés sous forme coopérative.

La Fédération du Commerce Coopératif et Associé a  pour  mission de  représenter  les groupements de commerçants, notamment auprès des pouvoirs publics ; de conseiller ses adhérents et de développer les échanges d’expériences inter-groupements; de promouvoir et de contribuer au développement du commerce coopératif et associé.

En 2014, le commerce coopératif et associé a réalisé 143.5 milliards d’euros de chiffres d’affaires soit un tiers du commerce de détail.

En savoir plus : www.commerce-associe.fr

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Quelles pratiques de formation dans les TPE ?

Quels sont leurs besoins prioritaires ? Sont-elles nombreuses à participer aux stages ? Et dans quelles professions ? La dernière enquête de la FCGA passe au crible les pratiques de formation dans les petites entreprises. Principaux enseignements.

Chaque année, partout en France, des milliers d’artisans, commerçants et prestataires de services indépendants participent aux actions de formation selon les Centres de Gestion Agréés (CGA). L’enquête statistique exclusive menée par la FCGA sur les pratiques de formation dans les TPE vient étayer cette connaissance pratique du terrain.

Priorité à l’efficacité professionnelle avec la formation dans les TPE

Premier enseignement : ce sont les formations dédiées à l’accroissement de l’efficacité professionnelle qui remportent les faveurs des entrepreneurs (44,5%). Concrètement, il s’agit de stages pratiques destinés à améliorer les capacités d’organisation des dirigeants de TPE et leur maîtrise technique : gestion du temps ou acquisition de nouvelles compétences « métier », par exemple.

Les formations consacrées à la communication et à l’action commerciale répondent aussi à un besoin prioritaire pour 29,5% des artisans, commerçants et prestataires interrogés. Développer la prospection, dynamiser les ventes ou encore faire sa publicité sur les réseaux sociaux sont autant de thèmes qui attirent les stagiaires en formation.

L’usage de l’outil informatique arrive en troisième position des thèmes préférés des chefs d’entreprises (27,5%). Tandis que les thèmes en lien avec des problématiques de gestion et de comptabilité occupent la quatrième place (26%).

Pharmaciens et opticiens en tête

Sur les douze derniers mois, moins des deux tiers (60,9%) des chefs de petites entreprises questionnés déclarent avoir participé à une action de formation. Un taux moyen qui dissimule une grande diversité de situations selon les secteurs d’activité. Les professionnels de la santé (pharmaciens et opticiens) sont, de loin, les plus gros consommateurs de formation. Avec un taux de participation de 80,3%, ils figurent en tête des secteurs les plus dynamiques.

En deuxième position, on retrouve le secteur « Culture et Loisirs » (librairies, papeteries, magasins de sports, studios photographiques, débitants de tabacs…) : 37%. L’équipement de la maison (électroménager, bricolage, meubles…), soumis à une perpétuelle innovation technologique, occupe la troisième place (31,7%). Pour leur part, les artisans du bâtiment et les professionnels de l’automobile, habitués des stages fournisseurs, se partagent le quatrième rang avec un taux identique de 25,7%.

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Plus que 15 jours pour tenter sa chance au concours “Le Formidable e-commerçant”

Il ne reste plus que quelques jours aux commerçants de France pour participer au concours “Le Formidable Ecommerçant”. Ce concours met en valeur la créativité, le travail et l’effort. Quelque soit le secteur d’activité ou la taille de la structure, tous les entrepreneurs peuvent s’inscrire pour tenter de remporter le prix du meilleur ecommerçant et près de 100 000 euros de lots.

Fin des inscriptions le 31 Juillet !

Les inscriptions au concours “Le Formidable Ecommerçant” seront bientôt closes. Les commerçants de France ont jusqu’au 31 Juillet pour déposer leur candidature. Le concours est ouvert aux commerçants provenant de toutes les villes de France.
La première étape sélectionne 25 candidats qui seront ensuite jugés par les internautes français. A partir du 24 août et pendant près d’un mois, les e-commerçants pourront mobiliser leur communauté afin de se classer parmi les favoris.

A partir du 1er Octobre, le jury examinera les 10 e-commerçants préférés du public et annoncera :

  • Le Formidable E-commerçant de l’année, ouvert à tous les e-commerçants français.
  • Le Formidable Espoir du e-commerce, ouvert à tous les e-commerçants qui ont lancé leur boutique depuis moins de 18 mois.
  • Le Formidable Projet e-commerce, ouvert à tous les porteurs de projets.

Un concours ouvert aux commerçants motivés et porteurs de projets.

Tous les commerçants de France peuvent s’inscrire à ce concours. Que ce soit une boutique mise en place récemment ou une boutique active depuis plusieurs années. La compétition se focalise sur l’effort, le travail et la motivation. Les organisateurs du concours ont souhaité offrir l’opportunité à tous ces ecommerçants de présenter leurs produits et leur site. Ils n’ont imposé aucune limite en terme de taille d’entreprise, de chiffre d’affaires ou d’année d’ancienneté. L’objectif du concours étant de donner à ces entrepreneurs les moyens de développer leur activité.
Les porteurs de projet sont également mis en lumière dans cette compétition. Une catégorie leur est spécialement dédiée. Le but est de valoriser la créativité. Le concours valorise toutes ces personnes aux idées novatrices qui souhaitent réaliser un site. Ainsi, la compétition leur offre l’opportunité de finaliser leur projet et de lancer leur boutique en ligne.

Découvrez le détail des dotations

Les participants ont jusqu’au 31 juillet pour déposer leur dossier sur le site :

http://www.formidable-ecommercant.com 

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Vent de panique dans les petites entreprises !

activite-et-tendances-2014-FCGA petites entreprisesEn 2014, tous les indicateurs sont dans le rouge. En moyenne, toutes professions confondues, le chiffre d’affaires des TPE enregistre un recul de 3,2% (contre -0,1% l’année précédente). Plus grave encore : aucun secteur d’activité n’affiche un taux d’accroissement positif de son activité et la quasi-totalité des professions analysées présente des niveaux de chiffres d’affaires en baisse significative.
C’est le résultat d’une analyse portant sur 8 secteurs d’activité passés au crible, centrée sur 26 professions du commerce et de l’artisanat examinées à la loupe par la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA).

4 secteurs d’activité sur 8 améliorent relativement leurs performances par rapport à 2013, tout en se maintenant néanmoins dans une tendance négative :

  • Equipement de la personne : – 3,8% (contre -4,3%)
  • Vente et réparation auto-moto : – 1,5% (contre -3,2%)
  • Café-hôtellerie-restauration : – 1,3% (contre -1,4%)
  • Beauté-Esthétique : – 0,1% (contre -0,4%)

Les 4 autres secteurs présentent un chiffre d’affaires en net recul comparativement à celui réalisé un an plus tôt :

  • Artisanat du bâtiment : -7,5% (contre +1,6%)
  • Equipement de la maison : -4,5% (contre -3,7%)
  • Métiers de la santé : -1,3% (contre -0,8%)
  • Commerce de détail alimentaire : +0,2% (contre +1,4%)

Détail des performances, secteur par secteur

  • L’artisanat du bâtiment : -7,5%
    Après avoir bénéficié d’un court répit en 2013 (+1,6%), l’activité des petites entreprises du bâtiment replonge sévèrement en 2014. C’est la plus forte baisse de chiffre d’affaires jamais enregistrée au cours de ces dix dernières années. Aucun des six métiers du secteur n’échappe à la crise, des couvreurs (-5,5%) aux électriciens (-8,7%). Cette mauvaise performance affaiblit l’économie générale des petites entreprises, privée de sa locomotive naturelle.
  • L’équipement de la maison : -4,5%
    Toujours pas de reprise dans les commerces indépendants spécialisés dans l’équipement de la maison. Paradoxalement, alors que la filière conserve un certain dynamisme (+1,4% en 2014 selon le Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménagers), notamment sur le segment du petit électroménager, les revendeurs traditionnels ne tirent pas profit de cette tendance. Réseaux d’enseignes et grande distribution semblent se partager la plus grande part de ce marché qui pèse 7,6 milliards d’euros selon le GIFAM.
  • L’équipement de la personne : -3,8%
    Si le secteur regagne un petit demi-point par rapport à 2013 (-4,3%), il reste totalement sinistré. Toutes les professions qui le composent affichent des taux d’activité largement négatifs, entre -2,4% (chaussures) et -3,9% (lingerie et horlogerie-bijouterie). Ces boutiques indépendantes semblent fortement impactées par les nouvelles stratégies d’achat anti-crise déployées par les consommateurs : groupement des achats pendant les soldes, bonnes affaires sur Internet, recours aux discounters…
  • La vente et réparation auto-moto : -1,5%
    Si le secteur, dans son ensemble, donne quelques signes d’amélioration par rapport à 2013 (-3,2%), on n’entrevoit toujours pas de véritable redémarrage de l’activité. Dans ce contexte défavorable, les garagistes indépendants ne parviennent toujours pas à sortir la tête de l’eau (-2,3%), même si ce recul de chiffre d’affaires et moins important que celui enregistré en 2013 (-4,1%).
  • Le commerce de détail alimentaire : + ,2%
    Au palmarès économique des petites entreprises, les professionnels de l’alimentation sont les seuls, tous secteurs confondus, qui affichent un taux d’activité positif (même s’il est en recul par rapport à l’année précédente : +1,4%). Certaines professions parviennent même à maintenir un niveau de chiffre d’affaires sensiblement comparable à celui de 2013. C’est notamment le cas des pâtissiers (+1,7% contre +1,8%) et des charcutiers (+2,0% contre +2,2%).
  • Les métiers de la beauté et de l’esthétique : -0,1%
    Toujours négatif en 2014, l’indice d’activité du secteur s’améliore cependant légèrement par rapport à l’année précédente (-0,4%). Très sensible aux arbitrages de consommation des ménages, le chiffre d’affaires des professions du bien-être souffre à la fois des espacements des visites de la clientèle et de la baisse du ticket moyen.

Méthodologie de l’étude « Activité et Tendances »
Cette dernière édition du recueil « Activité et Tendances » analyse l’évolution du chiffre d’affaires, en 2014, de 26 professions issues de 8 grands secteurs d’activité. Les chiffres clés d’un échantillon représentatif de 17 000 TPE ont été finement étudiés pour les besoins de cette étude. Ces petites entreprises, en majorité individuelles, sont toutes membres d’un centre de gestion agréé. 70 CGA appartenant à notre réseau ont participé activement à la collecte des données.

73,5% des e-commerce n’ont pas de formulaire de rétractation

Selon Trusted Shops, une société spécialisée dans la certification des sites internet, sur 50 e-marchands Français analysés au cours du premier trimestre 2015 :

  • 81,6% des clauses relatives au droit de rétractation sur les sites marchands sont exemptes de clauses abusives
  • 73,5% des marchands n’ont pas encore mis à disposition sur leur site le modèle de formulaire de rétractation comme l’impose pourtant la loi Hamon depuis le 13 juin 2014
  • les informations relatives à la livraison sont floues ou se contredisent à différents endroits pour 73,5% des sites.

Glynnis Makoundou, experte juridique France chez Trusted Shops, explique ces résultats ainsi : « La loi Hamon imposait de fournir un formulaire de rétractation sur chaque site internet dès juin 2014. Elle faisait cependant référence à un modèle de formulaire qui n’a été publié par décret qu’en septembre 2014. Ce décret est sans doute passé inaperçu auprès de beaucoup de marchands » souligne-t-elle.

La livraison : les clients attendent un mieux

Le problème dont les français se plaignent le plus concernant leurs achats en ligne est celui de la livraison (22% des Français qui ont déjà effectué un achat en ligne n’ont pas reçus leur commande dans les délais impartis). Peut-être parce que leurs attentes sont erronées